Roissy: plaintes et menaces de grève

Nicolas Sarkozy a justifié vendredi cette mesure par le "devoir de précaution". "Chaque fois qu'on retire un badge c'est parce qu'on a des éléments qui nous (le) permettent."

Une réunion de la CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC, Unsa et Sud est prévue mardi à Roissy. La CGT a annoncé qu'elle proposerait un appel à la grève.


Le sous-préfet de Roissy , Jacques Lebrot, avait annoncé jeudi que "72 employés ont fait l'objet d'un retrait de badge" parce qu'"ils sont liés à des mouvances fondamentalistes à visée potentiellement terroriste". Selon lui, une "grande majorité" d'entre eux sont liés à une "mouvance islamiste".

Une procédure de référé a été introduite par dix des employés ciblés devant le tribunal administratif de Cergy pour suspendre la décision de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Neuf de ces requêtes seront examinées le 10 novembre et la dixième le 20 novembre, a-t-on appris vendredi auprès du tribunal.

Une centaine d'employés de pistes se sont déjà mis en grève le 20 octobre à l'appel de la CFTC Air France et une soixantaine d'entre eux ont manifesté afin de dénoncer le "durcissement" dans l'attribution des badges aéroportuaires.

La CFDT a déposé, le 19 octobre, une plainte contre X pour discrimination auprès du procureur de la République de Bobigny, qui a ouvert une enquête le jour même.

"Le sous-préfet parle d'employés 'potentiellement terroristes' mais n'apporte aucune preuve de ce qu'il avance. Si ces employés sont des terroristes, le sous-préfet devrait saisir le procureur de la République plutôt que de leur demander d'aller travailler ailleurs que sur l'aéroport", a réagi Daniel Saadat, l'un des avocats des employés qui ont engagé la procédure de référé.

La CGT a dénoncé des "accusations sans preuve" et précisé que les syndicats n'attendraient pas le jugement du tribunal administratif "pour agir", selon Didier Frassin secrétaire de la CGT Roissy.

De son côté, le député de Seine-Saint-Denis Patrick Braouzec (PCF) a annoncé vendredi à l'AFP qu'il allait déposer une "proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête relative aux critères d'attribution et de renouvellement des agréments et des habilitations en zones réservées".

La Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) s'est autosaisie du dossier pour vérifier s'il y a eu discrimination.

lla france se veut être un pays de liberté,
liberté qu'elle accorde à certains et liberté qu'elle supprimer à d'autre.

mais comme l'a dit un prisonnier un jour :
"vous pouvez prendre mon corps, mais vous ne prendrez jamais mon âme".

de par le fonctionnement de tous ces agitateurs, on se rend compte que tous les prétextes à la maltraitance, se sont cachés sous les banlieues, alors que se sont les musulmans qui sont visés.
aidez de certains pays "musulmans", ils veulent détruire les Musulmans.
grâce à qui les caricatures ? et pourquoi ?

salam alikoum