Dans les deux authentiques, il est rapporté un hadîth de Abû Barda, d’après Abû Mûssa qui dit : « Comme j’avais eu un garçon, je l’emmenai au Prophète qui lui donna le nom de Ibrâhîm, lui massa le palais avec une datte. »
Al-Bukhârî rajoute dans sa version : « Et pria [Allâh] de lui accorder la bénédiction. Enfin, il me le remit. Il [l’enfant] était le plus aîné d’entre les enfants de Abû Mûssa. » [Bukhari et muslim)
Aussi, dans les deux authentiques, Anas Ibn Mâlik a dit : « Abû Talha avait un fils qui était tombé malade. Et il arriva que sa mort coïncida avec la sortie de Abû Talha, qui une fois rentré, demanda : « Comment se porte mon fils ? - Il est devenu plus calme. » Répondit Oum Soulaym avant de lui servir le dîner. Il mangea puis eut des rapports avec elle. « Tu dois enterrer l’enfant, le mit-elle enfin au courant. »
Le lendemain matin, Abû Talha alla voir le Messager et le mit au courant - « Vous avez eu des rapports la nuit [passée] ? » demanda le Prophète - « Oui » répondit Abû Talha. « O Allâh ! Accorde-leur la bénédiction ! » En effet, [plus tard], Oum Soulaym mit au monde un garçon. Et Abû Talha de me dire : « Prends soin de lui jusqu’à ce que tu l’emmènes au Prophète ».
Effectivement, Anas avec qui Oum Soulaym envoya des dattes, emmena l’enfant au Prophète qui le prit et dit : « [Avez-vous apporté] quelque chose avec lui ? - Oui, dit-on, des dattes. » Et le Prophète de prendre ces dattes, les mâcha un peu dans sa bouche et en mit dans la bouche de l’enfant en lui massant le palais. Enfin, il lui donna le nom de ’Abdullâh. » [Bukhari)
Il est rapporté de Abû Oussâma, d’après Hichâm Ibn ’Ourwa qui a dit : « Asmâ était enceinte de ’Abdullâh Ibn az-Zoubeir - Elle dit : En quittant [la Mecque], la période de ma grossesse arrivait à sa fin. A Médine, je m’installai à Qoubâ où d’ailleurs j’accouchai.
Aussitôt, j’apportai l’enfant au Prophète et le plaçai dans son giron. Et lui de demander une datte. Après l’avoir mâchée, il lança de sa salive dans la bouche de l’enfant de sorte que la première chose qui pénétra dans son ventre fut la salive du Messager d’Allâh .
Après moi, il lui mit la datte dans la bouche et lui massa le palais avant de lui faire une invocation et de dire : « Qu’Allâh le bénisse ! » C’était le premier enfant né [pour les émigrans à Médine] après l’avènement de l’Islâm - Qui, dit-elle, s’en sont beaucoup réjouit. » Surtout que certains leurs avaient dit : « Vous n’aurez pas d’enfants, car les Juifs vous ont certainement jeté un sort. » [Bukhari)
Al-Khallâl a dit : « Il nous a été rapporté d’après Muhammed Ibn ’Alî, que ce dernier avait entendu Oum Weld [mère des enfants] de Ahmed Ibn Hanbal dire : Un jour que je me suis trouvé en butte aux douleurs de l’enfantement, j’ai appelé mon maître qui dormait en lui criant : « O mon maître ! Je vais mourir » Il dit [en invoquant Allâh] : « C’est Allâh qui console ! » j’enfantai alors Sa’îd.
A ce moment là, il [L’imâm] dit : « Apportez les dattes » voulant désigner les dattes que nous avions apportées de la Mecque. Enfin, à mon ordre, Oum ’Alî a mâché quelques-unes de ces dattes, les a tirées de sa bouche et les a utilisées pour frotter le palais de l’enfant. ».
Livre:Touhfat al-mawdoud .Imam Ibn al-Qayyim Al Jawziya