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| | Carnage à Alger | |
| | Auteur | Message |
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Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Carnage à Alger 2007-12-11, 16:04 | |
| Deux attentats à la voiture piégée, dont un avec kamikaze à bord, ont fait au moins 52 morts mardi matin dans les hauteurs d'Alger, devant le siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans les locaux duquel on compte des victimes, et près de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel. Les deux attentats ont fait 52 morts, et un nombre non encore précisé de blessés, parmi lesquels "plusieurs étrangers", selon des sources hospitalières. Les deux attentats, qui n'avaient pas été revendiqués en fin de matinée, ont été perpétrés par "des voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord", a indiqué à la presse le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s'est déplacé immédiatement sur les lieux. L'organisation de ces deux attentats simultanés rappelle ceux du 11 avril dernier, revendiqués par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu la Branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI): deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, en centre-ville, l'autre contre un commissariat de la banlieue est. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés. Mardi matin, les explosions ont causé d'importants dégâts matériels dans les immeubles environnants. D'épaisses colonnes de fumée noire se dégageaient des décombres et des carcasses de véhicules à proximité. La réunion hebdomadaire du conseil du gouvernement a été annulée pour permettre aux responsables de suivre les événements. La première explosion a été provoquée par une voiture piégée lancée de plein fouet contre un bus de transport d'étudiants bondé, qui se dirigeait vers la Faculté de droit, devant la Cour suprême, la plus haute juridiction d'Algérie, et sa voisine la Cour constitutionnelle, un bâtiment neuf de style mauresque tout récemment inauguré par le président Abdelaziz Bouteflika. La majorité des 12 morts et des blessés enregistrés dans cette explosion selon un premier bilan sont des étudiants, selon des sources médicales. Un policier et deux gardes républicains en faction devant ces bâtiments officiels ont été également tués, selon des témoins. La carcasse calcinée du bus, encore fumante, était toujours là une heure après l'attentat. Le second attentat, perpétré par un kamikaze à bord d'un véhicule piégé, a été commis aux abords du siège du HCR dans le quartier voisin de Hydra, une zone diplomatique et résidentielle, pourtant très sécurisée. Cette explosion a "fait des victimes dans les locaux du Haut commissariat de l'ONU aux Réfugiés" (HCR), a indiqué à l'AFP une porte-parole du HCR. Hydra abrite plusieurs ministères, dont ceux de l'Energie et des Finances, ainsi que des chancelleries et résidences diplomatiques. De nombreux étrangers et des hauts dignitaires de l'Etat vivent aussi dans ce quartier huppé. Ces deux premiers attentats surviennent après deux mois d'accalmie en octobre et novembre, période marquée par une décrue spectaculaire de la violence islamiste. Auparavant, la BAQMI avait revendiqué aussi, le 6 septembre dernier, l'attentat-suicide particulièrement spectaculaire commis contre le cortège du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Batna (est): 22 morts et plus de 100 blessés. Même revendication pour un autre attentat-suicide contre une caserne de gardes-côtes à Dellys (est), le 8 septembre: 32 morts. "Nous ne sommes pas à l'abri d'attentats de ce genre", a réaffirmé mardi M. Zerhouni devant la presse sur les lieux des attentats, appelant les Algériens à "perséver dans la vigilance, parce qu'il est facile de commettre un attentat à la bombe". En octobre, le chef d'Etat-major de l'armée, le général Salah Gaïd, avait appelé à "plus de fermeté contre les groupes terroristes", et à "combattre ce phénomène nouveau des kamikazes". La police avait dressé davantage de barrages dans les grandes villes et étoffé son réseau d'informateurs dans les milieux islamistes. Mardi, le président français Nicolas Sarkozy a "condamné fermement" les deux attentats d'Alger, qu'il a qualifiés d'"actes barbares et odieux", précisant qu'il l'avait exprimé le "soutien" de la France lors d'un entretien téléphonique avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a dénoncé des "actes odieux contre des civils". | |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: Carnage à Alger 2007-12-13, 18:18 | |
| es kamikazes présumés d'Alger étaient des islamistes graciés Il y a 14 minutes
ALGER - Les deux kamikazes soupçonnés d'avoir commis les attentats de mardi à Alger étaient d'anciens islamistes activistes ayant bénéficié d'une grâce dans le cadre de la politique de réconciliation nationale du président algérien Abdelaziz Bouteflika, a-t-on appris jeudi de source sécuritaire. Le gouvernement a annoncé que le bilan officiel s'élevait à 34 morts et un journaliste de l'Associated Press a constaté que l'heure n'était plus à la recherche de rescapés ou de corps sur les lieux des attentats mais au déblaiement.
Selon cette source sécuritaire ayant requis l'anonymat, l'auteur de l'attentat-suicide contre l'immeuble du Conseil constitutionnel dans le quartier de Ben Aknoun s'appelait Charef Larbi, dit Abderrahmane Abou Abdenacer El Acimi. Agé de 32 ans, il était natif du quartier populaire d'Oued Ouchayeh, dans la proche banlieue Est d'Alger, a-t-on affirmé.
Ce quartier est connu pour avoir été dans les années 1990 de la guerre civile un fief islamiste d'où sont issus de nombreux terroristes. Abou Abdenacer était un ancien membre des Groupes armés islamistes (GIA) arrêté en 2004 pour "soutien aux groupes terroristes". Il avait rejoint les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, récemment devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique, AQMI) quelques jours seulement après sa libération de la prison d'El Harrach en décembre 2005. Toujours d'après des sources sécuritaires, Abou Abdenacer avait obtenu le baccalauréat pendant sa détention en juin 1995.
Le kamikaze qui a lancé sa camionnette bourrée d'explosifs contre le siège du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) des Nations unies dans le quartier de Hydra s'appelait Chebli Brahim, dit Abou Othmane, ou encore Ami Brahim, et était âgé de 64 ans, a affirmé à l'AP la source sécuritaire précédemment citée.
Les journaux "L'Expression", plutôt proche du pouvoir, et "El Watan", indépendant, soulignent qu'il s'agit de "l'un des vieux terroristes" algériens. Natif de Bordj Menaiel, (50km à l'est d'Alger), il résidait avec sa famille à Reghaia, dans la banlieue Est de la capitale et appartenait au Front islamique de salut (FIS), dissout par la justice militaire algérienne en 1992. Abou Abderrahmane était père de deux enfants, des membres du GIA tués par les forces de sécurité dans les maquis de Lakhdaria, dans le département de Bouira (100km à l'est d'Alger), a-t-on ajouté.
Depuis la mise en oeuvre de la politique de réconciliation nationale, à la faveur de laquelle plus de 2.500 islamistes armés impliqués dans des actes de violence ont été élargis, nombre d'entre eux ont semble-t-il regagné les maquis.
Dans ses multiples interventions médiatiques, le ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni, a reconnu à demi-mot l'existence de ce phénomène de retour des islamistes dans les maquis, tout en cherchant à le minimiser. Ce serait en effet un élément d'échec de la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika, dont la finalité était de "purger les maquis des terroristes" en échange d'une grâce pour leurs crimes.
La guerre civile des années 1991-1998 a fait jusqu'à 200.000 morts, des civils et des membres des forces de sécurité pour la plupart, après l'annulation des élections législatives dont le premier tour avait été remporté par le Front islamique du salut (FIS). Le président américain George Bush, selon la secrétaire de la presse à la Maison Blanche Dana Perino, a téléphoné à M. Bouteflika jeudi pour "réitérer sa volonté de poursuivre avec l'Afrique du Nord la coopération contre le terrorisme afin de conduire les (criminels) devant la justice". Le président algérien ne s'est pas manifesté depuis le double attentat. Sa dernière apparition en public date du week-end dernier au sommet Afrique-Union européenne de Lisbonne. Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, cité par l'agence de presse officielle APS, a affirmé mercredi soir que "mesures efficaces (seraient) prises afin de renforcer le dispositif de sécurité à Alger", faisant notamment état d'un "plan pour contrecarrer les opérations kamikazes". | |
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