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2 participants
AuteurMessage
kayla
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kayla


Féminin Nombre de messages : 1570
Age : 41
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 20/11/2010

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MessageSujet: Conte   Conte Empty2012-08-29, 18:28

:llllll:

Le Veillard et la Ka'Ba



Un Imam était parti avec un groupe de suisses de Zurich au Hajj et, en revenant, un vieil homme, égyptien d’origine, qui faisait donc partie du groupe, lui a confié un secret.
Il lui a raconté que lorsqu’il accomplissait le dernier Tawaf (tour) de la Ka’ba, avant d’achever « le 5ème pilier de l’islam » et rentrer chez soi, il y avait sur place énormément de pèlerins qui se bousculaient sauvagement et les plus faibles étaient en général rejetés automatiquement en périphérie du cercle de tawaf.

Le vieil homme était vraiment triste d’être venu de si loin, d’avoir endurer tant de souffrances sous la chaleur saoudienne, de fatigue durant le voyage, pour arriver jusqu’à cet endroit saint et béni qu’est la Mecque et d’en repartir sans même avoir embrassé la pierre noire.
De plus l’imam en question, qui était le responsable du groupe leur avait formellement interdit de s’approcher de l’édifice sacré en raison de la foule et des risques de piétinements mortels.
Alors, dans un geste d’humilité, il a levé les mains au ciel, et s’est mis à faire des doua’s du fond du cœur, en disant textuellement : « Ya Allah, a’ radhen enta » = Ô Allah, tu es satisfait toi ? Ô Allah es tu satisfait ? (que je rentre sans l’avoir embrassée ?)", et il répétait cela plusieurs fois, les larmes aux yeux et les mains tremblantes au ciel…
Alors qu’il se trouvait dans ce même état, un groupe de pèlerins turcs, bien solides et costauds, surgirent de derrière lui soudainement, et se frayèrent, de force, un passage direct sur la ka’ba. Ils ont quasiment « transpercé » la foule avec détermination, et comme il se trouvait juste devant eux, soubhanAllah il a été transporté, sans trop savoir de quelle façon, exactement devant la pierre noire. Là, le militaire chargé de la sécurité, étonné de voir une personne âgée à cet endroit, par un élan de gentillesse et de compassion, à repoussé tout les gens qui s’empressaient autour de lui, de façon à ce qu’il puisse bien profiter de cet instant magique.
Ne sachant que dire, complètement déboussolé, dépassé par les évènements, chargé d’émotions, il se mit a embrasser la pierre noire avec joie, pendant un long moment jusqu’à ce qu’il soit « rassasié » et là, avec un beau sourire, le militaire lui dit en arabe :

« A’radhen enta » - Es tu satisfait ?

Puis il se mit à pleurer ...
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Meconnaissant
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Masculin Nombre de messages : 995
Date d'inscription : 15/08/2012

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MessageSujet: Re: Conte   Conte Empty2012-08-29, 22:20

Je ne changerai en rien volontairement l'histoire, elle sera narrée telle que Paulo Coelho l'a racontée. Est-elle sienne? je n'en sais rien, quoi qu'il en soit, je l'ai trouvée dans son livre "comme le fleuve qui coule". L'intitulé de cette histoire est la "braise solitaire". Juan se rendait toujours o service dominical de sa congrégation. Mais trouvant peu à peu que le pasteur répétait toujours la même chose, il cessa de fréquenter l'église. Au bout de deux mois, par une froide nuit d'hiver, le pasteur lui rendit visite. "Il est sans doute venu essayer de me convaincre de revenir", pensa Juan en son for intérieur. Il imagina qu'il ne pouvait pas avouer la vraie raison: les sermons répétitifs. Il lui fallait trouver une excuse, et tandis qu'il réfléchissait, il installa deux chaises devant la cheminée et se mit à parler du temps. Le pasteur ne dit rien. Après avoir tenté inutilement d'animer la conversation un moment, Juan se tut à son tour. Ils demeurerent tous les deux silencieux, à contempler le feu, pas loin d'une demi-heure. C'est alors que le pasteur se leva, et à l'aide d'une branche qui n'avait pas encore brûlé, écarta une braise pour l'éloigner du feu. Comme elle n'avait plus assez de chaleur pour continuer à brûler, la braise commença à s'éteindre. Juan la fit revenir vivement au centre de la cheminée. "Bonne nuit", dit le pasteur, qui se levait pour sortir. "Bonne nuit, et merci beaucoup", répondit Juan. "loin du feu, la braise , aussi brillante soit-elle, finit par s'éteindre rapidement. ~ Loin de ses semblables, l'homme, aussi intelligent soit-il, ne peut pas conserver sa chaleur et sa flamme. Je retournerai à l'église dimanche prochain." A méditer... Salam.
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kayla
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kayla


Féminin Nombre de messages : 1570
Age : 41
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 20/11/2010

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MessageSujet: Re: Conte   Conte Empty2012-08-30, 15:43

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abubakr

Date d'inscription: décembre 2005
Messages: 5 392
Likes: 1585
la patience
On raconte que dans une ville d'entre les villes, où l'on enseignait toutes les sciences, vivait un jeune homme beau et studieux. Bien que rien ne lui manquât, il était possédé du désir de toujours apprendre d'avantage. Il lui fut un jour révélé, grâce au récit d'un marchand voyageur, qu'il existait dans un pays fort éloigné, un savant qui était l'homme le plus saint de l'Islam et qui possédait à lui seul autant de science, de sagesse et de vertu, que tous les savants du siècle réunis. Malgré sa renommée, ce savant exerçait le simple métier de forgeron, comme son père avant lui et son grand-père avant son père.

Ayant entendu ces paroles, le jeune homme rentra chez lui, prit ses sandales, sa besace et son bâton, et quitta la ville et ses amis sur le champ. Il marcha pendant quarante jours et quarante nuits. Enfin il arriva dans la ville du forgeron. Il alla directement au souk et se présenta à celui dont tous les passants lui avaient indiqué la boutique. Il baisa le pan de la robe du forgeron et se tint devant lui avec déférence.

Le forgeron qui était un homme d'âge au visage marqué par la bénédiction lui demanda :

- Que désires-tu, mon fils ?

- Apprendre la science. répondit le jeune homme.

Pour toute réponse le forgeron lui mit dans les mains la corde du soufflet de la forge et lui dit de tirer. Le nouveau disciple répondit par l'obéissance et se mit aussitôt à tirer et à relâcher la corde sans discontinuer, depuis le moment de son arrivée jusqu'au coucher du soleil. Le lendemain il s'acquitta du même travail, ainsi que les jours suivants, pendant des semaines, pendant des mois et ainsi toute une année, sans que personne dans la forge, ni le maître, ni les nombreux disciples qui avaient chacun un travail tout aussi rigoureux, ne lui adressât une seule fois la parole, sans que personne ne se plaignît ou seulement murmurât.


Cinq années passèrent de la sorte. Le disciple, un jour, se hasarda timidement à ouvrir la bouche :

- Maître...

Le forgeron s'arrêta dans son travail. Tous les disciples, à la limite de l'anxiété, firent de même. Dans le silence il se tourna vers le jeune homme et demanda :

- Que veux-tu ?

- La science !

Le forgeron dit :

- Tire la corde !

Sans un mot de plus tout le monde reprit le travail. Cinq autres années s'écoulèrent durant lesquelles, du matin au soir, sans répit, le disciple tira la corde du soufflet, sans que personne ne lui adressât la parole. Mais si quelqu'un avait besoin d'être éclairé sur une question de n'importe quel domaine, il lui était loisible d'écrire la demande et de la présenter au Maître le matin en entrant dans la forge. Le Maître ne lisait jamais l'écrit. S'il jetait le papier au feu, c'est sans doute que la demande ne valait pas la réponse. S'il plaçait le papier dans son turban, le disciple qui l'avait présenté trouvait le soir la réponse du Maître écrite en caractères d'or sur le mur de sa cellule.

Lorsque dix années furent écoulées, le forgeron s'approcha du jeune homme et lui toucha l'épaule. Le jeune homme, pour la première fois depuis des années, lâcha la corde du soufflet de forge. Une grande joie descendit en lui. Le Maître dit :

- Mon fils, tu peux retourner vers ton pays et ta demeure, avec toute la science du monde et de la vie dans ton coeur. Car tout cela tu l'a acquis en acquérant la vertu de la patience !

Et il lui donna le baiser de paix. Le disciple s'en retourna illuminé dans son pays, au milieu de ses amis. Et il vit clair dans la vie.

Qu'ALLAH nous guide INCHALLAH
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