conversation entre un homme et une femme sur le net...

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Ceci est un rappel, pour celui qui voudrait le numéro de la fatwa : 11507. Titre de la fatwa : La conversation entre hommes et femmes, avec des propos galants, sur internet, est réprouvée. Date de la fatwa : 2 Ramadhan 1422 de l‘Hégire, Le 18 Novembre 2001.

La question posée : Lorsqu’une discussion a lieu sur internet, entre un homme et une femme, quel est le degré de validité de leur communication l’un envers l’autre, avec des termes tels que «　ma chère　», «　ma bien-aimée　» et autres dérivés ?

Voici la fatwa : Louange à Allah, Que le salut et la bénédiction soient sur le Messager de Dieu ainsi que sa famille et ses compagnons. Il est légalement établi qu’il n’est pas licite qu’il y ait une relation entre un homme et une femme, sans que cette dernière ne soit accompagnée par un mahram (son père, frère, oncle, grand-père, c’est-à-dire un homme de sa famille avec lequel le mariage est impossible, ce qui signifie qu‘elle ne peut s‘isoler avec un homme étranger, sans la présence de cette tierce personne), sauf dans le cas où elle serait mariée à cet homme de façon légale, et qu’il n’est pas permis qu’un homme s’adresse à une femme, ou une femme à un homme, si ce n’est pour une nécessité (ou un besoin), et s’il y a effectivement une nécessité, invitant à cela, ce doit être fait dans le respect des règles de la morale et de la bienséance. Dieu, Le Très-haut dit : «　Et si vous leur demandez (aux femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un voile : c‘est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs　» Sourate Les coalisés, verset 53 et dans le verset 32, de la même sourate : «　Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent.　» («　trop complaisantes　» signifie : Ne montrez pas trop de complaisance dans vos paroles par crainte que l’homme qui vous écoute ne conçoive de la passion pour vous). Ceci inclut également la conversation et la correspondance écrite sur internet et la participation aux forums de discussion où il n’est pas admis que des liens amicaux et des connaissances s’établissent entre les deux sexes. De tels contacts peuvent mener, les hommes et les femmes, à commettre beaucoup d’actes blâmables, et les effets dévastateurs qui en résultent sont connus et reconnus. Quand aux propos du jeune homme à la jeune fille : «　ma chérie », «　ma bien-aimée　» ou inversement, ils font partie des choses répréhensibles qu’il faut délaisser et réprouver, et ceci n’a rien à voir avec le langage décent qu’Allah a autorisé dans le verset cité précédemment. Il s’agit plutôt, d’une sorte de flirt (galanterie) qui peut amener à plus que cela. De plus, celui qui observe ces conversations, s’apercevra qu’il ne s’y trouve aucune nécessité ou besoin légal, même si elles étaient exemptes de ces propos-là ou de leurs équivalents. Et puis, pourquoi est-ce que les jeunes hommes ne se restreignent-ils pas à la conversation avec des jeunes hommes et les jeunes femmes, avec des jeunes femmes ?! Et si l’homme prétexte qu’il veut par là, appeler les gens à Allah et à Son adoration, nous lui disons que ceci lui est permis, mais conformément aux restrictions de la loi de l’Islam (chari‘a) ; et s’il se limite aux hommes, c’est ce qui est demandé, afin d’éloigner la tentation et par souhait de droiture, et que les femmes prêchent à des femmes, comme elles, toujours selon les règles de la chari’a. Se référer également aux réponses n° 7670, 9463 et 1072. Et Allah est Le plus Savant. Le mufti, au Conseil de la fatwa.