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 History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE

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2 participants
AuteurMessage
abdelrahman
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abdelrahman


Masculin Nombre de messages : 1658
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Date d'inscription : 16/12/2012

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MessageSujet: History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE   History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Empty2012-12-26, 16:50

Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou

Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een

La Bible dévoilée, les nouvelles révélations de l'archéologie

History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Bible

La Bible dévoilée, les nouvelles révélations de l'archéologie
Israël Finkelstein, Neil Asher Silberman
Bayard, 432 p., 2002

Le texte biblique a été conçu en deux ou trois  générations, autour de la fin du VII° siècle av. J.C., dans le petit  royaume israélite de Juda, autour de la cour de Jérusalem, avec des  intentions théologiques et politiques, dans un climat de peurs et  d’espoirs face au puissant voisin égyptien. Sur le plan religieux,  ces écrits tendent à fixer l’orthodoxie dans le monothéisme judaïque,  en centralisant le culte d’un Dieu unique dans un lieu unique, le  Temple de Jérusalem, sous l’autorité d’un descendant de la  dynastie de David, premier souverain de la monarchie unifiée de  l’histoire d’Israël. Sur le plan politique, la constitution d’une  histoire nationale, l’origine glorieuse d’Abraham (« Ur en  Chaldée »), la lutte victorieuse contre l’esclavage en Égypte  et la conquête par Josué de Canaan (Syrie-Palestine) justifient  pleinement les prétentions du roi Josias, dans cette période  dramatique de la fin du VII° siècle : l’indépendance par  rapport au pharaon Neko II, mais aussi la souveraineté sur l’ancien  royaume rival d’Israël, au Nord.
 Archéologues, les auteurs confrontent dans l’ouvrage la Bible aux  données issues des fouilles et des documents égyptiens et mésopotamiens.  Il en ressort que bien des épisodes de la Bible – parmi les plus  connus – comme l’errance des Patriarches (Abraham, Isaac, Jacob),  l’esclavage des Hébreux en Égypte, l’Exode sous la conduite de Moïse,  l’errance de 40 ans dans le désert du Sinaï, la conquête  victorieuse de Canaan par Josué, la monarchie unifiée sous l’autorité  du grand David, la splendeur de Jérusalem dotée de son magnifique  Temple par Salomon ne correspondent à aucune donnée archéologique ou  historique et n’ont tout bonnement pas eu lieu ! Reprenons ces  points successivement…

En quête des patriarches… Rappelant que la majorité des  pionniers de l’archéologie biblique étaient des prêtres ou des théologiens,  les auteurs montrent que tous les efforts pour retrouver les traces de  la grande migration vers l’ouest d’Abraham, d’Ur à Harân, en Mésopotamie,  puis vers Canaan (sa tombe se trouvant, selon la Genèse, à Hébron,  dans les actuels territoires palestiniens) se sont révélés vains. « L’archéologie  prouve de façon indubitable qu’aucun mouvement subit et massif de  population ne s’est produit à cette époque », mouvement  que les tenants d’une migration historique de tribus conduite par  Abraham et sa famille situent d’ailleurs à des dates contradictoires,  selon les découvertes (entre la moitié et la fin du III° millénaire,  entre le début et la moitié du II° millénaire, au début de l’âge  du Fer (1150-900 av. J.C.).
Carte tirée de l'Atlas Hachette, Histoire de l'humanité, 1992

History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Bibleatlas

D’entrée de jeu, les auteurs affirment que le texte de la Genèse  a été compilé, à partir de sources plus anciennes, au VII° siècle  av. JC, sans qu’il soit possible d’en extraire un compte rendu  historique exact. Par exemple, l’histoire des patriarches est remplie  de chameaux transportant des marchandises, alors que l’archéologie révèle  que le dromadaire n’est couramment utilisé comme bête de somme qu’à  partir de l’an 1000 av. J.C., bien après l’existence supposée des  patriarches. Avec Abraham, Isaac, Jacob – le père des 12 tribus d’Israël,  la Genèse met en scène une ascendance commune à tout le peuple  israélite, en insistant sur Juda. Sur son lit de mort, Jacob confie  ainsi le droit d’aînesse à son fils Juda, qui donnera son nom à  l’un des deux royaumes israélites du Levant, celui du Sud, où se  trouve le tombeau, près d’Hébron, des trois patriarches.
 
L’Exode a-t-il eu lieu ? Moïse se dressant face au Pharaon,  déchaînant contre lui les 10 plaies d’Égypte, la fuite à travers  la Mer Rouge, puis les Dix Commandements révélés au premier des Hébreux  sur « le mont de Dieu », ces épisodes bibliques sont  parmi les plus évocateurs et les plus significatifs de la Bible.  Sont-ils pour autant historiques ? Au risque de décevoir leurs  lecteurs, les auteurs affirment : « Nous n’avons pas la  moindre trace, pas un seul mot, mentionnant la présence d’Israélites  en Égypte : pas une seule inscription monumentale sur les murs des  temples, pas une seule inscription funéraire, pas un seul papyrus.  L’absence d’Israël est totale – que ce soit comme ennemi  potentiel de l’Égypte, comme ami, ou comme peuple asservi. » A  l’époque supposée de l’Exode, au XIII° siècle av. J.C., l’Égypte  de Ramsès II est une puissance considérable, qui contrôle  parfaitement les cités-États de Canaan. Des forteresses égyptiennes  balisent la frontière, d’autres sont bâties en Canaan. Pour  Finkelstein et Silberman, il est inimaginable qu’une foule  d’esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la Mer Rouge sans  rencontrer les troupes égyptiennes, sans qu’il en reste trace dans  les archives étatiques. Or, la plus ancienne mention des Hébreux est  une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la  victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d’Israël, mais en  Canaan-même. Même absence de vestiges archéologiques dans le Sinaï,  où les compagnons de Moïse ont, selon la Bible, erré pendant 40 ans.

Toutefois, pour n’être pas exacte d’un point de vue historique, la  Bible, dans sa description de l’Exode, n’est pas pour autant une  fiction littéraire : les toponymes (les noms de lieu) en Égypte,  dans le Sinaï ou à Canaan, désignent bien des territoires  historiques, mais plus proches là encore du VII° siècle av. J.C. que  de l’époque présumée de l’Exode. (Ce dernier fait peut-être  allusion à l’expulsion d’Égypte, bien réelle celle-là, des  Hyksos, qui étaient eux-mêmes des Cananéens). Dès lors, ce récit  d’un affrontement victorieux entre Pharaon et Moïse a pu devenir une  saga nationale, une toile de fond mythique et encourageante alors  qu’au VII° siècle av. J.C., la renaissance de l’Égypte menace les  ambitions du roi de Juda, Josias.
 
L’origine des Israélites…Selon le texte biblique, Moïse confie  la conquête de la Terre promise, Canaan, à son lieutenant Josué. Aidé  par Dieu, Josué multiplie les victoires, comme à Jéricho, les  murailles s’effondrant sous les trompettes de guerre. Là encore, la réalité  archéologique contredit le Livre de Josué. Par exemple, les cités de  Canaan n’étaient pas fortifiées ; aucune muraille ne pouvait  donc s’écrouler… Surtout, l’idée même d’une invasion de  Canaan par les Hébreux venus d’Égypte est contestée par nos  auteurs. Pour eux, les Hébreux sont en fait des peuplades indigènes de  Canaan, qui ont développé progressivement une identité ethnique israélite.  Loin d’être de lointains immigrés, loin d’avoir violemment conquis  le pays, les Hébreux sont donc surtout des pasteurs, des éleveurs de  Canaan, dont le mode de vie s’est modifié au point de les distinguer  des autres peuples autochtones, par exemple par leurs habitudes  alimentaires (l’interdiction de consommer du porc). Aux alentours de  1200 av. J.C., lors d’une crise très grave de la société cananéenne  du littoral, ils ont colonisé les hautes terres de Judée et les  montagnes de Samarie, habitant des villages non fortifiés très  rustiques.
 
 Un royaume hébreu sous l’autorité de David et Salomon… A l’époque  présumée du premier grand souverain hébreu, David, vers l’an 1000  av. J.C., cette société israélite est encore peu développée, très  peu peuplée, et n’a certainement pas la dimension d’une cité-État  alphabétisée, capable d’encadrer de grands travaux sous le contrôle  d’une bureaucratie de fonctionnaires. « Les fouilles  entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur  de la cité à l’époque de David et de Salomon », écrivent  nos auteurs, qui enfoncent le clou à propos du fameux Temple bâti par  Salomon : « Les fouilles entreprises à Jérusalem, autour  et sur la colline du Temple, au cours du XIX° siècle et au débit du  XX° siècle, n’ont pas permis d’identifier ne serait-ce qu’une  trace du Temple de Salomon et de son Palais ». Dans une Jérusalem  qui ressemble plus à un village de montagne qu’à une capitale  prestigieuse, David et Salomon ont certes existé, mais leur mémoire a  surtout servi à construire le mythe d’un seul peuple puissant, d'une  monarchie israélite unifiée sous la légitime dynastie davidienne. La  réalité, telle qu’elle est rapportée par nos auteurs, est toute  différente…
 
 Deux royaumes israélites pendant toute l’histoire juive… En  se fondant là encore sur leurs investigations archéologiques,  Finkelstein et Silberman introduisent – contre le mythe d’une  monarchie unifiée originelle - l’idée neuve de l’existence  originelle et durable de deux entités israélites, deux sociétés  distinctes, au Sud et au Nord des hautes terres, dont les rivalités et  le destin historique ont commandé l’écriture de la Bible. Au Sud, le  royaume de Juda, plus pauvre, moins peuplé, gouverné depuis Jérusalem  par les héritiers de David. D’ailleurs, le Dieu d’Israël, dans les  territoires du Sud, est appelé YHWH (que l’on prononce Yahvé). Au  Nord, c’est le royaume d’Israël, beaucoup plus prospère, plus  peuplé, plus influent, dont la capitale, Samarie, est un grand centre  administratif, doté d’un palais et de son propre temple pour honorer El,  ou Elohim.
 
 Un nouveau monothéisme…Tout  le propos du Livre des Rois est de montrer que seul le royaume du  Sud, dans sa légitimité davidienne, a vocation à gouverner  l’ensemble des territoires israélites, à partir d’un culte  centralisé dans le Temple de Jérusalem. Bien que plus influent, avec  de puissantes cités comme Samarie ou Megiddo, le royaume nordiste d’Israël,  selon le texte biblique, était voué à la destruction du fait de  l’incroyance de ses souverains et de la composition multiethnique de  sa population : en 720 av. J.C., les Assyriens détruisent le  royaume de Samarie et annexent la contrée. « Le royaume  de Juda se retrouva soudain seul, cerné par un monde non israélite. Le  royaume ressentit alors le besoin impérieux de posséder un document écrit  qui le définît et le motivât. Ce texte, c’est le noyau historique  de la Bible, compilé à Jérusalem au cours du VII° siècle av. J.C. »
 La destruction du royaume d’Israël est l’occasion de proférer  l’exigence, pour tous les Israélites, d’un monothéisme radical –  celui du Deutéronome, le cinquième Livre de la Torah (le  Pentateuque), qui prescrit l’observance des fêtes nationales (la Pâque,  les Tabernacles), l’interdiction des « mariages mixtes »,  la protection des faibles et des indigents. Jusqu’à cette époque,  bien des cultes, celui de divinités domestiques, du soleil, de la lune  et des étoiles, de Baal ou d’Asherah (« épouse » de  Dieu…) cohabitaient avec celui de YHWH, au sein même du Temple, mais  aussi dans des sanctuaires de campagne ! En même temps, l’héritier  de David, le roi Josias, est présenté comme un véritable messie,  chargé de restaurer la monarchie unifiée et l’autorité davidienne  sur tous les Israélites, alors même que les Assyriens se retiraient  des provinces du Nord.
 
Des rois aux prêtres… En  609 av. J.C., le roi Josias est tué par les troupes du pharaon Neko II.  Mais ce sont les Babyloniens de Nabuchodonosor qui ravagent le royaume  de Juda, incendient Jérusalem et détruisent le Temple en 586 av. J.C.  (les fouilles archéologiques ont restitué pointes de flèches et  traces d’incendie). Une partie des Israélites, faible selon nos  auteurs, l’élite surtout, est déportée à Babylone. Cet exil,  relativement court dans le temps puisque les Perses de Cyrus détruisent l’empire babylonien en 534, est essentiel dans la  mise en forme finale du Pentateuque. L’éloignement d’Israël réactive  le souvenir de l’Exode. Le destin prestigieux d’Abraham choisi par  Dieu pour offrir une Terre prospère à sa nation est un message  d’espoir, tout comme le souci de bien marquer la séparation entre le  peuple juif et ses voisins. Enfin, la reconstruction du Temple (qui  inaugure la période dite du Second Temple) permet la conservation de  l’identité israélite autour des prêtres, dont l’importance  s’est réaffirmée pendant l’exil. En effet, les territoires israélites  ne sont plus gouvernés par les descendants de David, la monarchie est  hors-jeu : après les Perses viennent les Grecs d’Alexandre, puis  ses généraux, puis les Romains (avec un certain Ponce Pilate), les  Byzantins, les Arabes… Mais l’épopée biblique est devenue  suffisamment cohérente pour permettre la survie identitaire du peuple  juif, et son prolongement dans le christianisme.





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Dernière édition par abdelrahman le 2013-11-26, 08:55, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE   History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Empty2012-12-26, 17:09

:llllll:

frere abdelrahman, je remarque que bon nombre de vos posts sont denués du salam, meme si vous postez des videos, veuillez saluer avant de poster svp, barakaAllahoufikoum, je suis intransigeante la dessus!

https://islam-aarifa.1fr1.net/t3450-rappel-l-importance-du-salam?highlight=salam
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MessageSujet: Re: History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE   History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Empty2012-12-26, 17:51

barakalah fik oukhty
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MessageSujet: Re: History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE   History - ARCHEOLOGIE - LA BIBLE DEVOILEE Empty

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