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 Veuvage

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AuteurMessage
souaad
4 Grades
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souaad


Féminin Nombre de messages : 1151
Localisation : L'étoile du Maghreb
Date d'inscription : 24/02/2012

Veuvage Empty
MessageSujet: Veuvage   Veuvage Empty2015-04-03, 16:35

ssalam
 
            L'épouse qui perd son mari ne dispose d'elle-même et ne peut donc se remarier qu'après quatre mois et dix jours après le décès, période au cours de laquelle elle observe le deuil. "Certains d'entre vous, meurent en laissant des épouses ; celles-ci devront observer un délai de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront d'elles-mêmes, conformément à l'usage. - Dieu est bien informé de ce que vous faites". (S. II, 234).

           Si la veuve est enceinte, le délai de viduité expire après l'accouchement. Au cours de la période prescrite, il n'y a aucun péché si un prétendant se manifeste pour un éventuel mariage, d'une façon convenable et discrète.

           En d'autres termes, l'Islam interdit des rencontres entre l'homme et la femme dans un but peu louable, même dans l'intention d'une prochaine union légale, comme il interdit d'annoncer publiquement et officiellement les fiançailles avant les délais prévus. Donc, le prétendant ne doit pas envisager fermement l'union et encore moins de conclure le mariage, ne serait-ce que verbalement : "Il n' y a aucune faute à vous reprocher, si vous faites allusion à une demande en mariage, ou si vous ne parlez à aucune personne de votre intention ; Dieu sait que vous pensez à telles femmes - cependant, ne leur promettez rien en secret ; dites-leur simplement les paroles qui conviennent. Ne décidez pas la conclusion du mariage, avant l'expiration du délai prescrit, sachez que Dieu sait ce qui est en vous. Prenez garde à lui ! Sachez que Dieu est celui qui pardonne et qu'il est plein de mansuétude". (S.II, 235).

           A la fin de son deuil ou après la naissance de son enfant, la veuve est libre de quitter la demeure de son défunt mari et de se remarier comme bon lui semble en respectant bien sûr, les règles du mariage en vigueur.

           Dans ce domaine, l'Islam apporta une amélioration sensible à la condition de la femme en la libérant de toutes sortes de contraintes et d'humiliations.

           Au temps de l'idolâtrie, il lui était non seulement interdit de se parer de beaux vêtements et de se maquiller, ce qui n'était logique que pendant la période de deuil, mais ce qui était surtout inconvenable, c'est qu'elle était cloîtrée une année entière, vêtue d'habits usagés, à l'abri le plus malsain de la tente de la famille du défunt. Elle était, selon les superstitions de l'époque, porteuse de malédiction. Aussi, conformément à un rite dégradant, elle devait, au terme de son deuil, frotter son sexe contre un animal, moyen par lequel elle se libérerait du mauvais sort qu'elle était sensée véhiculer. Une autre coutume consistait à lui jeter du crottin de chameau sur un chien ou à le faire étendre sur le dos d'un âne.

          En outre, en lui prescrivant de choisir librement son futur mari, l'Islam interdit la tradition paîenne consistant à transformer la femme en objet que l'aîné de la famille était en droit d'épouser, ou de la marier au plus offrant en échange d'une dot qu'il s'attribuait : "O vous qui croyez ! Il ne vous est pas permis de recevoir des femmes en héritage contre leur gré."                  
                                       (T. Gaid, islamologue)
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