attention aux parfums d'interieurs!

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Des désodorisants d'intérieur vraiment dangereux pour la santé ?

Des désodorisants d'intérieur vraiment dangereux pour la santé ? La plupart des parfums d'intérieur testés polluent l'air que l'on respire à son domicile, estime UFC-Que Choisir, qui préconise aux consommateurs de ne pas utiliser de désodorisants d’intérieur.

UFC-Que Choisir a émis une mise en garde sur l’utilisation des désodorisants d'intérieur. Selon l’association de défense des consommateurs, la plupart des désodorisants d’intérieur (aérosols, bougies, diffuseurs électriques, huiles essentielles) contiennent des substances chimiques qui se répandent dans l’air ambiant et qui sont dangereuses pour la santé.

L’UFC-Que Choisir recommande aux consommateurs de ne pas utiliser de désodorisants d’intérieur, car ils sont dangereux pour leur santé. « La plupart des parfums d'intérieur testés polluent l'air que l'on respire à son domicile » a déclaré l'association dans son mensuel. « Si les molécules cancérigènes sont moins fréquentes qu'il y a quatre ans, c'est toujours le plein d'allergènes », précise t-elle.



Depuis quelques années, une attention croissante est portée sur la qualité de l'air intérieur d’autant que les occidentaux vivent à près de 85% dans un environnement clos. Les principales sources de polluants de l’air intérieur, selon l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur, sont de diverses origines : les occupants de ces logements ; leurs activités (ménage, bricolage, tabac, ...) ; les matériaux utilisés pour construire les maisons ; la pollution extérieure.

L’UFC-Que Choisir recommande aux consommateurs de ne pas utiliser de désodorisants d’intérieur, car ils sont dangereux pour leur santé.

Il y a un risque pour la santé lié à la concentration (et toxicité) de ces divers polluants et à la durée d'exposition des habitants, au cours de leur vie. Or, selon UFC une autre source de pollution de l’air intérieur, dangereuse pour la santé, réside dans l’utilisation de désodorisants intérieurs.

Ainsi, comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, UFC-Que Choisir a testé le niveau d'émission de substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes de 9 produits à combustion (bougies, lampe Berger, encens), 10 aérosols, 11 diffuseurs électriques, 6 diffuseurs à poser, 2 huiles essentielles et un extrait de parfum.

Sur 39 produits testés en laboratoire des marques Air Wick (Reckitt Benckiser), Histoire des senteurs, Brise (Johnson SA), L'Occitane, Encens du monde, Terre d'oc, Oust, Febreze (Procter and Gamble), Ambi Pur (Sara Lee H&BC), Phytaromasol, Florame, seulement 9 sont « acceptables », estime UFC-Que Choisir. Les 30 autre marques commerciales « dégradent trop l'air du domicile pour être utilisés ». Les encens sont tous polluants et font « respirer des molécules qu'on ne devrait jamais retrouver dans l'air de son domicile ». Selon cette enquête, les diffuseurs prêts à poser seraient les moins polluants.

Selon « Les Encens du Monde », « les parfums d'ambiance émettent des aldéhydes et des composés organiques volatils (C.O.V.). Ceux-ci proviennent soit de leurs composantes, soit sont néoformés lors de leur utilisation. Ainsi, toute combustion de bois, de bambou (comme dans les encens), ou de papier dégage des matières appelées hydrocarbures aromatiques polycycliques. Vous avez d'ailleurs peut-être entendu parler du benzène, ou du toluène, qui se forment spontanément dès que vous brûlez de la matière organique. »

« Il est important d'utiliser des produits qui émettent le moins possible de C.O.V. et donc que chaque fabricant veille à proposer des produits sains et de qualité. Les utilisateurs doivent gérer leurs activités dans la maison en aérant quotidiennement. Cette mention est d'ailleurs présente sur nos packagings et notices. »

L’entreprise ajoute que « des essais réalisés en 2006 à la maison Maria du C.S.T.B., sur l'une de nos gammes d'encens, selon les protocoles les plus avancés et dans les conditions réelles d'utilisation, apportent les conclusions suivantes : Les émissions de nos encens équivalent, en moyenne, à la moitié des valeurs de précautions permettant une utilisation quotidienne d'encens, 24h sur 24h, sans risque supplémentaire de maladie (allergie, asthme, cancer, etc.). »

« Dans les conditions habituelles d'utilisation (une demi-heure par jour), leur usage ne fait pas courir de risque supplémentaire sur la santé. D'autre part, nos encens émettent beaucoup moins de fumée (dans un facteur de 2 à 3) et de micro-particules que les encens classiques, ce qui est aussi un facteur sanitaire. C'est particulièrement le cas, à fortiori, des encens fabriqués par extrusion (encens japonais) et, bien sûr, des encens "sans fumée", conseillés aux personnes sensibles » assure t-elle.