REGIME TUNISIEN PLUS OCCIDENTAL QUE LES OCCIDENTAUX

Le port du voile en Tunisie est devenu une véritable affaire d’état suite aux propos du président tunisien sur le hidjab qu’il juge d’inspiration sectaire importé de l’extérieur, tout en prônant la « décence et la pudeur » vestimentaires.

Aussi, plusieurs ministres et autres hauts dignitaires ont condamné le port du voile et du qamis (longue tunique de coton) et de la barbe par les hommes et ont mis la population en garde contre le « danger » que représentent ces habitudes vestimentaires vecteurs qualifiés d’« obscurantisme » en Tunisie. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelwaheb Abdallah, avait « mis l’emphase », vendredi, lors d’une réunion du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir) à Nabeul (Ouest) sur « le danger que représente la tenue vestimentaire d’inspiration sectaire, étrangère à notre pays, notre culture et nos traditions... »

Le responsable tunisien estime que « le voile est un slogan politique affiché par un groupuscule qui se dissimule derrière la religion pour réaliser des desseins politiques... C’est un signe distinctif d’une frange dure et renfermée sur elle-même ». Le ministre de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, y voit le « symbole d’une appartenance politique qui se cache derrière la religion, qui en est innocente, et qui cherche à faire revenir la réalité de la société aux heures très anciennes ». L’autorisation du port du voile provoquerait, selon M. M’henni, secrétaire général du RCD, « une véritable régression et une atteinte à l’un des principaux attributs qui fondent la stabilité de la société, le progrès du peuple et l’invulnérabilité de la Tunisie ».

Les autorités tunisiennes insistent notamment pour qu’une circulaire interdisant le port du voile « dans les établissements publics, éducatifs et universitaires, ainsi que dans tous les espaces publics » soit bien appliquée en Tunisie. Cette « circulaire 108 » interdit le port du voile depuis le début des années 1990, juste après l’interdiction du parti islamiste Ennahda (Renaissance) dont de nombreux militants emprisonnés ont bénéficié au printemps dernier d’une amnistie.
(El-Watan)

Salam aleykoum,
Voila un très bon exemple où on ne doit pas mélanger la politique et la religion
Les politiques auront toujours une raison pour privilégier la raison économique au détriment de l’islam
Le voile est une prescription de dieu et certain gouverneur use et abuse de leurs pouvoirs pour s’allier au mécréant uniquement pour de l’argent et s’attirer les bonnes grâces de l’occident
C’est triste et je sais que la majorité des tunisiens n’approuvent pas
Mais allah est grand !!!

essalamou 3alaykoum!
ca va vs avez été soft...........ce ki n'est pas maleureusement le ka ds la plupart des forums ou le sujet de la tunisie est abordé!
les esprits simplets confondent avec 1 plaisir malsain le gouvernement et le peuple.
a croire ke la deboche est inscrite ds nos genes!
k'allah(swt) donne a nos freres et soeurs la patiente et le courage d'affronter ces epreuves et surtout avec dignité,dignité dont les tunisiens ne sont point depourvus bien o contraire.
et a nos dirigenats esperons k'il retrouveront le chemin de l'islam!
wa salam!

Salam aleykoum,

Pour ma part j'estime que tous les gouvernants maghrébins et arabes se ressemblent,à quelques exceptions près.
Vilipender le régime Tunisien et ignorer les autres régimes,c'est faire preuve de partialité et ne relève pas du bon sens.

Le régime Tunisien a eu au moins le mérite de se prononcer clairement sur sa politique vis-à-vis de l'Islam et de certaines de ses pratiqes,notamment le voile,contrairement aux dirigeants hypocrites des autres pays dits "musulmans".

Au Maroc,en Algérie,en Lybie,En Egypte et même en Arabie saoudite,les mosquées et les hommes de religion qui contestent la politique de leurs dirigeants ne sont-ils pas étroitement surveillés ?

Le musulman n'a pas le droit de s'affirmer en tant que citoyen musulman,respectueux de la ligne de conduite des enseignements religieux et autorisé à donner libre cours,sur le terrain,à son engagement spirituel.

On lui permet de faire ses cinq prières quotidiennes,de jeûner,de faire le pélerinage s'il réussit à émerger du "pari" organisé par les représentants religieux et officiels de l'Etat.

On l'informe des journées des fêtes religieuses (les 2 aids,achoura et le mouloud en-nabaoui) et ça s'arrête là.
certains esprits laics au sein de ces pouvoirs tolèrent limite-limite la présence des musulmans sur terre.S'il n'en tenait qu'à eux,ils éradicteraient toute personne qui leverait l'index pour prononcer la Chahada.