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| réaction sur le discourt du pape | |
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selon vous le discourt du pape est -il intentionnel? | oui | | 86% | [ 6 ] | non | | 14% | [ 1 ] |
| Total des votes : 7 | | |
| Auteur | Message |
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ahmed 2 Grades
Nombre de messages : 197 Age : 64 Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: réaction sur le discourt du pape 2006-09-16, 06:58 | |
| La colère ne retombe pas Le Vatican peine à calmer la situation après les propos de Benoît XVI sur l'islam. Des responsables politiques et religieux du monde musulman réclament plus qu'une clarification : des excuses. Des manifestations ont eu lieu, laissant craindre une crise similaire à celle des caricatures de Mohamed(saws) il y a un an.
Le communiqué publié jeudi soir par le Vatican, quelques heures à peine après le retour de Bavière du souverain pontife, n'a pas suffi. Le pape « n'avait pas l'intention de se livrer à une étude approfondie sur le jihad et sur la pensée musulmane dans ce domaine, et encore moins d'offenser la sensibilité des croyants musulmans », avait déclaré le père Lombardi, nouveau directeur de la salle de presse. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, le Français Mgr Dominique Mamberti, nommé hier par le pape (voir encadré), est intervenu à son tour : « Le pape Benoît XVI l'a dit et répété, la question du dialogue entre les cultures et les religions est une des questions cruciales de ce temps ». Dans le Corriere della Sera, le cardinal Paul Poupard, en charge du dialogue interreligieux au Vatican, a appelé « les amis musulmans de bonne volonté » à lire le discours du pape « en entier » avant de se prononcer.
« Benoît XVI a, en fait, violé un tabou »
Mais pour le sociologue des religions italien Renzo Guolo, « en parlant du prophète mohamed (saws)et des sourates coraniques, Benoît XVI a, en fait, violé un tabou. Les religions peuvent parler entre elles d'éthique, de paix, de famille ou de la sécularisation contre laquelle elles voudraient faire front commun, mais jamais des dogmes ou des textes sacrés d'autrui », sous peine de provoquer « un immédiat réflexe identitaire ». De fait, les demandes d'excuses affluent du monde musulman. Le Parlement pakistanais a adopté une résolution demandant au pape de retirer ses propos, alors que le ministère des Affaires étrangères dénonçait l'« ignorance » du souverain pontife. La Jordanie a demandé des explications « immédiates ». L'Association des oulémas musulmans algériens a dénoncé des propos qui « vont à l'encontre de la ligne tracée par son prédécesseur ». Dans les territoires palestiniens, le Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh a appelé le pape à « cesser de porter atteinte » à l'islam. Une grenade a été lancée devant un bureau d'une association de jeunesse chrétienne à Gaza, où des manifestations ont eu lieu. Les monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe ont réclamé des excuses personnelles du pape. « Les musulmans de par le monde ont réagi et vont réagir comme il faut », a averti le conservateur iranien Ahmad Khatami dans son prêche à Téhéran. Parmi beaucoup d'autres réactions encore... En Europe aussi, les communautés musulmanes continuent de réclamer une mise au point du pape. La chancelière Angela Merkel prend quand même la défense de son compatriote qui a parlé sur le sol allemand. « Celui qui critique le pape méconnaît l'intention de son discours qui était d'inviter au dialogue entre les religions », dit-elle au Bild d'aujourd'hui.
Un an après l'affaire des caricatures, et quelques jours avant le ramadan L'affaire fait craindre une répétition des manifestations violentes qui avaient suivi la publication en septembre 2005 au Danemark de caricatures du prophète mohamed (saws). « Certains médias arabes ouvrent tous leurs journaux sur ce sujet », constate Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes. Des parlements pourraient faire comme celui du Pakistan, « pour ne pas être accusés d'être des non musulmans », dit M. Basbous. « Je ne pense pas que des excuses suffiraient à calmer la colère », estime Emad Gad, analyste du centre Al-Ahram pour les études stratégiques et politiques. « Si le pape demande pardon, cela sera considéré soit comme insuffisant, soit comme une victoire contre lui, les deux scénarios sont mauvais ». Et ce alors que le ramadan, le mois de jeûne sacré, doit commencer le 23 ou 24 septembre. « Un tel discours peut être mis à profit par des extrémistes », note Emad Gad. Le prochain rendez-vous du pape avec les fidèles est prévu demain lors de la prière de l'Angélus. Son homélie sera particulièrement suivie. | |
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