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| AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS | |
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Invité Invité
| Sujet: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2006-09-27, 21:19 | |
| Vendredi, le projet d'ouverture de l'établissement scolaire musulman Al-Kindi, à Décines (Rhône) près de Lyon, a de nouveau essuyé un refus. Le Conseil académique de l'Education nationale (CAEN) a émis un jugement défavorable.
Confirmation de l'opposition Le Conseil académique de l'éducation Nationale (CAEN), réuni vendredi en formation contentieuse et disciplinaire, a confirmé l'opposition à l'ouverture du collège-lycée musulman Al-Kindi à Décines (Rhône) formulée par le recteur de l'académie de Lyon le 30 août dernier.
Le CAEN "a en effet jugé que le porteur du projet, s'acquittant déjà d'un service complet de professeur de lycée professionnel, ne pouvait assurer la responsabilité effective de l'établissement", a précisé le rectorat dans un communiqué.
Après un premier refus, le CAEN est immédiatement saisi.
Le CAEN, présidé par le recteur, comporte également 12 membres de l'enseignement public ou privé ainsi que des inspecteurs d'académie. Il est obligatoirement consulté sur les ouvertures ou extensions de collèges et lycées.
C'est une injustice Le recteur de l'académie de Lyon Alain Morvan s'était opposé officiellement à l'ouverture de l'établissement pour des raisons de sécurité (présence d'une conduite à gaz haute pression à proximité de l'établissement) et juridiques Lyon le 30 août dernier.
Le futur directeur du groupe scolaire avait en effet démissionné quelques jours avant la décision du recteur, invoquant des "problèmes d'organisation" avec les promoteurs du projet. Mais ces derniers ont indiqués que le directeur souhaitait garder sa fonction de façon bénévole.
Le vice-président de l'association "Al-Kindi", Hakim Chergui, a indiqué qu'il allait demander à être reçu par le ministère de l'Education nationale et qu'il utiliserait toutes les voies de recours possibles. "C'est une injustice", a-t-il dit à propos de la décision.
Dans les jours prochains, l'association Al-Kindi devrait donc saisir le Conseil supérieur de l'Education nationale, qui aura à son tour un mois pour statuer sur la décision |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2006-09-27, 21:25 | |
| Al Kindi : le premier collège-lycée musulman de France
L’établissement AL KINDI est né d’une rencontre et d’une union. Celle de militants associatifs de terrain musulmans, d’écoles de pensée et de paysages pluriels, tous concernés par des problématiques de l’enseignement et de l’éducation ainsi que par l’avenir des générations futures et l’apport de l’islam au bien-être de la société actuelle.
L’établissement AL KINDI se fonde sur une dynamique. Celle de former les citoyens et citoyennes de demain, dans un cadre pluriel où la pratique spirituelle est libre. Il vise à leur fournir les instruments de leurs réussites futures à travers l’intégration dans les établissements supérieurs (grandes écoles, universités, Instituts) et dans le monde professionnel.
L’établissement AL KINDI s’est constitué sur une ambition. Celle de s’attribuer les moyens, humains, matériels et scientifiques en vue de réaliser ses objectifs. C’est dans cette optique que nous nous sommes dotés d’un bâtiment, moderne, fonctionnel et central et que nous nous sommes entourés de personnalités d’horizons divers, ayant en commun une solide culture de la réussite académique et professionnelle : médecins, professeurs, chirurgiens, scientifiques, qui ont su concilier la spiritualité et les exigences académiques.
L’établissement AL KINDI a un leitmotiv, une seule visée : l’excellence. Il s’agit bel et bien de relever le défi de l’éducation et du savoir dans la fidélité des enseignements de l’islam relatifs à l’apprentissage de la science et de la vie. Ainsi, sur la base du programme de l’éducation nationale, qui demeure l’un des tous meilleurs au monde, en dépit de ses difficultés croissantes que nous analysons plus loin, l’accent sera mis sur le travail individuel, l’effort permanent et la solidarité (préparations communes, travaux de groupe, activités de recherches, multimédia…). De même, une importance particulière sera accordée à l’ouverture sur le monde et l’apprentissage des langues. Des cours d’arabe, d’anglais, de japonais, de chinois et de turc sont déjà programmés pour nos futurs élèves. Il en va de même pour une approche de l’audiovisuel et de la communication liée au savoir. |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2006-10-01, 20:21 | |
| Les établissements scolaires musulmans peinent à voir le jour
Le Rhône compte presque 200 écoles, une centaine de collèges et lycées catholiques, plusieurs établissements juifs et aucun établissement musulman. Pourquoi ? Le Grand Débat Le Progrès/TLM ce soir à 21h tentera de répondre à cette question
Le collège-lycée Al Kindi de Décines devait devenir le plus important lycée musulman de France. Mais fin août, le recteur s'oppose à son ouverture (voir ci-dessous). Dès le lendemain, Nazir Hakim, président d'Al Kindi, adresse un courrier au ministre de l'Education nationale pour dénoncer « une décision inique et discriminatoire ». Plusieurs associations signent une pétition. Azzedine Gaci, le président du Conseil régional du culte musulman (1) s'insurge. « Ce traitement d'exception est vécu comme une injustice. Nous ne comprenons pas pourquoi nos dossiers posent automatiquement problème ». Pourtant, la quasi-absence d'établissements musulmans ne peut s'expliquer par un blocage systématique de l'administration. Elle tient d'abord à une faible demande d'ouverture. « La difficulté est d'abord financière » note Dominique Borne, président de l'Institut européen des sciences des religions. Les musulmans, en majorité issus d'une immigration ouvrière, relativement récente, ne disposent pas du même patrimoine que les catholiques. Or, avant d'obtenir un contrat d'association avec l'Etat, tout établissement doit fonctionner au moins cinq ans en prenant en charge le salaire de ses enseignants. Didier Leschi, chef du bureau central des cultes au ministère de l'Intérieur, relève également « la difficulté des responsables musulmans à monter un projet sur le plan administratif » ce qui est, remarque-t-il « également le cas pour construire des lieux de culte ». Ces deux spécialistes de la question admettent pour autant d'autres résistances. « Les mentalités sont encore peu habituées au pluralisme religieux. Pendant très longtemps, l'Islam a été occulté. C'était l'Islam des caves ou des garages » rappelle Dominique Borne. « Il y a souvent une réticence des partenaires éducatifs à l'ouverture de lycée privé à caractère propre musulman. On confond encore écoles coraniques - l'équivalent du catéchisme - et les établissements privés musulmans qui appliquent les programmes scolaires, et qui sont contrôlés par l'Etat » regrette Didier Leschi en rappelant que le lycée de Lille s'était heurté à un avis défavorable de l'Education nationale, avant d'ouvrir en 2003. Pression d'une partie des familles musulmanes qui veulent « leur » enseignement privé, nouvelle place de l'Islam dans des revendications identitaires, loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l'école publique Différents éléments se conjuguent pour favoriser une nouvelle demande. « Celle-ci montre une volonté d'intégration, un enracinement dans la société française » estime Dominique Borne. « Dans les procédures administratives d'ouverture, comme dans les demandes de contrat avec l'Etat, il importe de traiter les responsables associatifs musulmans comme on traite les autres responsables » rappelle le Didier Leschi.
Muriel Florin mflorin@leprogres.fr
(1) Tendance UOIF, soit un islam conservateur, comme Nazir Hakim (2) Un seul sous contrat à la Réunion, deux hors contrat à Lille et Aubervilliers.
Un dossier à rebondissements Prévoyant d'abord 500 élèves, les responsables d'Al Kindi rencontrent le maire de Décines fin octobre. Celui-ci, fervent partisan de l'enseignement public, ne cache pas son opposition. Le lycée doit s'installer dans les locaux de l'entreprise ABB, fabriquant de moteurs. La pollution des sols pose déjà question. Début juin, vu les délais pour obtenir le permis de construire, et compte tenu de la présence immédiate d'une conduite de gaz, qui interdit l'ouverture à 500 élèves, l'association s'oriente vers un projet plus modeste, dans les locaux de la mosquée. Le recteur refuse pour raison d'hygiène. Al Kindi se rabat sur un effectif maximum de 150, pour bénéficier de normes plus souples, toujours dans les locaux d'ABB. Zoubir Meddour, le futur directeur, dépose une demande d'ouverture le 31 juillet auprès du rectorat. Fin août, le recteur de l'académie de Lyon Alain Morvan fait savoir dans la presse qu'il n'est pas favorable au projet, à cause de la pollution des sols, et la présence d'une conduite de gaz mal clôturée. Al Kindi rétorque par des expertises qui montrent que l'air ambiant est exempte de pollution et par le feu vert donné par GDF. Le 31 août à 18 heures, soit la dernière limite du délai imparti, Alain Morvan annonce officiellement son opposition, mais pour une raison inattendue : « le dossier est caduc » car Zoubir Meddour, qui est lui-même enseignant dans un lycée public, a demandé au rectorat l'annulation de son congé sabbatique. Dans son courrier, il évoque des différends avec Al Kindi, qui n'est alors pas informée de sa démarche Le lendemain, l'ex-futur directeur dément avoir démissionné et indique, dans un courrier recommandé au rectorat, qu'il souhaite assumer la direction d'Al Kindi bénévolement. Demain, le Conseil académique de l'éducation nationale confirmera, ou non, l'avis du recteur. | |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2006-10-01, 20:23 | |
| LYON, 28 sept 2006 (AFP) - La communauté musulmane de Lyon, piquée au vif par le refus du rectorat d'autoriser l'ouverture d'un collège-lycée musulman à Décines (Rhône), commence à se mobiliser pour dire "non à la discrimination". Mercredi soir, après la rupture du jeûne du ramadan, une vingtaine de ses membres parmi les plus éminents, se sont retrouvés dans les locaux de l'école Al-Kindi, baptisée ainsi du nom d'un savant arabe. "Pour une fois, nous sommes tous réunis", note Azzedine Gaci, président du Conseil régional du culte musulman de Rhône-Alpes (UOIF). "Il n'y a pas d'associations, de courants... à défendre. On est là pour l'école", dit-il. Selon lui, si les musulmans se serrent les coudes, c'est parce qu'ils se sont sentis "humiliés" par le refus du recteur. "On a l'impression qu'à chaque fois qu'on propose quelque chose, c'est systématiquement non", regrette-t-il. A ses côtés, Kamel Kabtane, recteur de la Grande mosquée de Lyon, confirme qu'à la mosquée, "les gens parlent beaucoup du projet". "Ils nous posent des questions et expriment un fort sentiment d'injustice", dit-il. Quant à Abdelkader Bendidi, recteur de la mosquée de Saint-Fons (Rhône), il raconte que les pratiquants commencent à s'approprier l'école: "ils ne disent plus le lycée musulman, mais +notre lycée+!" Pour montrer la solidarité de la communauté, un comité de soutien ad hoc a décidé d'organiser un sit-in devant le rectorat, jeudi prochain, avec comme mot d'ordre "Non à l'arbitraire". Une journée "Ecole ouverte" est également à l'agenda pour le mercredi 11 octobre. "Les professeurs donneront des cours aux élèves qui s'étaient inscrits", explique Hakim Chergui, vice-président de l'association Al-Kindi, porteuse du projet. Si l'école avait obtenu l'accord du rectorat, elle aurait pu ouvrir à la rentrée et devenir, avec ses 140 élèves, la plus grande de France, devant le lycée musulman de Lille. Mais à la fin août, le futur directeur de l'établissement, Zoubir Meddour, par ailleurs professeur dans un lycée professionnel, a écrit au recteur pour lui demander d'annuler sa demande de mise en disponibilité de l'éducation nationale. Il a expliqué ensuite souhaiter assurer la direction de l'établissement bénévolement mais continuer à enseigner dans le public. Le recteur Alain Morvan, puis le Conseil académique de l'éducation nationale (CAEN), ont refusé cette formule, et estimé que l'école n'avait plus de "direction effective". "Dans le code de l'Education, il n'y a rien sur la direction des établissements privés", assure pour sa part Hakim Chergui. "Derrière les arguments techniques, se cache une posture idéologique", estime le représentant d'Al-Kindi, qui va faire appel du refus devant le Conseil supérieur de l'éducation nationale. D'ici à ce qu'il se réunisse, M. Meddour compte faire une nouvelle demande de mise en disponibilité. "Comme ça, le recteur sera placé devant ses responsabilités : s'il refuse, on saura qu'il ne veut pas de nous", relève Hakim Chergui. | |
| | | Aarifa 3 Grades
Nombre de messages : 350 Age : 36 Date d'inscription : 06/05/2006
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2006-10-07, 10:46 | |
| Salamaleykoum wa rahmetoullah wa barakatou Après le sitting de jeudi 05octobre, un autre sera organisé mercredi11octobre à 14h devant le rectorat. salamaleykoum wa rahmetoullah wa barakatou | |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Lycée musulman près de Lyon: ouverture partielle annoncée po 2007-02-19, 13:46 | |
| L'association Al-Kindi, qui a construit un collège-lycée musulman à Décines (Rhône), a annoncé dimanche soir une ouverture partielle de l'établissement le 5 mars prochain, à l'issue d'une réunion entre direction et familles, a indiqué l'avocat de l'association, Me Gilles Devers.
"Ce qui a été évoqué, c'est une rentrée partielle pour les classes de 6e, 5e et 4e avec une date de rentrée, annoncée ce soir (dimanche), au 5 mars", a déclaré à l'AFP Me Devers, joint par téléphone.
"Ce qui a été demandé, c'est que toutes les familles viennent la semaine prochaine confirmer les inscriptions", a ajouté Me Devers, en précisant que la réunion organisée dimanche soir au collège-lycée avait réuni près de 160 familles "désireuses d'y inscrire leurs enfants".
L'ouverture de la classe de 3e a été "abandonnée avec la perspective du brevet", a encore expliqué l'avocat.
Vendredi, l'association Al-Kindi avait indiqué qu'elle était prête à ouvrir l'établissement très rapidement après le refus jeudi du tribunal administratif de Lyon, saisi de l'opposition du rectorat de Lyon à l'ouverture de l'établissement, de se prononcer sur le fond du dossier.
"Aujourd'hui, nous sommes prêts techniquement, juridiquement et administrativement pour accueillir les élèves", avait déclaré vendredi Nazir Hakim, président de l'association Al-Kindi, lors d'une conférence de presse.
Le tribunal a estimé jeudi que seules les instance juridiques propres à l'éducation nationale (Conseil académique de l'éducation nationale --CAEN-- en première instance et Conseil supérieur de l'éducation --CSE-- en appel) pouvaient trancher.
Le CSE avait de son côté renvoyé en novembre le dossier devant la justice administrative, estimant qu'il ne pouvait s'opposer à l'ouverture d'un lycée que pour des questions d'hygiène ou de morale, qui ne sont pas soulevées par le recteur.
Le recteur de Lyon s'oppose depuis la rentrée à l'ouverture de cet établissement, évoquant des raisons de sécurité et l'absence de direction effective. Selon lui, le futur directeur sert de "prête-nom" pour mettre en place une "direction de paille".
"Il résulte de l'analyse du jugement du CSE et du jugement du tribunal, qu'à ce jour, il n'y a plus d'opposition juridique valable à l'ouverture" du collège-lycée, avait estimé Me Devers.
"Il serait très imprudent de considérer que le tribunal a levé l'opposition à l'ouverture du lycée", avait estimé le rectorat, en soulignant qu'une seconde demande, refusée par le CAEN pour des raisons de sécurité, devait être considérée en appel par le CSE le 28 février. "En attendant, l'opposition subsiste", avait t-il ajouté.
"S'il y a débat, on ira débattre devant les tribunaux mais on ne déroge plus", a affirmé dimanche Me Devers.
S'il ouvre le 5 mars de façon effective, l'établissement Al-Kindi sera le deuxième de ce type en France, et le premier en taille, après le lycée Averroès de Lille, avec une capacité d'accueil de 140 élèves. | |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2007-03-06, 10:42 | |
| Rentrée au collège musulman de Décines Les dirigeants du collège Al-Kindi de Décines (Rhône), appelé à devenir le plus gros établissement musulman de France, ont accueilli leurs premiers élèves hier. Une vingtaine d'élèves, principalement des filles, ont rejoint leur collège, un ancien bâtiment de bureaux au milieu des barres d'immeubles, dans une zone industrielle de la banlieue est de Lyon. Après l'ouverture de cette première classe de 6e, qui fait suite à six mois de bras de fer avec le rectorat, les responsables d'Al-Kindi comptent ouvrir quatre autres classes en septembre et accueillir 150 élèves environ, de la sixième à la seconde.
Le rectorat s'y est opposé
Al-Kindi, troisième établissement musulman de France à ouvrir après le lycée Averroès de Lille (85 élèves dans six classes) et le collège-lycée d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis, une centaine d'élèves) deviendrait ainsi le premier en taille. Le recteur de Lyon Alain Morvan s'oppose depuis la rentrée à l'ouverture du collège-lycée, accusant le directeur de servir de « prête-nom » pour mettre en place une « direction de paille », puis évoquant des raisons de sécurité. « Je continuerai à me battre jusqu'à la dernière goutte d'encre », avait déclaré M. Morvan mi-février, qualifiant l'ouverture de l'établissement de « coup de force » juridique et dénonçant des pressions exercées sur lui par le ministère de l'Intérieur. « C'est l'épilogue d'une longue série de démêlés, mais nous souhaitons maintenant avoir des relations apaisées avec le rectorat », a souligné Hakim Chergui, vice-président de l'association Al-Kindi, porteuse du projet. « Je crierai victoire en voyant les résultats de nos élèves au brevet, puis au bac, c'est ça qui compte ». Si certains parents, qui paient environ 1 200 € par an, se réjouissent de pouvoir scolariser leurs filles voilées, et d'apporter à leurs enfants une connaissance de l'arabe et « du vrai islam, pas celui des caves », leur souci est aussi de leur assurer une scolarité de haut niveau. « J'ai été très déçu par l'enseignement public, ici l'enseignement est de meilleure qualité, plus encadré, on espère que ça deviendra un établissement d'élite », explique Tarek Bejaoui, venu accompagner sa fille Zayneb. La jeune fille est l'une des rares à ne pas porter le voile. « Elle n'a pas encore l'âge, mais après elle pourra faire comme elle voudra », précise son père.
Le programme de l'Éducation nationale
« Ici, les élèves auront la liberté de s'habiller comme ils veulent », souligne Mohammed Minta, imam de la mosquée de Décines qui assure les cours de culture musulmane. Le programme, calqué sur celui de l'Education nationale, prévoit deux heures de cours facultatif de « culture de l'islam » par semaine. Le mercredi matin est consacré aux activités artistiques, le mercredi et le samedi après-midi au soutien scolaire, et le vendredi après-midi est libre « pour permettre aux enfants de passer en famille ce moment important pour les musulmans », explique Hakim Chergui. | |
| | | Admin 9 Grades
Nombre de messages : 2450 Age : 59 Localisation : strasbourg Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS 2007-03-23, 12:20 | |
| Communiqué de Kamel Kabtane, Recteur de la Grande Mosquée de Lyon
Le départ du Recteur Alain Morvan ne doit pas rejaillir défavorablement sur la communauté musulmane. Dès le départ, le recteur Morvan a montré son hostilité au projet de lycée Al Kindi, invoquant l’intégrisme, sans jamais fournir la moindre explication, et sans saisir la justice, préférant le soupçon et la rumeur. Le recteur s’est ensuite engagé dans des recours reposant sur des motifs qui ne relevaient pas de sa compétence, et deux juridictions ont du relever que son opposition était « irrecevable ». Il est ainsi un peu facile de se dire abandonné par son administration quand il s’agit en réalité d’assumer les conséquences de décisions aventureuses.
La règle est qu’il n’existe pas de liberté sans responsabilité, et elle s’applique aujourd’hui au recteur Alain Morvan. Demain, la même règle s’appliquerait au lycée Al Kindi si celui-ci, par impossible, s’écartait du cadre légal et républicain. Tout le reste n’est que procès d’intention.
Face aux polémiques naissantes, il convient de rappeler que la décision d’ouverture résulte d’un jugement du tribunal administratif de Lyon, et non pas d’une intervention ministérielle. Le recteur n’a pas été désavoué par le ministère de l’intérieur qui se serait immiscé dans les affaires de l’Education nationale, mais par le juge de droit commun, garant des libertés. | |
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| Sujet: Re: AL-KINDI,UN NOUVEAU REFUS | |
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