et pourtant sa existe hanafita,
voici quelques preuves j'essayerai de t'avoir un lien avec video si je trouve
At-tirmidhi a cité dans son (al-jami’ )un hadith rapporté par In ‘Abass que le prophète a dit :
Le meilleur moment pour l’application des ventouses est le dix-sept, le dix-neuf et le vingt et un du mois. Suivant un autre hadith rapporté également par Anass : le prophète, s’appliquait les ventouses sur les deux veines occipitales et sur le haut du dos. Il s’appliquait les ventouses le dix-sept, le dix-neuf et le vingt et un du mois.
Dans les sounans de Ibn Majah, sont citées ces paroles de Anass : celui qui désire recourir aux ventouses qu’il fasse le dis- sept et le vingt et un du mois afin que le sang n’entre en effervescence et ne cause la mort.
Dans les sounnans de Abi Daaoud sont rapportées ces paroles de Abi Houraira que le prophète a dit :
Celui qui recourt aux ventouses le dix-sept, le dix-neuf ou le vingt et un du mois jouira de la guérison de tout mal. Ceci signifie que tout mal du a l’effervescence du sang.
Ces paroles sont compatibles avec l’accord unanime des médecins : que l’application de la ventouses dans la deuxième moitié du mois et le quatrième tiers de ses quarts est plus bénéfique que son application au début du mois ou à sa fin. Si la ventouse est utilisée en temps propice, elle apporte un grand profit
El Khallal a dit : Oussma ben Issam m’a dit : Hambal nous a entretenus en disant : Abou Abdallah Ahmad ben Hambal recourait aux ventouses à chaque fois que son sang entrait en effervescence.
Les temps de la journée propices à l’application des ventouses sont : à deux heures et à trois heures. Elle devra avoir lieu après le bain sauf pour les personnes dont le sang est épais qui devrons alors prendre le bain, se réchauffer une heure avant de s’appliquer des ventouses.
Nous rejetons l’application des ventouses lors de la réplétion car elle pourra engendrer des obstructions et des maladies pernicieuses surtout si l’aliment est mauvais ou lourd.
Il a été dit : l’application des ventouses à jeun est une cure ; lors de la réplétion : une maladie, et le dix sept du mois une guérison.
Le choix de ce temps pour l’application des ventouses a été décidé en vue de se prémunir et de se méfier du danger et de préserver la santé. La ventouse devra être appliquée pour la guérison des maladies en cas de besoin.
Ces paroles de Anass : Pour que le sang d’un d’entre vous n’entre en effervescence et ne cause la mort corroborent ce fait.
Il a été affirmé que l’imam Ahmed s’appliquait des ventouses à chaque fois qu’il en ressentait le besoin durant le mois.
Quand au choix des jours de la semaine favorables à l’application des ventouses, El khallal a mentionné dans son Al jami’ : (Harb Ibn Ismail nous a raconté : j’ai dit à Ahmeb : Quand est ce que l’application des ventouses n’est elle pas recommandée ?
Il a répliqué : le mercredi et le samedi.
Dans son Al-jami’ , Al-Khallal a rapporté d’après el-Houssain Ben Hassan :
Qu’il a questionné Abou Abdallah sur le temps déconseillé à l’application des ventouses.
Il répondit : le samedi, le mercredi et on dit le vendredi.
Al-Khallal a cité d’après Abi Salma et Abi Said Al-Makbouri qui a lui-même rapporté d’après Abi Houraira que le prophète a dit :
(Celui qui s’applique des ventouses le mercredi ou le samedi et se trouve atteint de la lèpre, qu’il ne blâme que soi-même.
Al-Khallal a dit :Mouhammed Ben Ali Ben ja’far nous a raconté que ya’coub Ben Bakhtan leur a relaté ceci ( On questionna Ahmed à propos de la chaux et de la ventouses appliquées le samedi et le mercredi. Il abhorra ce fait et dit : On ma relaté qu’un homme s’est appliqué des ventouses et s’est enduit de chaux un mercredi et en fut atteint de lèpre. Je lui dit : C’est comme s’il a négligé le Hadith. Et il approuvé).
Dans le livre (Al-Ifrad de Darakouni, sont citée ces paroles de Nafe’ : (Abdallah Ben Omar m’a dit : mon sang est entré en effervescence, cherchez-moi une personne qui m’appliquerait des ventouses et qu’elle ne soit point un garçon ne un vieil homme car j’ai entendu le prophète, dire :
(la ventouse accroît les faculté de la mémoire et fortifie la raison du raisonnable. Ayez recours aux ventouses au nom d’Allah et abstenez vous, le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche mais appliquez vous es ventouses le lundi. La lèpre et l’éléphantiasis ne surviennent que le mercredi).
El Darakouni a dit : Ziad Ibn Yahya eut l’exclusivité de rapporter ces paroles de Nafe’. Ayoub les a mentionnées d’après Nafe’ en y affirmant / (Appliquez vous les ventouses le lundi et le mardi mais non le mercredi).
Dans le cadre de ces paroles précitées, il est recommandé d’apprécier la cure et la ventouse. Il est cité de même que la ventouse est appliquée dans l’endroit adéquat et que celui qui se trouve en état de sacralisation pourra s’appliquer des ventouses même si ceci aboutit à couper une part des cheveux. L’obligation de se racheter est discutable.
Quand au recours aux ventouses pour jeûner, il est toléré car il a été mentionné dans le (Sahih) de El-Boukhari : (Que le prophète s’est appliqué des ventouses alors qu’il était en jeune), mais est-ce qu’il serait en train d’interrompre son jeune en faisant ceci ou bien non ?
Ceci est une nouvelle question soulevée. Ce qui est vrai, c’est que la rupture du jeune par la ventouse affirmée par le prophète sans contestataire. Ce qui est digne d’être évoqué dans la contestation est le hadith concernant l’application par le prophète des ventouses alors qu’il était en jeun. Cependant, les preuves qui certifient que le jeune n’est pas rompu se ramènent à quatre.
D’abord, le jeune était obligation (au mois de Ramadan), ensuite, le prophète était sédentaire (ne voyageait pas), puis il ne souffrait d’aucune maladie qui nécessiterait les ventouses, enfin, ce Hadith succède aux paroles déjà prononcées par le prophète : (celui qui applique les ventouses ainsi que le malade auquel on pose les ventouses ont interrompu le jeune. (Ce hadith a été abrogé)
Si ces quatre hypothèses s’affirment, il serait dés alors possible de déduire des actes du Prophète que le jeune n’est pas interrompu par l’application des ventouses, sinon, qu’est ce qui empêcherait le jeune de constituer un acte surérogatoire qu’on pourrait rompre en posant des ventouses ou autre, ou bien qu’ont pourrait rompre à ramadan si l’on voyage ou si on y éprouve un besoin urgent tout en étant sédentaire tel le malade qui éprouve un besoin d’interrompre son jeune ou bien encore le jeune pourrait être une obligation au mois de Ramadan étant résident sans qu’elle ne soit nécessaire pour autant, telle est la règle originale.
Ces paroles : celui qui applique les ventouses et celui qui subit cette opération interrompent le jeune) sont abrogeantes, succèdent au premier Hadith et devront constituer une références. S’il n’y a aucun moyen capable de prouver l’une des ces quatre hypothèses comment prouver les quatre ensemble ?
Ces hypothèses renferment la possibilité de prendre un médecin à gages sans que le contrat soit nécessaire. Le médecin sera payé une somme convenable ou une rémunération qui le satisfait. Cette hypothèse prouve aussi la probabilité de considérer l’application des ventouses comme un métier rémunérateur bien que l’homme libre ne s’abstient pas de payer à celui qui applique les ventouses bien que ceci ne lui soit pas défendu car le Prophète lui a payé sans défendre à l’homme libre de s’abstenir de lui payer. Il a qualifié de mauvais le salaire de celui qui pose les ventouses comme il a qualifié l’ail et l’oignon sans les prohiber pour autant.
Cette Hypothèse prouve également la possibilité que l’esclave paie quotidiennement à son maître un impôt selon ses capacités. L’esclave disposera à sa guise de la somme qui lui reste. S’il est défendu de dispose de cet argent, tout son revenu sera payé en tant que tribut. Sa rémunération sera alors vaine. L’argent qui lui reste après avoir payé l’impôt est une somme que son maître lui accorde et dont il disposera à sa guise. Et Allah est omniscient.
Ibn quayyim al djawziyya
(tibb an-nabawi le médecine prophètque)