Rouqya et salaire Voici une fatawa traduite en français avec un hadith, qui est très souvent mal compris et mal interpréter, puisse Allah azzawajal nous accorder le discernement et nous montrer le vrai du faux Abou Said (paix d'Allah sur lui) a dit :
" Des compagnons du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) partirent en voyage et s’installèrent près d’un abreuvoir appartenant à une tribu arabe. Ils sollicitèrent l’hospitalité de ces derniers mais elle leur fut refusée. Et puis le chef de la tribu fut mordu par un serpent et on ne lui trouva aucun remède efficace. Certains (membres de la tribu) dirent (à d’autres) :
Si vous alliez voir ce groupe (de voyageurs) car il se peut qu’il ait un remède…
Ils se rendirent près du groupe et leur dit :
Notre chef a été mordu par un serpent et nous n’avons pas encore trouvé un remède efficace pour lui…
Y-a-t-il parmi vous quelqu’un qui puisse faire quelque chose pour lui ?
L’un des voyageurs dit :
Oui, au nom d’Allah.
Je sais exorciser, mais, au nom d’Allah, nous avons sollicité votre hospitalité en vain.
Par conséquent, je ne vais pas exorciser votre malade sans contrepartie ».
Après négociation, la tribu donna un troupeau de mouton…
Et le Compagnon se mit à réciter la Fatiha et à cracher sur le malade.
Celui-ci ne tarda pas à être délivré de son mal et à marcher correctement comme s’il venait d’être libéré d’une attache.
Puis les arabes donnèrent aux voyageurs la contrepartie exigée.
Une partie de ces derniers dit : il faut partager (les moutons).
Mais l’exorciseur dit : non, ne le faites pas ; attendez que nous rentrions auprès du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) pour lui raconter ce s’est passé et entendre l’ordre qu’il nous donnera…
A leur retour auprès du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ils lui racontèrent l’histoire et il dit :
Comment aviez-vous su qu’elle (la Fatiha) pouvait servir dans l’exorcisation.
Puis il ajouta :
Partagez-vous (les moutons) mais réservez-moi une part et il éclata de rire… "
(Rapporté par al-Boukhari, 4175 et par Mouslim, 2192).
A leur retour à Médine il questionnaire le prophète :
Il a pris une récompense sur le livre d’Allah !
Il répondit :
Certes le plus digne de ce que vous avez prié en récompense est le livre d’Allah.
(Rapporté par AL-Boukhari)
Cheikh islam Ibn Taymiyyah (rahimahou Allah) dit :
Lorsqu’il a mentionné ces paroles du prophète :
Certes le plus digne de ce que vous avez prié en récompense est le livre d’Allah. Il dit :
Et le salaire était la guérison du malade et non la récitation. Il dit aussi :
Certes le salaire concernait la guérison non la récitation, c'est-à-dire que le salaire était le prix, et que la guérison en était seulement la condition. (Fin de citation) Ce que font les gens de nos jours va à l’encontre des pratiques de pieux prédécesseurs,
ils prennent un salaire sur la récitation que cela se fasse directement sur le malade ou sur les médicaments en augmentant le prix du à leur récitation. Tous ceci n’a rien à voir avec le hadith, le salaire est payer au raqui après la guérison du malade c’est ce que l’on retire du hadith, l’exorcisme fut pratique est conditionné à la guérison.
Ce que l’on voie aujourd’hui comme pratique de la part des raqui
ils prennent l’argent des gens sans que la guérison s’en suive.Certains pour un soufflement dans une bouteille d’eau exigent un prix élevé comme s’il était un bienfaiteur guérissant toutes les maladies tous ceci c’est dévorer l’argent des gens en pure mensonge.
Qu’ils sachent ceux qui font du Coran une profession, un moyen de subsistance, qu’ils sont en contradiction avec les pieux prédécesseurs de cette oumma, que leur exemples sont les prophètes et les envoyé d’Allah, Allah nous informe qu’ils ne demandaient aucune récompenses aux gens quand a la propagation de la religion de leur Seigneur.
Allah dit : (Au sujet de Nouh)
Ô mon peuple, je ne vous demande pas de richesse en retour. Mon salaire n'incombe qu'à Allah. (11/29) (Au sujet de Houd)
Ô mon peuple, je ne vous demande pas de salaire pour cela. Mon salaire n'incombe qu'à Celui qui m'a créé. Ne raisonnez-vous pas ? (11/51)
(Au sujet de Salih)
Je ne vous demande pas de salaire pour cela, mon salaire n'incombe qu'au Seigneur de l'univers. (26/145)
Ainsi tous les envoyés n’ont jamais demandé de salaire, ou de récompense pour avoir prêchés les gens et de les avoir sauvé du feu,
ils ne souhaitaient de salaire et de récompense que de la part d’Allah. Médite l’exemple de
Dhoul-Qarnayn lorsque un peuple lui proposa une récompense afin qui leurs construisent un barrage réfléchie bien à sa réponse et médite là :
Ils dirent :
«Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? »
Il dit : «Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. » (18/94/95) Voilà le comportement des gens pieux d’autres fois, alors qu’aujourd’hui la religion et devenu une occasion de s’enrichir tout ce monnaye, la rouqia ainsi devenu une profession ainsi la course à la Dounia et la seule préoccupation de ces gens, et d’amasser des grandes sommes d’argent.
On questionna AbdAllah Ibn al-Moubarak
sur les gens ignoble ?!
Il dit :
"C'est celui qui mange par sa religion. " (Cha'ab al-Iman 6934)
Soufian al-Thawri dit :
"Certes le plus vil des désirs c'est que tu demandes ce bas monde par la science de l'au-delà." (Cha'ab al-Iman 6937)
(Extrait du majmou’ fatawa (128/18) Ibn Taymiya)
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Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah