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 Où est permise la médisance

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AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Où est permise la médisance Empty
MessageSujet: Où est permise la médisance   Où est permise la médisance Empty2008-07-08, 03:02

Sache que la médisance
est permise dans un but sûr et légal qu'on ne peut atteindre que par elle. Cela
se présente dans les six cas suivants:


1. Pour dénoncer
quelqu'un auprès du prince, du juge ou autre personnage ayant le pouvoir de lui
donner justice de celui qui l'opprime, donc pour le dénoncer en disant: «Untel
m'a fait subir telle injustice».


2. Quand cette
médisance peut aider à faire cesser une action réprouvée ou à remettre sur le
droit chemin quelqu'un qui désobéit à Dieu. On dit alors à celui qu'on présume
capable de faire cesser cette action réprouvée: «Untel fait telle chose. Fais-lui
cesser ce comportement ! » ou autre
chose de ce genre. Il faut que son but réel en cela soit de mettre fin à une action
réprouvée. Quand ce •n’est pas cela son but réel, la médisance redevient
interdite.


3. Quand on demande un
avis de jurisprudence, on dit alors au jurisconsulte (Mufti): «Mon père a été
injuste avec moi, ou mon frère, ou mon épouse (ou mon époux) ou untel. A-t-il
le droit de le faire? et par quel moyen puis-je avoir justice de lui afin de
récupérer mon droit et de faire cesser son injustice?» ou quelque chose de
semblable. Cela est alors permis pour les besoins de la cause. Mais il est plus
sage et plus apprécié de dire: «Que dis-tu d'un homme, ou d'un individu, ou
d'un mari qui a fait telle chose?» Ainsi on atteint le même but sans désigner
une personne en particulier. Cependant il est permis de désigner cette personne
comme nous le mentionnerons dans le Hadith de Hind, si Dieu le Très-Haut veut.


4. Quand il s'agit de
prévenir les Musulmans d'un mal et de leur donner le bon conseil. Cela peut
avoir plusieurs aspects:


a) Le fait de dénoncer le peu de fiabilité de ceux qui
rapportent de faux Hadiths. Où le fait de dénoncer de faux témoins. Cela est
permis par l'unanimité des Musulmans. C'est même un devoir par nécessiter.


b) Le fait de prendre l'avis de quelqu'un sur un futur
gendre, ou un futur associé, ou quelqu'un à qui on doit confier un dépôt ou
avec qui on va négocier des affaires etc... ou quelqu'un qu'on va avoir comme
voisin. Celui à qui on demande son avis ne doit rien taire des défauts de la personne
en question, mais il doit les dévoiler dans le seul but de donner le bon
conseil.


c) Le fait de mettre en garde un étudiant qui va
régulièrement chez un innovateur ou un dévoyé pour s'instruire auprès de lui, à
cause du risque qu'il court auprès de lui. Mais il faut que le but visé soit
uniquement le désir sincère de donner le bon conseil. Or il arrive souvent qu’on
se trompe dans ce domaine et que c’est soit en réalité la jalousie qui pousse à
dire du mal de tel enseignant. Le Diable aussi met de la confusion dans
l'estimation des choses. Ainsi on croit donner le bon conseil alors qu'il n'en
est rien, Aussi doit-on faire bien attention à ces choses.


d) Le fait d'attirer l'attention du chef d'Etat sur
quelqu'un qu'il a chargé de l'administration d'une province sans qu'il en soit
digne ou bien par incapacité, ou pour mauvaise conduite, ou par manque de
perspicacité ou autre chose pareille. On doit attirer son attention pour qu'il
le destituée ! Le remplace par quelqu'un de plus compétent ou pour qu'il sache
ses défauts, le traite en conséquence et ne se laisse pas tromper par lui. Afin
aussi qu'il le rappelle à l'ordre ou le remplace par quelqu'un d'autre.


5. Il est permis de
médire de quelqu'un qui fait au grand jour des choses interdites, tels Ta
consommation du vin, ou la spoliation des biens des autres, ou le prélèvement
de taxes et l'institution d'impôts
injustes (autres que la Zakât) ou enfin les divers abus de pouvoir. Il est,
dans ce cas, permis de dénoncer ce qu'il a commis au grand jour sans pourtant
parler des défauts qu'il cache, à moins qu'une autre raison ne permette d'en
parler.


6. Quand quelqu'un a
pour surnom un défaut tels le trachomateux, ou le boiteux, le sourd, l'aveugle
etc... Il est permis dans ce cas de nommer cet homme par le défaut qui lui sert
de surnom. Mais si on peut l'identifier par autre chose, c'est préférable.
Voilà donc six cas où il est permis de médire de quelqu'un selon ce que disent
les savants et sur la plupart desquels ils sont unanimes. Ils se basent
d'ailleurs sur des Hadiths authentifiés et notoires dont voici quelques-uns:





1531. Selon 'Àîsha (das),
quelqu'un demanda la permission d'entrer auprès du Prophète (bsdl) qui dit: «Laissez-le entrer, quel
bien mauvais compagnon de tribu il est!» (ura)
Al Boukhàri se base sur ce Hadith pour autoriser à médire des
corrupteurs et des gens douteux.





1532. Selon elle encore, le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Je ne crois pas qu'untel
et untel connaissent quoi que ce soit de notre religion (il s'agissait en fait de
deux hypocrites bien connus)» (Rapporté par Al Boukhàri)





1533. Fàtima Bent Qays (das)
rapporte: «Je suis allée une fois dire au Prophète (bsdl): «Abou Al Jahm et Mou'àwiya sont
venus demander ma main». Le Messager de Dieu (bsdl)
lui dit: «Quand à Mou'àwiya, c'est un pauvre diable sans le sou, et
quant à Abou Al Jahm, il aime battre ses femmes (ou: il est tout le temps en
voyage)» (ura)





1534. Zeyd Ibn Arqam (das)
rapporte: «Nous sortîmes une fois avec le Messager de Dieu (bsdl) dans un voyage où les gens
connurent une grande disette, 'Abdullàh Ibn Oubey (surnommé à Médine la tête de
l'hypocrisie) dit: «Ne dépensez pas pour ceux qui sont avec le Messager de Dieu
jusqu'à ce qu'ils se dispersent loin de lui». Il dit encore: «Si nous
retournons à Médine, les plus puissants d'entre nous en sortiront sûrement les plus
méprisables (faisant allusion aux exilés de la Mecque)». Je suis allé voir le
Messager de Dieu (bsdl) pour l'en
informer. Il envoya quelqu'un demander des explications à 'Abdullâh Ibn Oubey
qui jura par tous ses dieux qu'il n'en avait rien fait. Les gens dirent: «Zeyd
a menti au Messager de Dieu (bsdl)». J'en
ressentis une grande peine jusqu'à ce que Dieu exalté fit descendre le chapitre
63 («Quand viennent à toi les Hypocrites.) Pour me donner raison. Puis le
Prophète (bsdl) appela les
Hypocrites pour qu'il prie Dieu de les absoudre mais ils tournèrent la tête en
signe de refus». (ura)





1535. Selon 'Âisha (das),
Hind, la femme de Abou Soufyân, dit au Prophète (bsdl): «Abou Soufyân est un grand avare. Il ne me donne pas
assez pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants, si ce n'est ce que
je lui prends à son insu». Il lui dit: «Prends juste ce qu'il faut pour vos
besoins, toi et tes enfants, selon la bonne coutume». (ura)


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