AS SALAMOU ALYKOUM
Actualité: CHOC : La remise en cause du hijab islamique par un savantAlors que de nombreux pays arabes sont en pleine révolution politique, celle-ci gagne les bancs des universitaires.
- Citation :
- « Le hijab n’est pas un devoir religieux »
L’Egypte se réveille sous une polémique qui a fait grand bruit. Au coeur de celle-ci, le Cheikh Mustafa Mohamed Rached. Ce dernier, pourtant grand théoricien, a tenu des propos remettant en cause un des devoirs islamiques qui, jusqu’à présent, faisait l’unanimité des savants.
C’est effectivement en présentant sa thèse de doctorat qu’il a annoncé que le hijab n’est pas un devoir religieux. Devant s’expliquer, il décrit le hijab comme une référence au recouvrement de la tête de la femme musulmane. Or, selon lui, cette couverture n’est absolument pas mentionné dans le Coran, livre religieux des musulmans.
Si ces propos ont choqué une grande partie de la population et des savants, ce sont d’autres accusations qui vont alimenter la polémique. En effet, le Cheikh Mustafa Mohamed Rached, poursuivant la soutenance de sa thèse, s’est lancé dans une théorie tendant à insinuer la manipulation dont ont fait preuve les savants du monde musulman à ce sujet.
- Citation :
- « Un groupe de chercheurs a insisté avec véhémence sur le fait que le voile est à la fois un devoir islamique et l’un des piliers les plus importants de l’islam !»
Le Cheikh d’Al-Azhar se réfère au verset suivant « Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : c’est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d’Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d’Allah, un énorme pêché. » (Al-Ahzab, 33-53).
Il explique ainsi que les savants de l’Islam ont omis le contexte des versets coraniques les interprétant selon leurs propres convictions. Aussi, ces savants se sont référés aux études d’autres savants, plus anciens et partisants du voile, et les ont sacralisé de sorte qu’elles ne soient pas soumises à la jurisprudence [ l’ijtihad ].
Précisant que le terme « hijab » désigne littéralement « voile », « rideau » ou encore « séparation », il explique que dans le verset exposé précédemment, une séparation devait être mise en place entre les épouses du prophète et les compagnons de ce dernier. En revanche, ce verset ne s’adresse pas aux femmes musulmanes, leur conseillant de couvrir leur tête. Des significations différentes ont été attribuées au voile, celui-ci étant tantôt annoncé comme un hijab, tantôt comme un khimar ou un jalabib, éloignant les musulmans de sa vraie signification.
Face à la polémique de nombreux savants sont intervenus, versets coraniques à l’appui, pour démentir cette étude.