Site francophone consacré à la connaissance de la religion musulmane, la culture et la civilisation islamiques. |
Chers membres, pour une meilleure conduite du forum veuillez poster vos messages dans les sous-rubriques correspondants à votre sujet et au thème choisi. En cas de doute ou difficulté , nos modératrices sont à votre disposition. L'équipe Islam Aarifa vous remercie! Retrouvez tous les derniers sujets |
|
| l'ange de la mort | |
| | Auteur | Message |
---|
radija nouveau / nouvelle
Nombre de messages : 29 Age : 40 Localisation : belgique Date d'inscription : 20/12/2007
| Sujet: l'ange de la mort 2008-01-14, 15:44 | |
| L'ange de la mort(poéme)
Il était 4 h du matin Lorsque la mort frappa à la porte. Qui est-ce ? S'écria l'homme hébété. Je suis Izraël. Laisse-moi donc entrer! Alors l'homme se mit à trembler, Comme pris d'une fièvre subite. Il cria à sa femme endormie : Ne le laisse pas me prendre la vie !
S'il vous plaît, O Ange de la mort ! Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt. Ma famille vit à mes dépens, De grâce, ton acte suspend .
Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte. Ô mon ami, l'ordre d'Allah ne peut être différé, Prépare-toi, pour la tombe, C'est pour maintenant.
Je te couvrirai d'or, Mais épargne-moi la tombe sombre.
Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le vœu d'Allah ? Viens, souris-moi et ne t'attriste point, Soit heureux de revenir vers Lui.
Ô ange j'ai honte de moi, je n'avais pas le temps de penser à Allah, Du matin au soir, je faisais ma richesse sans pensée pour ce moment. Aux ordres d'Allah, je n'ai point obéi, Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n'ai prié. Les "Ramadhan" venaient, les "Ramadhan" passaient, Mais toujours sans mon repentir. Le Hajj fut déjà Faraz sur moi, Mais de mon argent, je ne voulus point me départir. La charité, j'ignorais, Mais l'usure et l'intérêt, je m'en accaparais. Mes engagements, j'oubliais. L’administration, je craignais, De ma foi, j'avais honte. Le blâme des mécréants m’effrayait. La détresse de mes frères m’ennuyait. Les artifices de ce monde m'attiraient. Les mécréants, j'imitais, Le champagne et le vin, j'appréciais. Les femmes m'attiraient. Malheur sur moi! Ô ange, accorde-moi donc un sursis.
J'ai peur, dit l'ange, que ce moment soit le dernier de ta vie. Ne sais-tu pas, qu'à la mort, goûtera chaque âme ? Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé, Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussais. Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits. Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi. Au lieu de procréer des musulmans, Tu as fait de tes enfants des mécréants. Riches, mais si pauvres ! L'appel du muezzin, tu ignorais, Tout comme le Coran t'est étranger. Tes promesses ne furent jamais tenu, Et ton arme favorite était la calomnie. Tes employés, tu sous-payais, Et le fruit de leur travail, tu récoltais, Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin. Les malades tu fuyais la compagnie.
Ô ange de la mort, Je sais, j'ai honte Que n'ai-je reçu de ta part, Des signes, quelques avertissements, De cette mort si imminente ! Âme misérable, le Créateur y a pourvu. Point donc ne L'insulte, Il est parfait. Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle.
Tes cheveux blancs t'annonçaient le retour... Ta vue faiblissante t'annonçait le retour... Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour.. Ton échine recourbée t'annonçait le retour... Voilà des avertissements suffisants, Pour des gens qui réfléchissent ! Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.
Puisque le Coran tu as ignoré, Sache au moins alors, qu'il y était écrit Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité. Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné! Cesse de pleurnicher, O humain! Vers ton Créateur sera ton retour, Car ton âme je la prends maintenant. Le répit m'est interdit.
Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa. Son corps immobile, son visage éteint. Il semblait se reposer, du sommeil éternel. Son corps ne pouvait simplement plus exprimer La douleur alors toujours intense de l'âme qu'on arrache.
La vie, des fois, peut réserver des surprises, mais jamais la mort. Car enfin, chacun sait bien, qu'il est né... pour un jour, mourir
La souffrance de la mort :
Imagine que tu es terrassé par la mort. Tu n'émergeras de la terre que pour le Rassemblement devant ton Seigneur. Imagine que la mort vienne t'arracher à la vie. Tu es là agonisant, saisi de suffocations, en proie à de terribles vertiges, à cette obsédante angoisse, à cette anxiété mortelle.
L'ange commence alors à tirer ton âme à partir de tes pieds. Tu ressens la souffrance de cet arrachement de la plante de tes pieds. Cette extirpation, s'opérant par coups successifs, provoque l'agonie qui va arracher l'âme de toutes les parties de ton corps. Elle opère à partir de ta partie inférieure et remonte à ta partie supérieure jusqu'à ce que l'angoisse en toi parvienne à son paroxysme, que la souffrance de la mort envahisse la totalité de ton corps et que ton coeur, tourmenté et anxieux, attende la Notification de Dieu, à savoir celle de Sa colère ou de Son agrément. Tu sais déjà qu'il n'y aucun échappatoire pour toi : tu es astreint à entendre l'un ou l'autre des messages de l'ange chargé de s'emparer de ton âme.
Au moment où tu seras saisi par cette incessante angoisse et où tu ressentiras la souffrance de la mort avec ses vertiges enivrants, tu éprouveras alors une intense anxiété, en attendant l'un des deux verdicts de l'Annonce de ton Seigneur. Voilà que subitement tu verras la face de l'ange de la mort soit dans sa forme la plus agréable, soit dans son aspect le plus laid. Tu le regarderas tendre sa main vers ta bouche pour dégager ton âme de ton corps. Lorsque, au fond de toi, tu te sentiras avili, tu verras cette scène de tes yeux et tu verras le visage de l'ange de la mort. Ton coeur sera suspendu à l'Annonce, attendant laquelle des deux nouvelles te surprendra.
Quand tu entendras le ton de la voix de l'ange te dire: « Réjouis-toi, ô ami de Dieu, de l'agrément de Dieu et de Sa récompense. » ou bien « Réjouis-toi, ô ennemi de Dieu, de Sa colère et de Son châtiment ». Dès lors, tu auras la certitude de ta réussite et de ton succès. L’assurance s'établira alors dans ton coeur. Ton âme apaisée s'élancera vers Dieu. Ou bien tu auras la certitude de ta ruine et de ta perte. Après quoi, l'extrême désespoir s'emparera de ton cceur, ou la joie de l'espoir s'y installera, dès lors que le délai de ton existence en ce monde aura atteint son terme, que ta trace s'y sera effacée et que tu auras été transporté dans la Demeure des anciennes nations ayant vécu avant toi. | |
| | | | l'ange de la mort | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|