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 Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations

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ahmed
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ahmed


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MessageSujet: Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations   Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations Empty2006-08-04, 09:13

Le Moyen-Orient est une poudrière: les protagonistes attendent la moindre occasion pour faire feu, pour envoyer des bombes et des missiles sur l'ennemi. A l'origine des violences répétées, les prisonniers de guerre sont l'un des points névralgiques d'Israël. Les partisans palestiniens et libanais savent bien que la détention d'un soldat ou d'un civil israélien est soit source de conflit, soit un atout précieux dans les échanges de prisonniers. Les nombreuses négociations passées vérifient ce propos, notamment l'échange de 1.150 Arabes, pour la plupart palestiniens, contre trois Israéliens en 1985; de 123 Libanais contre les dépouilles de deux soldats israéliens en 1996; et de 433 Palestiniens et autres prisonniers contre un homme d'affaires et les dépouilles de trois soldats israéliens en 2004.

Ce stratagème a précipité la reprise de la violence en juin dernier, lorsque les Palestiniens creusèrent un tunnel sous la barrière de Gaza et lancèrent l'assaut sur quelques soldats israéliens, faisant deux morts et un prisonnier. Leur proposition de libérer le soldat en échange de 95 femmes et 313 enfants, parmi les quelque 10.000 Arabes détenus dans les prisons israéliennes, fut rejetée par Israël qui attaqua Gaza pour tenter de libérer le soldat et de mettre fin aux attaques à la roquette à son encontre. Les dégâts consécutifs réconcilièrent les factions palestiniennes belligérantes avec le monde arabe.

Les activistes du Hezbollah présents au Sud-Liban tuèrent alors trois soldats israéliens, en capturèrent deux autres et exigèrent le retrait d'Israël des territoires litigieux, ainsi que l'échange de quelques-uns des milliers de Libanais incarcérés. Avec l'appui des Américains, une pluie de bombes et de missiles israéliens s'abattit sur le Liban. Les roquettes du Hezbollah, frappèrent le nord d'Israël peu de temps après.

il est inhumain et plus néfaste que bénéfique de punir des populations civiles dans l'espoir irrationnel de rendre le Hamas et le Hezbollah responsables, d'une manière ou d'une autre, de la riposte dévastatrice. Au lieu de cela, une grande partie du monde arabe et du reste du monde s'est ralliée à ces groupes au moment même où les critiques envers Israël et les Etats-Unis s'intensifient.

Israël a tardivement annoncé, mais n'a pas mis à exécution, l'interruption de deux jours des bombardements au Liban, suite à la condamnation mondiale de l'attaque aérienne du village de Cana, qui a fait 57 victimes civiles - rappelant les 106 victimes tuées dans les mêmes conditions dix ans plus tôt. Comme ce fut le cas à l'époque, de «profonds regrets» sont exprimés, la promesse est faite de mener une «enquête immédiate» et l'on se justifie en précisant que des tracts avaient été lâchés d'avion avant le drame pour prévenir les familles de la région de quitter leurs foyers.

Il est urgent pour le Liban que les attaques israéliennes cessent, que ses forces militaires régulières prennent le contrôle de la partie sud du pays, que le Hezbollah mette un terme à ses agissements en tant que force de combat séparée, et que les prochaines attaques contre Israël soient évitées. Pour sa part, Israël doit se retirer de tous les territoires libanais, y compris des Fermes de Chebaa, et relâcher les prisonniers ennemis. Le Premier ministre Ehud Olmert a cependant exclu tout cessez-le-feu.

Ces attentes sont ambitieuses, pourtant, même si le Conseil de sécurité des Nations unies adopte et met en oeuvre une résolution pour aboutir à cette solution éventuelle, il ne fera qu'apporter une aide palliative et temporaire. Le conflit qui fait rage s'inscrit, hélas!, dans le cycle inexorable de la violence engendrée par l'absence de compromis total au Moyen-Orient et exacerbée par l'absence inouïe de véritables efforts de paix pendant six ans.

Les dirigeants des deux camps ne tiennent pas compte des fortes majorités qui ont soif de paix, permettant ainsi à la violence des extrémistes de contrecarrer toutes les initiatives visant à établir un consensus politique. Les Israéliens traumatisés se raccrochent au faux espoir que leur vie sera plus en sécurité grâce aux retraits unilatéraux progressifs des territoires occupés, tandis que les Palestiniens voient les territoires qui leur restent réduits à rien de plus qu'à des «dépotoirs humains» encerclés par une «barrière de sécurité» provocatrice qui n'apporte ni sécurité ni stabilité et est à la fois source d'embarras pour les alliés d'Israël.

Les paramètres d'un accord durable s'appuyant sur la solution des deux Etats sont en général bien connus.

Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations unies, c'est-à-dire la politique américaine officielle et la voie à suivre préconisée par la communauté internationale, en occupant les terres arabes et en oppressant les Palestiniens, une paix robuste et permanente n'est pas envisageable pour les peuples de cette région déchirée. Excepté en cas de commun accord sur des modifications, les frontières israéliennes officielles d'avant 1967 doivent être respectées. Comme c'était le cas pour les précédents gouvernements depuis la fondation d'Israël, les responsables politiques des Etats-Unis doivent être en première ligne pour atteindre ce but longtemps retardé.

Mais l'étrange politique du gouvernement américain entrave les progrès: elle n'élargira le dialogue sur les questions controversées qu'en récompense d'un comportement servile, et refusera ce dialogue à tous ceux qui rejettent les déclarations américaines. Il sera nécessaire de traiter directement avec l'Organisation de libération de la Palestine ou avec les autorités palestiniennes et le gouvernement de Damas si des accords solides sont négociés. Un arc d'une instabilité encore plus importante, allant de Jérusalem à Beyrouth, Damas, Bagdad et Téhéran, risque de se former si l'on ne s'emploie pas à résoudre les problèmes en général et à s'adresser aux chefs de file en particulier.

Les populations du Moyen-Orient méritent la paix et la justice, et c'est à nous, à la communauté internationale, de nous mobiliser pour leur apporter notre soutien.
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ahmed
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ahmed


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MessageSujet: Re: Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations   Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations Empty2006-08-09, 13:12

En se fixant des objectifs impossibles sur trois fronts - Irak, Palestine, Liban -, les États-Unis et Israël se sont condamnés à un cuisant échec.

Sage conseil à des dirigeants politiques têtus, l’ancien secrétaire britannique à la Défense Denis Healey avait coutume de dire : « Quand vous êtes dans un trou, arrêtez de creuser ! » Les États-Unis et Israël sont dans un trou profond et dangereux. Il faut qu’ils « arrêtent de creuser » de toute urgence avant que le trou ne les engloutisse. Ils se battent, et sont en train de perdre, sur trois fronts : l’Irak, le Liban et la Palestine. Il semble que cela ne suffise pas pour les plus insensés et les plus hystériques d’entre eux, qui réclament à grands cris que l’on étende la guerre à la Syrie et à l’Iran, et à l’ensemble de ce qu’ils appellent le « monde islamo-fasciste ». Israël affirme qu’il n’est pas impliqué dans la guerre en Irak. Mais, en fait, il participe autant à ce conflit que les États-Unis participent actuellement aux guerres du Liban et de Palestine. Israël a pris part à la planification stratégique de la guerre en Irak, qui avait pour objectif d’écarter toute menace à l’Est. Ses amis néoconservateurs de Washington ont poussé l’Amérique à se battre et fabriqué les faux renseignements qui ont persuadé un président crédule qu’écraser l’Irak était nécessaire à la sécurité de l’Amérique.
Trois ans plus tard, les États-Unis sont enfoncés jusqu’au cou dans le bourbier irakien, dépensent des milliards de dollars et perdent des hommes au rythme de un par jour, mais n’ont ni le bon sens ni la volonté de sortir du trou. Les guerres d’Irak, de Palestine et du Liban sont entremêlées ; les bavures américaines en Irak fournissent à Israël le modèle d’une violence aveugle contre les civils et de manquements aux règles du droit humanitaire international. Israël ne fait que mettre ses pas dans ceux des États-Unis. Quand la superpuissance mondiale crée les conditions de l’anarchie mondiale en détruisant l’équilibre des pouvoirs du système international, de moindres puissances se sentent libres de les imiter. Les idéologues pro-israéliens de Washington sont apparemment motivés par l’utopie selon laquelle l’ensemble du Moyen-Orient peut être restructuré par la force militaire conformément aux intérêts américains et israéliens - et le président, obnubilé par les élections de la mi-mandat en novembre, est trop entêté et trop ignorant pour couper court à cette folie.

Les guerres du Liban et de Palestine sont des guerres israélo-américaines, planifiées en commun et menées dans une étroite coordination stratégique. Les Israéliens se battent sur le terrain, tandis que les États-Unis apportent le financement, les armes et la couverture politique et diplomatique. Ils ont retardé un cessez-le-feu pour donner à Israël le temps de « finir le travail ».

Mais les guerres ne prennent pas le chemin qu’ils souhaitent. Au Liban comme à Gaza, Israël a pu remporter quelques succès tactiques, mais une victoire stratégique est presque à coup sûr impossible. Le Hezbollah et le Hamas ne sont pas des armées conventionnelles qui peuvent être exterminées sur le champ de bataille, ni des « organisations terroristes » qui n’ont aucun titre à faire valoir pour être reconnues ou respectées. Ce sont des mouvements de résistance nationale profondément implantés dans la population locale qu’ils représentent, et dont ils cherchent à défendre les droits et la vie contre les agressions répétées d’Israël.

Au Liban, le but de guerre immédiat d’Israël semble être de chasser le Hezbollah et la population locale d’une bande de 30 kilomètres de profondeur jusqu’au fleuve Litani, dans l’espoir qu’une force internationale viendra ensuite désarmer le Hezbollah et protéger Israël de nouvelles attaques des roquettes. C’est du rêve.

Occuper le Sud-Liban ne mettra pas les forces israéliennes à l’abri de nouvelles attaques de guérilla - comme celles qui les ont contraintes à se retirer en 2000 -, et aucun pays n’enverra de troupes pour se battre contre le Hezbollah pour le compte d’Israël. Comme la France l’a indiqué clairement, une force internationale ne peut être déployée qu’avec le consentement de toutes les parties, Hezbollah compris, et seulement lorsque la paix sera rétablie. Pour l’instant, des villages du Sud-Liban sont dévastés par d’intenses bombardements, et leurs habitants paniqués fuient vers le nord quand ils le peuvent - s’ils n’ont pas été tués et enfouis sous les décombres de leurs maisons.

Le coût moral et politique pour Israël de ce nettoyage ethnique et de ce terrorisme d’État est énorme. Le mépris d’Israël pour la vie des Arabes et pour les lois de la guerre a entamé la légitimité qu’il avait réussi à acquérir au cours de ses brèves cinquante-huit années d’existence. Des milliers et, peut-être, des dizaines de milliers d’Arabes scandalisés et radicalisés brûlent d’envie de l’attaquer.

Ici, on touche à la contradiction fondamentale de la politique d’Israël. En cherchant à rétablir sa capacité de dissuasion par des moyens brutaux - en réclamant la liberté d’attaquer ses ennemis tout en leur refusant la liberté de riposter -, Israël a créé une armée d’ennemis assoiffés de vengeance. Sa vulnérabilité face à la guerre asymétrique sera aggravée, et non pas réduite, par ses impitoyables campagnes sur les deux fronts.

L’objectif plus large des États-Unis et d’Israël de détruire le Hezbollah et d’éliminer toute trace d’influence syrienne ou iranienne au Liban est une autre folie inaccessible, qui ne tient pas face aux réalités locales. Pour des raisons historiques, confessionnelles et sociales, du fait d’un réseau serré de liens familiaux et autres, et du fait d’intérêts communs, à la fois stratégiques et sécuritaires, la Syrie et l’Iran auront toujours au Liban une influence beaucoup plus grande que celle qu’Israël ou les États-Unis peuvent espérer se ménager.

Quelles que soient les surprises militaires que peuvent nous réserver la prochaine ou les deux prochaines semaines, il est déjà évident que la haine qu’inspire Israël ou la désillusion que représente l’Amérique ne connaîtront pas de limites, et que le Hezbollah ressortira renforcé de la bataille. En se fixant des objectifs impossibles, Israël et les États-Unis se sont condamnés à l’échec.

Les États-Unis se trouvent aujourd’hui à un important carrefour dans leurs relations avec le monde arabe. S’enfonceront-ils davantage dans l’agression ou bien peuvent-ils avoir la sagesse de corriger le tir ? À Washington, il ne manque pas d’hommes d’expérience qui savent ce qu’il faut faire - des hommes comme Brent Scowcroft, le conseiller à la sécurité nationale des présidents Gerald Ford et George Bush senior, et Zbigniew Brzezinski, le conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter -, mais leur voix ne franchit pas les portes de la Maison Blanche.

La « guerre mondiale contre le terrorisme » de Bush junior et son soutien inconditionnel à Israël lui ont valu une foule d’ennemis. Aucun président américain des temps modernes n’a fait l’objet de commentaires plus désobligeants. Les États-Unis ne semblent même pas capables de tenir leur protégé israélien, comme la secrétaire d’État Condoleezza Rice l’a appris à ses dépens l’autre semaine. Elle avait cru que le Premier ministre israélien Ehoud Olmert lui avait promis un cessez-le-feu de quarante-huit heures, mais Israël a continué ses bombardements comme si de rien n’était. Elle a déclaré à Shimon Pérès, le vice-Premier ministre, qu’un cessez-le-feu pouvait être appliqué en quelques jours, mais il l’a contredite publiquement en affirmant qu’Israël avait besoin de semaines. Et où en est le « leadership mondial » de l’Amérique ? Il a été balayé par ce que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé une « culture de la violence ».

Le choix devant lequel se trouve le président George W. Bush est clair et net : ou bien continuer à soutenir les guerres désastreuses menées par Israël au Liban et en Palestine, et peut-être même étendre le conflit à l’Iran et à la Syrie, ou bien mettre un terme à cette folie et être un apôtre de la paix. C’est pour lui la seule chance d’éviter que sa présidence ne soit un échec. Il doit mettre le poids énorme de l’Amérique et son prestige personnel derrière la quête d’un règlement régional global. C’est possible, et il a du temps devant lui. Mais, pour réussir, il devra se débarrasser vite et bien des conseillers qui ont mis l’Amérique en péril.

Il faut s’attaquer de front et simultanément aux problèmes de la région, car ils sont tous liés.

- Le conflit israélo-palestinien doit être réglé par la création d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967.

- Le conflit israélo-syrien doit être réglé par la restitution du Golan à la Syrie.

- Le Liban doit être reconstruit grâce à un apport massif d’aide et de garanties internationales sur sa sécurité.

- Les États-Unis doivent engager le dialogue avec l’Iran avec pour objectif une reprise des relations diplomatiques et une reconnaissance de ses intérêts régionaux et de ses craintes.

- Israël doit renoncer à sa vaine ambition de dominer militairement la région et, au contraire, en sécurité dans ses frontières de 1967, conclure avec tous les pays arabes des traités de paix fondés sur un respect mutuel et le principe de bon voisinage.

Cette vision utopique est-elle un rêve impossible ? Pour l’instant, en tout cas, les massacres continuent, et tout le monde est perdant.
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soukayna
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soukayna


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MessageSujet: Re: Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations   Tant qu'Israël violera les résolutions majeures des Nations Empty2006-08-27, 00:09

salam alikoum

Mon cher frère, il y a le rêve et la réalité
le rêve des sionnistes est de créer le grand israel et pour ce faire, il faut supprimer les arabes, les musulmans.

la réalité est que ces sionnistes sont tombés sur un os de taille. les musulmans ne sont pas des lâches ni des traites. Une poignée d'hommes leur tiend tête depuis des années et ce, malgré toutes les armes sofistiquées qu'ils détiennent.

"Ils ouardisent et J'ouardise"

salam alikoum

VIVE L'ISLAM - VIVE LES MUSULMANS
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