Villiers prend l'islam pour cible

Villiers prend l'islam pour cible

Dans un livre à paraître cette semaine, le député européen dénonce "l'islamisation de la France" et affirme que des employés aux opinions radicales ont infiltré les différents services des grands aéroports, menaçant la sécurité du transport aérien.


Créé le 24 avril 2006
Mis à jour le 24 avril 2006 à 12h05


Pour aller plus loin
Villiers officiellement candidat pour 2007 (11/09/2005)




La pré-campagne présidentielle s'accélère. Et chacun choisit ses thèmes pour 2007. Pour Philippe de Villiers, le ton est donné : il dénonce sur les ondes et dans un livre à paraître jeudi "l'islamisation en France". Dans "Les mosquées de Roissy" (éditions Albin Michel), il explique que des islamistes ont infiltré les services des grands aéroports. S'appuyant sur des notes ou des rapports officiels (interministériels, des RG ou de la police de l'air et des frontières), le patron du MPF affirme qu'ils ont infiltré les services de sécurité et pris le contrôle de zones entières à l'aéroport de Roissy où transitent bagages et passagers. "Matignon vient de recevoir, le 6 janvier 2006, un nouveau rapport sur Roissy", selon lequel "des organisations islamistes interviennent sur la plateforme de Roissy" et qui "souligne la forte exposition de la zone bagages au risque terroriste lié aux activités de cette mouvance, libre de s'activer autour des avions", écrit-il.


Selon une note des RG de janvier 2006, publiée en annexe de son livre, "au sein de certaines sociétés de bagagistes, comme la société CBS (Connecting bag services, sise à Tremblay-en-France), les employés sont majoritairement musulmans et sont organisés sur des bases ethniques et religieuses, selon un système de type mafieux". La note montre également que CBS et d'autres sociétés de bagagistes comptent dans leurs rangs des "individus connus pour leur appartenance ou proximité avec les mouvances islamistes", notamment Les Frères musulmans. Sont notamment mis en exergue les cas d'un délégué syndical qui "se livre régulièrement à des campagnes violentes de prosélytisme dans les chaînes de traitement des bagages", d'un employé "proche" d'un homme "identifié comme ayant participé à la préparation d'attentats". Autre cas présenté : celui d'un employé, membre du groupe islamiste Ansar al Islam, qui se trouve être "en contact" avec un membre d'un "réseau de recrutement de kamikazes destiné à commettre des attentats en Irak".

"Documents absolument authentiques"

Dimanche soir, sur Europe 1, Philippe de Villiers a assuré que les rapports sur lesquels il s'appuie sont "absolument authentiques". Il a "mis en garde" le ministre de l'Intérieur contre une volonté "d'insinuer le doute" sur ceux-ci. Il a assuré n'avoir "cité que 10% des informations" dont il dispose. Ainsi a-t-il ironisé sur la visite, jeudi dernier, de Nicolas Sarkozy et du ministre des Transports Dominique Perben sur la sécurité à Roissy, en parlant de "visite contre-feu ou visite coupe-feu".


Lors de ce déplacement, les deux ministres ont souhaité que les intérimaires devant travailler dans les zones sensibles des aéroports soient habilités préalablement à leur prise de fonctions. "Dorénavant, il y aura une sélection des intérimaires, ils seront soumis aux mêmes règles que les titulaires d'habilitation préalable", a expliqué Nicolas Sarkozy, alors qu'auparavant l'examen de leur demande d'habilitation courait encore plusieurs semaines après leur entrée en fonction.

Reste que, selon Le Parisien daté de samedi, les proches de Nicolas Sarkozy se sont interrogés, après la lecture du livre de Philippe de Villiers, sur la manière dont ce dernier avait pu se procurer certains documents confidentiels, ainsi que sur la véracité de ceux-ci.



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Comment en parler ?
La France n'a pas fini de débattre sur l'immigration - c'est une question d'identité à laquelle elle doit répondre - mais elle ne sait pas le faire autrement que dans le registre de la caricature ou des formules à l'emporte-pièce. Soit elle s'abandonne à des amalgames primaires, soit elle se réfugie dans un angélisme de pure forme cuisiné à la sauce du politiquement correct. Dans tous les cas, c'est tragique !
En 2001-2002, l'intégration avait été curieusement occultée par une campagne présidentielle obsédée par la sécurité. Cette fois, la crise des banlieues ne permet plus d'éluder plus longtemps un choc historique inéluctable. Et à nouveau, le pays semble pétrifié par l'enjeu. Paralysé par la peur à l'idée d'affronter l'épreuve d'une introspection lucide pour définir le nouveau socle du vivre ensemble national.
Ce n'est pas facile, c'est vrai. Un sujet brûlant qu'il faut prendre avec des pincettes tout en le saisissant franchement. Peu habiles, les petites phrases distillées par Nicolas Sarkozy et les anathèmes lancés par Philippe de Villiers créent inévitablement des polémiques stériles. Mais à ces facilités qui ne règlent rien répondent les hypocrisies, tout aussi faciles, d'une gauche, qui n'ouvrent aucune perspective claire.
Pour tout le monde, le temps est venu de vider son sac et de mettre ses états d'âme à nu dans le respect des craintes viscérales des uns et de la générosité des autres. Nous sommes bel et bien confrontés à une opposition brutale de deux visions de la France d'après 2007 : l'une ouverte, l'autre méfiante... Il faut bien assumer cette division-là, profonde, qui ne pourra être surmontée que si elle est d'abord nommée.
Toute la difficulté consiste à éviter soigneusement la démagogie, la haine, voire le délire. Bref, les passions. L'ambiguïté, elle, est un poison. Quand le président de l'UMP invite ceux qui n'aiment pas la France à la quitter, de quoi parle-t-on ? A qui fait-on référence ? Ne met-on pas dans le même sac, consciemment ou maladroitement, une minorité d'étrangers délinquants en situation irrégulière et des Français issus de l'immigration, certes, mais bel et bien français à cent pour cent ?
La franchise du discours politique sera essentielle. Mais elle devra se conjuguer avec une réalité incontournable : les enfants de la République ont désormais des origines, des couleurs et des religions différentes

événement
À Montfermeil, le maire agite le péril jeune et le chiffon sécuritaire
Un arrêté municipal interdit aux mineurs de quinze à dix-huit ans de circuler à plus de trois dans le centre-ville. Un racolage actif de l’extrême droite.

Lorsqu’il s’agit de racoler l’extrême droite, Xavier Lemoine ne fait pas les choses à moitié. Le 7 avril dernier, le maire UMP de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) a pris, en catimini, un arrêté municipal stupéfiant : jusqu’au 30 juin prochain, interdiction est faite à tous les mineurs âgés de quinze à dix-huit ans de se déplacer, de jour comme de nuit, à plus de trois dans le centre-ville ! Outre une visite au commissariat, les récalcitrants risquent une amende de première classe, soit 38 euros.

Pour se justifier, l’édile prétexte une hausse vertigineuse du nombre d’actes de délinquance. « Depuis le début de l’année, assure Xavier Lemoine, les vols avec violence ont augmenté de 600 %, tandis que la délinquance générale a progressé de 90 % par rapport à la même période de l’année dernière. » Une recrudescence liée, selon lui, aux révoltes urbaines de novembre. « Depuis, assure le maire, les jeunes se lâchent parce qu’ils savent qu’ils ne risquent rien. » Le centre-ville serait ainsi devenu un haut lieu d’exactions, où séviraient des petites bandes adeptes des « violences volontaires en réunion »...

Un tableau apocalyptique qui ferait presque rigoler Marie. Cette femme habite le quartier depuis plus de trente ans. Comme la plupart des passants, elle n’a pas entendu parler de l’arrêté municipal, que la mairie a soigneusement évité de punaiser sur le panneau d’affichage administratif. « De la délinquance, il y en a toujours eu à Montfermeil, surtout du côté de la cité des Bosquets, explique-t-elle. Mais franchement, depuis novembre, je n’ai rien remarqué de spécial dans le centre-ville. Cette décision me paraît exagérée, non ? »

Elle résonne, en tout cas, comme un signal clair. « Xavier Lemoine a décidé de lancer sa campagne électorale en

chassant délibérément sur les terres de l’extrême droite », constate Alain Boucherat, conseiller municipal communiste. Comme tous les élus de l’opposition, il a découvert l’existence de cet arrêté en lisant... un article du Parisien de dimanche dernier ! Les chiffres ? Impossible de les vérifier. « Le maire ne nous les a jamais donnés, dénonce le conseiller. Mais ce que je peux vous dire, c’est que sur le terrain, ils font rire tout le monde. » Et pour cause. Cette hausse spectaculaire est annoncée alors même que la mairie a mis en place une police municipale, forte de treize agents, voici un peu plus d’un an... « Si c’est vrai, bonjour l’efficacité ! », moque Jean-Pierre, un habitant.

Ce racolage actif des voix du FN n’a surpris qu’à moitié l’opposition municipale. Avant de prendre sa carte de l’UMP, Xavier Lemoine était le responsable départemental du MPF de Philippe de Villiers. Secrétaire de l’ancien maire Pierre Bernard, il a pris, en 2002, la succession de ce dernier, condamné pour avoir refusé de scolariser des enfants d’immigrés. « Depuis un mois, Lemoine a adopté un discours ouvertement d’extrême droite et agite le chiffon sécuritaire », note Alain Boucherat.

Le dernier numéro du bulletin municipal - baptisé la Gerbe, comme le journal collaborationniste de la Seconde Guerre mondiale - donne le ton. Le maire y fustige les militants anti-CPE, ces « cerveaux peu éduqués », et glisse, en pages centrales, une pétition musclée intitulée « Stop à la violence »... Stratégie dangereuse dans une ville - l’une des plus pauvres de Seine-Saint-Denis - où la cité sensible des Bosquets joue le rôle d’épouvantail, alors même que 80 % de la population habite en zone pavillonnaire.

Il y a quelques jours,lors d'une discussion avec des soeurs et frères,une de nos soeurs qui réside en Belgique avait abordé,si mes souvenirs sont exacts,la question de l'intégration et du métissage entre les différentes communautés.
Recemment,la presse a fait état de l'assassinat dans son pays,d'un jeune belge.Le réflexe xénophobe s'est immédiatement déclenché et un doigt accusateur a été pointé en direction de la communauté maghrébine.
Or,il s'est avéré par la suite qu'il ne s'agissait pas d'un individu au teint basané,mais bel et bien d'un blond au yeux bleus,un jeune polonais.
Pour moi,ces accusations gratuites et sans fondements ne sont pas étonnantes et nous ramène à revisiter le passé.
Dans nos pays du Maghreb (Maroc-Algérie-Tunisie-Lybie),du temps de la colonisation,nous étions considérés sur notre propre sol comme étant des "indigènes",c'est à dire citoyens de seconde zône.
Les inégalités politiques (2ème collège en Algérie pour les députés) et sociales (richesse pour les colons et pauvreté pour les autochtones) ont été à l'origine du déclenchement des mouvements de libération.
Cet esprit dominateur des Européens et des revanchards qui ont été forcés de quitter nos pays conservent toujours dans leur coeur la nostalgie des ex-pays colonisés, et c'est ainsi qu'ils expriment leurs sentiments haineux et racistes au moindre fait divers.
Certains le font ouvertement,tels De Villiers,Le Pen,Maigret et consorts,d'autres plus subtiles édulcorent leurs discours pour ne pas choquer ou déplaire à la communauté maghrébo-musulmane.Mais dans le fond,le discours demeure le même : Le danger provient de l'Islam ou plus être plus clair,des arabo-musulmans.
Comme l'avait souligné à juste titre le frère Rachid,l'amalgame crée avec La gauche-La droite-Certains Mouvements Féministes et autres,n'a pour objet que de leurrer les opinions publiques et l'objectif à atteindre demeure le même.
La France en particulier,n'a pas pu se débarasser de ceux qui ont été à l'origine de sa réussite économique et qui avaient contribué à sa libération durant la seconde guerre mondiale.
L'ingratitude est flagrante mais elle n'avait pas le choix,elle devait accepter cette présence contraignante aussi bien pour les français de souche que pour les "rapatriés".Les européens n'accepteront jamais que les maghrébins ou musulmans soient leurs égaux.
Lorsqu'on avait demandé au Général De Gaulle,en 1962,après l'indépendance de l'Algérie,pour quelles raisons tous les harkis n'avaient pas été rapatriés en France,sa réponse avait été : "Je ne voudrais pas que Colombey-les-deux-Eglises(son village) devienne Colombey-les-deux-Mosquées".On ne peut être plus clair.
Il avait ainsi tracé la ligne de conduite à suivre aux futurs mouvements gaullistes qui se réclament actuellement de sa politique.
Il a sans aucun scrupule sacrifié ceux qui avaient pris les armes contre leurs propres frères en optant pour cette "chère et généreuse" France.
Ceux qui ont réussi à sauver leur peau en se réfugiant en France ont été parqués comme des bestiaux dans des lieux bien choisis,pour ne pas "déranger" les "bons" français.
Lorsqu'on analyse ces faits,on est fixé sur la véritable nature des dirigeants français,quelle que soit leur tendance ou orientation politique.
Intégration,mixité,égalité des chances,etc...ne sont que de la poudre aux yeux destinée à aveugler les naifs.
Et pour terminer,cette anecdote : Dans les années 1960,il y avait au sein de l'armée française un colonel nommé Bendaoud.A la suite d'un différend avec un sergent,français de souche,l'affaire a été portée devant le Général.Bien que le colonel avait raison et était dans son droit,c'est le sergent qui a eu gain de cause.Le Colonel a alors rejoint ses hommes de troupe et s'adressant à ceux qui étaient arabes,il leur dit "Arabe,Arabe,(Arbi,arbi) même si c'est le Colonel Bendaoud".Puis il s'est tiré une balle dans la tête à la suite de cette injustice.

Le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a proposé mardi le principe d'une "immigration tarie", au lieu d'une immigration "subie" ou "choisie".
Il a affirmé sur LCI qu'il y avait "trois immigrations possibles": "une immigration subie, celle qu'on supporte, massive incontrôlée depuis trente ans", une "immigration choisie" qui est "néfaste parce qu'elle va ajouter une vague d'immigration supplémentaire, de travail, à l'immigration de peuplement", et une "immigration tarie, c'est-à-dire l'immigration zéro".
Interrogé sur la main tendue par le Front national pour une "union patriotique" pour la présidentielle de 2007, il a répondu que "le clan Le Pen est aujourd'hui devenu villiéro-maniaque". "Je suis aujourd'hui entré dans leurs rêves, dans leurs pensées, c'est bon signe", a lancé Philippe de Villiers. AP

salam alikoum, Mr phillipe de villiers trouve plus important cette vie la que l'au-dela. Allah dis a au sujet de ces personnes comme lui :

"Allah a scellé leurs coeurs et leur oreilles; et un voile épais leur couvre la vu; et pour euxil y aura un grand châiment.

Parmi les gens, il y a ceux qui disent : "Nous croyons en Allah et au Jour dernier !" tandis qu'en fait, ils n'y croient pas.

Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais en faite ils ne trompent qu'eux mêmes, et ils ne s'en rendent pas compte."

Sourate Al baqarah ( la vache) verset 7,8,9.

salam alikoum un petite vidéo pour argumenter tout ca lol : https://www.youtube.com/watch?v=t6O18b7B_gU laisser la barre rouge se telecharger puis regarder la vidéo

C’était un 16 juillet , en direct sur TF1, Philippe de Villiers, interviewé par Claire Chazal. Il parlait de « la guerre des banlieues » : « Nous, les leaders politiques, nous savons que la troisième guerre mondiale est déclarée. C’est une guerre qui a été déclarée et déclenchée par l’islamisme radical et nous ne pouvons continuer à assister, impuissants, à l’islamisation progressive de la société. » En conséquence, il proposait la création d’une garde nationale pour « rétablir les frontières… investir les quartiers islamistes, contrôler les mosquées ». « Il y a un permis de construire par semaine aujourd’hui pour les mosquées, moi, je crois que l’islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisme est le terreau du terrorisme ».
il n’y eut aucune réaction de la justice. Le parquet, qui pouvait porter plainte, n’a pas bougé. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples l’avait décidé, immédiatement. Le recteur de la mosquée de Lyon, avant de le faire, a espéré une réaction du gouvernement et s’est adressé au CSA, accusant la journaliste de « complaisance ». La transcription du texte intégral a pris du temps : « J’ai saisi deux fois le ministre de la Justice. Il ne m’a jamais répondu, explique Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon. Je me suis adressé au premier ministre pour lui faire remarquer qu’il s’agit d’un élu, d’un responsable d’un parti politique, qui se permet une attaque raciste d’une rare virulence. Qui a réitéré depuis. En toute impunité. Il n’y a eu aucune levée de boucliers. Aucun parti, aucune instance, n’a réagi alors que tout cela tombe sous le coup de la loi. Je n’ai jamais entendu une telle force de haine contre l’islam. Qui est attaqué en permanence. Nous sommes devant une complète banalisation. C’est insupportable et dangereux. Je ne suis ni islamiste, ni terroriste. Je n’aspire qu’à exercer ma religion en paix ».
Il faudrait obtenir la levée de l’immunité parlementaire de Philippe de Villiers. « Ce n’est pas normal, explique Gilles Devers, avocat de Kamel Kabtane. Il ne s’est pas exprimé en tant que député européen, mais comme chef de parti et candidat à la présidentielle. Pourquoi certains candidats seraient plus protégés que d’autres, simplement parce qu’ils ont un mandat ? »
le tribunal de Bobigny, qui examinait la plainte du MRAP, a donc été amené à relier celle-ci à celle de la mosquée de Lyon, contre « une provocation à la haine à l’encontre d’une communauté religieuse », sanctionnée par la loi du 29 juillet 1881, d’une part, et contre « une provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse », d’autre part. À ce sujet, Mouloud Aounit, secrétaire du MRAP, s’inquiète « d’un degré d’imprégnation insupportable de la société par un racisme qui serait plus tolérable que les autres ». Le tribunal devait fixer une date de procès. Il s’est donné jusqu’au 19 mai 2006 pour choisir dans le calendrier. De quoi laisser à Philippe de Villiers le temps de continuer à alimenter sans dommage la xénophobie, le racisme et l’islamophobie ambiants.


article paru dans l'humanité du 23 janvier 2006