La mendicité (aumônes)

                        MENDIANTS, METIER A PLEIN TEMPS


Il squattent trottoirs et portes cochères, prennent des airs de chiens battus et en appellent à votre bon coeur pour remplir leur sarcelle en espèces sonnantes et trébuchantes. Une nouvelle race de mendiants a fait son apparition.

Agressifs, mordants et sarcastiques, ils font feu de tout bois pour s'assurer une rente qui ferait pâlir de jalousie un simple salarié.

Gare à vous si votre obole ne dépasse pas 10 DA, ils vous dévisageront d'un air méprisant et lâcheront d'un air offusqué : "hada makan ?" (c'est tout ?)

Ces nouveaux nababs des trottoirs ne vous remercieront que si " l'aumône" correspond à leur attente : à partir de 100 DA, autrement vous aurez un regard haineux accompagné parfois d'un chapelet d'insultes.

                                         TEMOIGNAGES (par S. Naili, Soirmagazine)

- " Les faux mendiants pullulent dans notre société, ils ont trouvé le bon filon pour s'assurer un bon pactole sans se fouler la rate ; de nos jours on ne sait plus qui est vraiment dans le besoin et qui joue la comédie pour s'en mettre plein les poches en jouant avec la crédulité des gens.

-"c'est indéniable, les faux mendiants qui écument nos rues et nos boulevards ont trouvé un subterfuge pour gagner de l'argent facile. Personnellement, je ne donnerai qu'aux vrais nécessiteux que je connais désormais".

-"je fuis les mendiants comme on fuit la peste. Un jour en donnant une pièce de 10 DA à l'un d'eux, je me suis vu rappelée à l'ordre comme une malpropre ; ce dernier n'a pas hésité de à me traiter de  "machhaha" (avare) et de...mauvaise Musulmane ! j'ai repris ma pièce et continué mon chemin sous ses insultes.

-l'exemple le plus frappant est celui de ces pseudos mendiants qui agitent une ordonnance sous votre nez, dès que vous leur proposez d'aller acheter les médicaments à la pharmacie du coin, il stoppe votre élan en demandant l'argent directement. Ca sent l'arnaque à plein nez, du coup on n'a plus envie de faire sa bonne action.
Ces comportements ont tendance à semer le doute chez les citoyens et freiner tout élan de générosité de leur part. Ces mendiants véreux font de l'ombre aux vrais nécessiteux. A nous de faire la part des choses.

-Un ami commerçant m'a dit que beaucoup de faux mendiants roulent en carrosse ; ils se pointent en fin de journée pour convertir la monnaie en billets "les recettes peuvent atteindre les 8000 DA certains jours !  m'a t-il affirmé, de quoi avoir envie de changer de métier !" (rires)

                                           CECI, pour valoriser CELA :

L'islam interdit la mendicité, une activité déshonorante. Il y a de faux pauvres qui mendient dans le but d'amasser de l'argent ; ceux qui tombent dans le piège de ces mendiants professionnels encouragent l'oisiveté et la paresse.

                                                                   " Prenez des cordes, dit le Prophète sws, , et allez ramasser du bois pour en faire des fagots puis vendez-les pour préserver votre dignité, cela vaut mieux que de demander de l'aumône aux gens, que ceux-ci vous donnent ou vous refusent".

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De là à ce que ces quémandeurs d'un nouveau genre exigent des chèques libellés à leur nom, il n'y a qu'un pas à faire ! Dans quel monde vivons-nous, je me le demande.

Le Prophète ( ) a dit  « Celui qui est touché par le besoin et qui s’adresse aux gens pour en sortir ne voit pas la satisfaction de son besoin. Mais s’il s’adresse à Allah , Allah ne tarde pas à lui octroyer tôt ou tard une substance suffisante. » (At-Tirmidhi)

Par ces terribles menaces, le Prophète ( )  vise à sauvegarder la dignité du musulman et à lui apprendre à compter sur soi-même et à éviter la mendicité.
Nous ne pouvons clore ce chapitre sans mentionner cette grande promesse faite par le Prophète ( )  à quiconque s’abstient de solliciter (sans nécessité) l’aide des autres.

         Bienvenue frère à votre  "grain de sel"  (lol!)

         Barakallah oifik de prendre le temps d'enrichir certains sujets avec un apport complémentaire fiable et instructif. Qu'Allah swt vous en récompense inch'Allah.

       Je rajouterai donc à mon tour ceci :

       Assurer l'entretien d'un croyant qui consacre son temps à des pratiques dévotionnelles et qui, parallèlement, s'adonne à l'étude de la religion et à sa diffusion, n'est pas blâmable : il appartient à cette catégorie de pauvres (fuquara') dont parle le Coran :

      "Quant aux aumônes que vous donnez aux pauvres qui ont été réduits à la misère dans le chemin de Dieu et qui ne peuvent plus parcourir la terre -l'ignorant les croit riches, à cause de leur attitude réservée. Tu les reconnais à leur aspect : ils ne demandent pas l'aumône avec opportunité -Dieu sait parfaitement ce que vous dépensez pour eux en bonnes oeuvres. (S. II, 273).

      A signaler enfin que le salaire perçu pour des activités religieuses est blâmable : laver un mort, égorger un mouton le jour de Laid, appeler à la prière, ect

salam alaikoum wa rahmatou allah
ravi de te relire et
Le Prophete () a dit :
« Le fait que  l’un de vous prenne une corde puis va à la montagne pour en apporter un fagot de bois sur son dos et le vende  afin qu’Allah lui épargne l’humiliation de la mendicité est meilleur pour lui que tendre sa main aux gens qu’ils lui donnent ou refusent de lui donner. » (Boukhari)

Il n’est pas permis au musulman qui a la capacité physique de travailler pour subvenir à ses besoins, aux besoins de sa famille et de tous ceux qui sont à sa charge de recourir à la mendicité qui est l’une des choses auxquelles le Prophète () s’est fermement opposé et qu’il a interdites au musulman qui n’est pas dans une nécessité extrême qui le pousse à tendre la main.  Car le recours à une telle pratique est de nature à porter atteinte à la dignité et l’honneur que tout musulman est tenu de préserver.