Forum Islam Aarifa
Forum Islam Aarifa
Forum Islam Aarifa
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Site francophone consacré à la connaissance de la religion musulmane, la culture et la civilisation islamiques.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Chers membres, pour une meilleure conduite du forum veuillez poster vos messages dans les sous-rubriques correspondants à votre sujet et au thème choisi. En cas de doute ou difficulté , nos modératrices sont à votre disposition. L'équipe Islam Aarifa vous remercie!
Retrouvez tous les derniers sujets ici
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

 

 Le bon choix

Aller en bas 
AuteurMessage
genna
3 Grades
3 Grades
genna


Féminin Nombre de messages : 875
Age : 45
Localisation : Corse
Loisirs : lecture, cuisine, jardinage
Date d'inscription : 17/01/2008

Le bon choix Empty
MessageSujet: Le bon choix   Le bon choix Empty2008-03-06, 19:06

:ezuizerueruy:




Le bon choix



Au Nom de Dieu, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux




Il était une fois un professeur de religion, nommé Nassir, qui aimait
beaucoup Dieu, Son Prophète et les musulmans. Il enseignait l’islam à
de jeunes garçons à la mosquée Al Nasr. Cette maison de Dieu était
située dans un quartier de croyants dans un pays non musulman.

Le bon choix Livre
Les étudiants aimaient beaucoup leur professeur qui leur enseignait à méditer le Noble Coran, les paroles du Prophète Le bon choix Saws
ainsi que sa vie et les incitait à pratiquer ce qu’ils apprenaient.
Nassir aimait faire réfléchir ses élèves afin de les amener à
comprendre par eux-mêmes ; ses paroles pénétraient les cœurs car
lui-même pratiquait ce qu’il disait...
Un jour, il demanda aux jeunes garçons d’écrire un texte ou un poème
sur Dieu Le Tout Puissant. Les élèves s’exécutèrent avec plaisir et
rendirent leurs écrits une semaine plus tard. Le professeur prit alors
les feuilles et rentra chez lui...

Après avoir terminé un travail, il se
mit à lire les textes rendus par les élèves. Certains parlaient de
l’amour qu’ils portaient à Dieu Le Très Haut ; d’autres de Sa
Création ; de Sa Puissance... Tout cela était très beau, enrichissant
et intéressant. Seule une poésie lui posait problème. Elle était d’un
jeune homme nommé Mansour. Le professeur avait beau la lire et la
relire, il trouvait qu’elle ne parlait pas de Dieu du tout, elle
parlait surtout du jeune homme. Intrigué, il téléphona à Mansour pour
lui demander de réécrire son poème en lui disant qu’il ne correspondait
pas au travail demandé.

L’élève accepta et lui remit une autre
poésie la semaine suivante... Arrivé chez lui, la même chose se
reproduisit. Nassir avait beau lire la poésie de Mansour, il ne sentait
pas du tout la présence du Très Haut dans cet écrit. Il se dit que ce
n’était pas normal, qu’il devait y avoir un problème. Il téléphona donc
à Mansour afin de le visiter, ce dernier accepta. Le rendez-vous fut
prit pour le lendemain. La nuit, le professeur eut un rêve, il vit un
des membres de la famille de Mansour, très connu pour sa piété, il ne
disait rien mais avait l’air très mécontent. Ce rêve venait-il
confirmer les doutes de Nassir au sujet de son élève ? La question
restait posée...

Le professeur se rendit chez son élève
qui l’emmena dans sa chambre. Une ambiance étrange émanait de la pièce
qui était encombrée de livres de littérature et de philosophie. Les
livres sur l’islam étaient eux en très petit nombre. Mansour fit
asseoir Nassir et une discussion s’ensuivit.

Le professeur dit : « Ecoute, tes deux
poèmes m’ont surpris. J’ai eu beau les lire, je n’y sens pas la
présence de Dieu L’Unique. Aurais-tu un problème avec ton cœur ? »
Mansour était gêné, il ne savait que dire mais Nassir avait tout
deviné, alors il lui dit : « Peut-être cela vient-il des livres qui se
trouvent ici ? Si tu passes trop de temps à les étudier en délaissant
la science islamique, il y aura un déséquilibre. N’oublie pas que tu
vis en pays non musulman, que ton école n’est pas islamique, tu dois
donc impérativement consacrer un peu de ton temps libre à t’instruire
dans ta religion. Il ne faudrait pas que tu délaisses le meilleur pour
le moins bon. »

L’élève demanda alors : « Doit-on se
borner à la science de l’islam et laisser les autres sciences ? »
Nassir répondit : « Je ne dis pas cela, l’islam a d’ailleurs besoin de
toutes les sciences utiles, mais pour ce qui est de ton cas, je vois
que tes études et tes lectures ont un effet négatif sur ton cœur.
Peut-être qu’une autre personne que toi, poursuivant les mêmes études,
n’aura pas de problèmes, chaque être est différent. Tu sais, il arrive
que certaines personnes perdent la foi à cause des poisons que
renferment certains livres qui ne sont pas si innocents qu’ils ne
paraissent... »

Mansour lui dit : « Des poisons ? Le mot n’est-il pas trop exagéré, de quoi s’agit-il ? »
Le professeur : « J’entends par là les idées dangereuses pour l’esprit
et pour la foi. Afin d’illustrer ma pensée, je dirai que beaucoup
d’écrivains, de philosophes non musulmans ne croient pas en Dieu, et ne
s’en cachent pas. Cela les regarde, mais quand il s’agit, pour eux, de
décrire les souffrances humaines, les injustices... voilà qu’ils s’en
prennent à Dieu. Je trouve illogique de s’attaquer à ce qu’on ne croit
pas n’est ce pas ? La souffrance humaine est pour un non croyant
révoltante et inacceptable car il pense n’avoir qu’une vie qui devrait,
pour lui, se dérouler dans le meilleur des mondes (terrestre) possible.
Nous, nous avons la clé du problème. En effet, Dieu nous a averti que
le monde d’ici-bas est un monde d’épreuves. Nous sommes ici pour un
temps limité et Dieu nous examine, tous nos actes sont enregistrés et
nous auront à en rendre compte au Jour Dernier. Notre Créateur nous
donne un mode de vie à suivre pour accéder au bonheur ici-bas et dans
l’au-delà, et ce sont les écarts à ce code qui engendrent les
injustices...
Bien sur, il y a aussi la mort et les maladies qui ne sont pas choses
faciles, mais elles font partie des épreuves et elles sont beaucoup
plus faciles à supporter pour un croyant car il connaît les récompenses
accordées par Dieu à ceux qui patientent. Prenons l’exemple de la
maladie, elle efface les péchés du croyant, nous rappelle notre
faiblesse, nous fait penser à la mort, elle est un remède contre la
fierté, etc. Même si on ne l’aime pas, elle est un bien pour nous.
De plus, étant donné que Dieu nous a enseigné que notre destin était
déjà écrit, pourquoi donc se révolter, au contraire, ce savoir nous
aide à accepter et supporter les épreuves plus facilement.
Dieu est Le Plus Juste des justes, ne l’oublions pas, même s’il y a des
choses que nous trouvons extérieurement insupportables, sachons que
Dieu sait et que nous, nous ne savons pas. Notre science est très très
limitée et ne nous permet pas de juger notre Créateur en raison de
notre ignorance, ceci est un des pièges du diable.
Celui qui commence à penser du mal sur Dieu s’engage sur le chemin de
l’égarement. Si un croyant pense toujours du bien sur Dieu, Le Tout
Puissant lui montrera la raison des choses qu’il n’avait pas comprises
auparavant, même si c’est après un certain temps. Ainsi sa foi
augmentera, son amour et sa confiance en Dieu aussi de même que sa
science. »

L’élève : « Je vous avoue que j’aime
lire ces livres car ils me permettent d’échapper à la réalité qui n’est
pas toujours facile à supporter. N’aurait-on pas le droit de se
détendre un peu ? »
Le professeur : « Je vous comprends parfaitement mais pour ce qui est
de vos livres, ils peuvent vous apprendre des choses mais également
vous induire en erreur. Par exemple, il en est beaucoup qui proposent
un bonheur à tout prix, ce qui est impossible et dangereux car cela
pousse la personne à suivre ses passions et tout ce qu’elle aime pour
atteindre ce bonheur illusoire. Cela développe un égoïsme qui détruit
tout sur son passage. D’ailleurs regarde le tournant que prennent les
sociétés modernes, c’est effrayant. Chacun pense à lui-même, même au
niveau familial. Le bonheur, pour beaucoup, c’est d’être riche, connu,
aimé.
Certains, peu scrupuleux, utiliseront n’importe quel moyen pour y
parvenir, même s’ils doivent utiliser des méthodes illicites, même si
c’est aux dépens des autres, ce qui compte c’est eux et personne
d’autre...
Je ne dis pas que tout le monde est ainsi mais le problème s’aggrave.
Pour ce qui est des écrivains qui proposent des modes de vie, des
idées, je pense qu’ils devraient être les premiers à les appliquer afin
d’être crédibles.
Mais la réalité est différente, on s’aperçoit que beaucoup d’auteurs,
anciens ou modernes, ont des vies à problèmes. Certains s’adonnent à
l’alcool, à la drogue, d’autres ont un très mauvais comportement envers
les femmes, d’autres encore sombrent dans la folie et certains se
suicident...
Si on compare cela avec la vie pure du Prophète Le bon choix Saws
on voit une nette différence. Lui, il pratiquait ce qu’il disait, il
était un Coran sur la Terre, un modèle à suivre valable jusqu’à la fin
des temps. Ses compagnons et beaucoup de musulmans des générations
suivantes ont pratiqué ses enseignements et se sont élevés très haut
dans le bon comportement, la pureté, car ce modèle est et reste
réaliste, il est conforme à la nature dont Dieu a créé l’homme.
En islam, le bonheur n’est pas une course aux passions et aux choses
éphémères mais il demande un effort. Prenons l’exemple du jeune,
lorsque tu romps ton jeune, tu es heureux, ce bonheur est le fruit d’un
effort. Si tu pries en te sentant très proche de Dieu, tu ressentiras
le bonheur dans ton cœur, pourtant tu as fait aussi un effort. C’est là
toute la différence. La notion de bonheur en islam demande un effort ;
effort de faire durer son couple ou facilité du divorce au détriment
des enfants ? Effort d’aider les autres ou facilité de ne penser qu’à
soi ? Effort de partager ou facilité de tout garder pour soi ? Et la
liste est longue... Mais n’oublions jamais que les bonnes actions
amènent le bonheur et la paix intérieure et que les péchés amènent la
souffrance et la gêne intérieure... »

L’élève : « Me conseillez-vous de faire un autre choix pour mes études ? »
Le professeur : « Si tu sens que tes études t’éloignent de Dieu, alors
oui. Si tu te sens assez fort pour continuer afin d’expliquer aux
autres les dangers de certaines idées, c’est à toi de voir. Fais la
prière de consultation et demande à ton Seigneur ce qui est bon pour
toi. »

Mansour : « Je suis heureux d’avoir pu
parler avec vous, je me sens beaucoup mieux. J’avais honte et je ne
savais que faire, je remercie Dieu d’avoir mis sur mon chemin quelqu’un
qui me comprenne sans me juger. C’est étrange, j’ai l’impression que
vous avez lu en moi alors que j’ai toujours pris soin de ne pas me
dévoiler. »


Nassir : « Te juger ? J’ai déjà assez à
faire avec mes propres défauts ! Je te comprends car moi aussi, lorsque
j’étais jeune, je suis tombé dans le piège de ces livres, mais Dieu,
dans Son infinie bonté, m’a montré le bon chemin et m’a fait comprendre
que beaucoup de mes idées n’étaient qu’illusions. J’ai donc préféré
laisser le moins bon derrière moi et me consacrer au meilleur. J’étais
dans le désert de l’ignorance, Dieu m’a guidé au puits de vérité et
depuis, je ne me lasse pas de m’y désaltérer et j’ai toujours soif d’en
savoir plus.
Pour ce qui est de lire en toi, c’est un peu exagéré, il suffit
d’observer, de réfléchir pour comprendre une personne. Les détails et
les signes nous donnent également énormément d’informations. Puis
lorsque l’on pratique ce que l’on sait, Dieu nous apprend ce que l’on
ignorait et accroît notre discernement. Que Dieu augmente ta foi, qu’Il
guérisse ton cœur et qu’Il te pardonne. »

Mansour suivit donc le conseil de son
professeur et fit la prière de consultation. La réponse lui vint sous
la forme du hadith du Prophète Le bon choix Saws
qui nous dit que le meilleur d’entre nous est celui qui apprend le
Coran et l’apprend aux autres. Il décida donc de réorienter ses études.
Il se mit donc à étudier le Coran et les sciences islamiques et
s’engagea de plein pied dans le combat pour l’ouverture d’écoles
islamiques dans les pays non musulmans car il avait si bien compris
qu’elles étaient une priorité absolue.

Son cœur, maintenant, ressentait la
douceur de la foi, il était enfin heureux, louange à Dieu. Il devint
professeur de religion et ne manquait jamais d’expliquer à ses élèves
le danger des fausses idées et les tentations qu’elles dissimulent. Il
remercia Dieu Le Tout Puissant d’avoir mis la bonne personne sur son
chemin, de l’avoir sauvé des pièges du diable et d’avoir purifié son
cœur...

Louange à Dieu, Seigneur des Mondes.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le bon choix
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Islam Aarifa :: Le coin detente: blagues, recits, contes, sagesse, ... :: blagues, insolite, contes, sagesse-
Sauter vers: