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 Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante

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mouhiba
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mouhiba


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Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante Empty
MessageSujet: Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante   Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante Empty2007-05-16, 12:00

Fatima Zahra (fātima, فاطمة, qui sévre; zahra, زهرة, fleur ; beauté ; spendeur),
est la fille du Prophète de l'Islam Muhammad et de sa première femme
Khadija, née à La Mecque vers 606 et morte à Médine en 632. "Zahra" ou
"Azzahra'a" signifie la Resplendissante.
Selon la tradition, elle était la fille préférée du Prophète Muhammad, qui l'a appelée la plus noble des femmes du Paradis, dans un Hadith. Dans un autre Hadith,le Prophète dit: "Il n'y a eu que quatres femmes accomplies: Assiya
(épouse du Pharaon qui a choisi de suivre Moise), La vièrge Marie, Khadija (première épouse du Prophète) et Fatima".

timah était la cinquième enfant du Prophète Muhammad
— paix et bénédictions sur lui — et de sa femme Khadîjah — qu’Allâh
l’agrée. Elle naquit alors que son respecté père avait commencé à
passer de longs moments de solitude dans les montagnes entourant
Makkah, méditant et réfléchissant aux grands mystères de la création.

Fatima RAA et ses soeurs

C’était le moment, avant que le Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — ne commence à recevoir la Révélation, où sa sœur aînée, Zayneb, épousa son cousin Al-`Âs
Ibn Ar-Rabî`ah. Puis suivit le mariage de ses deux autres
sœurs,Ruqayyah et Umm Kulthum, avec les fils d’Abû Lahab, l’oncle
paternel du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Abû Lahab ainsi
que sa femme Umm Jamil étaient devenus des ennemis jurés du Prophète —
paix et bénédictions sur lui — au tout début de sa mission publique.

La petite Fâtimah
— que Dieu l’agrée — vit alors ses sœurs quitter la maison l’une après
l’autre pour vivre avec leurs époux. Elle était trop jeune pour
comprendre la signification du mariage et les raisons pour lesquelles
ses sœurs devaient quitter la maison. Elle les aimait beaucoup et fut
triste et solitaire après leur départ. On dit qu’un certain mutisme et
une douloureuse tristesse l’envahit alors.

Bien entendu, même après le mariage de ses sœurs, elle n’était pas seule dans la maison de ses parents. Barakah,
l’esclave d’Aminah, la mère du Prophète — paix et bénédictions sur lui
—, qui était avec le Prophète — paix et bénédictions sur lui —depuis sa
naissance, Zayd ibn Harithah — qu’Allâh l’agrée — et `Alî—qu’Allâh
l’agrée, le jeune fils d’Abû Tâlib faisaient tous partie de la famille
de Muhammad — paix et bénédictions sur lui — à cette
époque. Et bien sûr, il y avait sa mère affectueuse, Khadîjah — que
Dieu l’agrée —.

Fatima et ses frères RAA

En sa mère et en Barakah, Fâtimah
— qu’Allâh l’agrée — trouva énormément de soulagement et de réconfort.
En `Alî— qu’Allâh l’agrée, qui n’avait que deux ans de plus qu’elle,
elle trouva un frère et un ami, qui d’une manière ou d’une autre
prenait la place de son propre frère Al-Qâsim, mort en bas âge. Son
autre frère, Abdullah, connu comme ’le bon et le pur’, qui naquit après
elle, mourut également en bas âge. Pourtant dans aucune des personnes
composant la famille de son père, Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — ne trouva le
plaisir insouciant et la joie qu’elle trouvait avec ses sœurs. Elle était une enfant exceptionnellement sensible pour son âge.

Un relation exceptionnelle avec son père SWS
A
l’âge de cinq ans, elle apprit que son père était devenu "Rasoul
Allah", le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. Sa
première obligation était de transmettre la bonne nouvelle de l’Islam à
sa famille et à ses proches relations. Ils devaient adorer Dieu Tout
Puissant Seul. Sa mère, qui était un puissant appui et soutien,
expliqua à Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — ce que son père devait
faire. A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et
éprouva un amour profond et durable pour lui. Souvent elle marchait à
ses côtés, à travers les rues étroites et les sentiers de Makkah,
visitant la Ka`bah, s’occupant des secrètes réunions des premiers
musulmans à avoir accepté l’islam et à avoir prêté allégeance au
Prophète — paix et bénédictions sur lui —.

A l'âge de 10 ans, les agressions à l'encontre de son père bien aimée SWS
Un jour, alors qu’elle n’avait pas encore dix ans, elle accompagna son père à la Masjid al-Harâm où il se tint en un endroit nommé al-Hijr, en face de la Kabah, et commença à prier. Fâtimah
— qu’Allâh l’agrée — resta à ses côtés. Un groupe de Quraysh, avec de
mauvaises intentions à l’égard du Prophète — paix et bénédictions sur
lui —, se réunirent autour de lui.
Il y avait Abû Jahl ibn Hisham,
l’oncle du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, Uqbah ibn Abi
Mu`ayt, Umayyah Ibn Khalaf, ainsi que Shaybah et `Utbah, les fils de
Rabi’ah. De façon menaçante, le groupe monta vers le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — et Abû Jahl, le meneur, demanda : "lequel
d’entre vous peut apporter les entrailles d’un animal abattu et les
jeter sur Muhammad ?"

`Uqbah Ibn Abi Mu`ayt, l’un des
plus odieux du groupe, se porta volontaire et partit précipitamment. Il
revint avec les ordures dégoûtantes et les jeta sur les épaules du
Prophète — paix et bénédictions sur lui —, alors qu’il était toujours
prosterné. Abdullah Ibn Mas`ûd, un compagnon du Prophète — paix et
bénédictions sur lui —, était présent mais il ne pouvait rien dire ou
faire. Imaginez le sentiment de Fâtimah — que Dieu l’agrée —,
quand elle vit son père traité de la sorte. Que pouvait-elle faire,
elle, une enfant de moins de dix ans ? Elle monta vers son père et lui
retira les choses répugnantes puis elle se tint fermement et en colère
devant le groupe de voyous Quraysh et lança des paroles blessantes
contre eux. Ils ne lui dirent pas un seul mot. Le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — releva sa tête de la prosternation et continua à
accomplir la salat. Puis il dit ’Oh Allah ! Puisses-tu punir ces
Quraysh !’ Et il répéta cette invocation trois fois. Puis il continua :
’Puisses-tu punir `Utbah, `Uqbah, Abû Jahl et Shaybah’ ceux qu’il nomma
moururent quelques années plus tard à la bataille de Badr.

A une autre occasion, Fâtimah
— qu’Allâh l’agrée — était avec le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — alors qu’il faisait le "Tawâf" autour de la Kabah. Une foule de
Quraysh se réunit autour de lui, le saisirent et essayèrent de
l’étrangler avec ses propres vêtements. Fâtimah — qu’Allâh
l’agrée — cria et appela à l’aide. Abû Bakr — qu’Allâh l’agrée —
accouru et réussit à libérer le Prophète — paix et bénédictions sur lui
—. Il implorait alors :’Tueriez-vous un homme qui dit : ’Mon seigneur
est Allah’. Au lieu de baisser les bras, la foule se tourna vers Abû
Bakr — qu’Allâh l’agrée — et commença à le battre jusqu’à ce que le
sang coule de sa tête et de son visage.

Elle fut témoin de
telles scènes de cruelle opposition et de harcèlement contre son père
et les premiers musulmans. Elle ne se tenait pas sagement de côté mais
se joignait à la lutte pour la défense de son père et de sa noble
mission. Elle n’était encore qu’une jeune fille, et au lieu de gambader
joyeusement, au lieu de la gaîté et l’entrain auxquels chaque enfant de
son âge est et doit normalement être habitué, Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — était témoin, et participait à de telles épreuves.

Le retour de ses soeurs
Bien
sûr elle n’était pas la seule. Toute la famille du Prophète — paix et
bénédictions sur lui — souffrait à cause des violents et stupides
Quraysh. Ses sœurs, Ruqayyah et Umm Kulthum souffraient également.
Elles vivaient à ce moment dans un environnement de haine et de
machination contre le Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Leurs
maris étaient `Utbah et `Utaybah, les fils d’Abû Lahab et d’Umm Jamil.
Umm Jamil était connue comme une femme dure et bourrue qui avait une
langue acérée et mauvaise. C’était principalement à cause d’elle que
Khadîjah — qu’Allâh l’agrée — n’était pas contente du mariage de ses
filles avec les fils d’Umm Jamil. Cela dû être difficile pour Ruqayyah
et Umm Kulthum de faire partie de la famille de tels ennemis invétérés
qui ne se joignaient pas seulement à la bataille contre leur père mais
qui la menaient.

Comme un signe de déshonneur pour Muhammad
— paix et bénédictions sur lui — et sa famille, Utbah et Utaybah furent
poussés par leurs parents à répudier leurs femmes. Cela faisait partie
du procédé pour bannir totalement le Prophète — paix et bénédictions
sur lui —. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — accueillit bien
sûr ses filles, de retour à la maison, avec joie, bonheur et
soulagement.

Sans aucun doute, Fâtimah — que Dieu l’agrée
—se réjouit d’être à nouveau avec ses sœurs, elles souhaitaient toutes
que leur sœur aînée, Zaynab, soit aussi répudiée par son mari. En fait,
les Quraysh exerçait une pression sur Abû Al-Âs pour cela mais
il refusa. Quand le meneur des Quraysh s’approcha de lui et lui promit
la plus riche et la plus belle femme s’il répudiait Zaynab, il répondit
: ’j’aime profondément et passionnément ma femme, et j’ai une grande
estime pour son père, même si je n’ai pas embrassé l’islam.’

Ruqayyah
et Umm Kulthum étaient toutes deux heureuses d’être de retour auprès de
leurs chers parents et d’être débarrassées de l’insupportable torture
mentale dont elles faisaient l’objet chez Umm Jamil. Peu de temps
après, Ruqayyah se remaria, avec le jeune et timide Uthman Ibn Allan,
l’un des premiers à avoir accepté l’islam. Ils partirent tous deux pour
l’Abyssinie aux côtés des premiers "muhajiroûn" (émigrés) qui
cherchèrent refuge dans ce pays et y restèrent plusieurs années. Fâtimah
— que Dieu l’agrée — ne revit plus Ruqayyah jusqu’après la mort de sa
mère. La persécution du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, de
sa famille et de ses compagnons continua et s’aggrava même après
l’émigration des premiers "muhajiroûn" en Abyssinie. Lors de la
septième année environ de sa mission, le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — et sa famille durent quitter leur maison et
trouvèrent refuge dans une petite vallée accidentée entourée de tous
côtés de pentes et de défilés, dont on ne pouvait entrer de Makkah que
par un étroit chemin.


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mouhiba
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MessageSujet: Re: Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante   Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante Empty2007-05-16, 12:01

A l'âge de 12 ans, elle est réfugiée
Dans cette vallée aride, Muhammad et les clans de Banu Hashim et al-Muttalib furent forcés de se retirer avec peu de réserves de nourriture. Fâtimah
— qu’Allâh l’agrée — était l’un des plus jeunes membres du clan, elle
avait environ douze ans, et devait passer des mois dans les privations
et les souffrances. Les lamentations d’enfants et de femmes affamés
pouvaient être entendues depuis Makkah. Les Quraysh ne permirent aucun
approvisionnement en nourriture ni contact avec les musulmans, dont la
privation était seulement soulagée durant la saison du pèlerinage. Le
boycott dura trois ans. Quand il fut levé, le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — dut faire face à encore plus d’épreuves et de
difficultés.

La mort de sa mère Khadija RAA
Khadîjah
— qu’Allâh l’agrée, ’la croyante et l’affectueuse’, mourut peu après.
Avec sa mort, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — et sa
famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de
force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L’année
pendant laquelle la noble Khadîjah — qu’Allâh l’agrée, puis ensuite Abû
Tâlib, moururent, fut appelé l’année de la tristesse. Fâtimah —
que Dieu l’agrée —, à présent une jeune fille, fut vivement attristée
par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant
quelques temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora.
On craignit même qu’elle ne meure de chagrin.

Son rôle de soutien auprès de Sayydina Rassouloulah
Bien que sa sœur aînée, Umm Kulthum, demeurait dans la même famille, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — réalisa qu’elle avait maintenant une grande
responsabilité avec le décès de sa mère. Elle ressentait qu’elle devait
donner à son père un soutien encore plus fort. Avec une tendresse
affectueuse, elle se dévoua pour veiller à ses besoins. Elle fut si
soucieuse par le bien-être de son père qu’on commença à l’appeler Umm
Abi-ha, la mère de son père. Elle lui apportait ainsi un soulagement et
un réconfort pendant les moments d’épreuve, de difficulté et de crise.

Souvent
les épreuves étaient trop pour elle. Une fois, à cette époque, une
foule insolente amoncela de la poussière et de la terre sur la
gracieuse tête de Muhammad — paix et bénédictions sur lui —.
Quand il rentra à la maison, elle pleura abondamment et essuya la
poussière de la tête de son père. ’Ne pleure pas’ dit-il ’ qu’Allah
protège ton père’.

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait un profond amour pour Fâtimah — que Dieu l’agrée —, il dit une fois : ’Quiconque plait à Fâtimah — que Dieu l’agrée — plait en réalité à Dieu, et quiconque cause sa colère cause en réalité celle de Dieu. Fâtimah
— qu’Allâh l’agrée — est une partie de moi. Ce qui lui plait me plait
aussi, et ce qui l’a met en colère me met aussi en colère.’

Il
dit aussi : ’Les meilleures femmes au monde sont au nombre de quatre :
la vierge Marie, Âsiyâ la femme de Pharaon, Khadîjah — qu’Allâh l’agrée
— la mère des croyants, et Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — la fille de Muhammad — paix et bénédictions sur lui —.’ Fâtimah acquit ainsi une place d’amour et d’estime dans le cœur de son père, qui n’était occupé que par sa femme Khadîjah.

On donna à Fâtimah
— que Dieu l’agrée — le titre de Az-Zahrâ’, ce qui signifie la
Resplendissante, en rapport avec son visage radieux, qui semblait
diffuser de la lumière. On dit que lorsqu’elle se levait pour la
prière, le mihrab reflétait la lumière de son visage. On l’appelait
aussi Al-Batûl, en raison de son ascèse. Au lieu de passer son temps en
compagnie d’autres femmes, elle passait beaucoup de son temps en
prière, à lire le Coran ou à d’autres actes d’adoration (`ibâdah).

Les ressemblances avec son père SWS
timah
— que Dieu l’agrée — avait une forte ressemblance avec son père, le
Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. Aishah — qu’Allâh
l’agrée, l’épouse du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, dit
d’elle : ’je n’ai jamais vu une créature de Dieu qui ressemblait
davantage au Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dans son
langage, sa conversation et sa façon de s’asseoir que Fâtimah —
qu’Allâh l’agrée.’ Quand le Prophète — paix et bénédictions sur lui —
la voyait s’approcher, il l’accueillait, se levait et l’embrassait, la
prenait par la main et la faisait asseoir à l’endroit où il était
assis. Elle faisait de même quand le Prophète — paix et bénédictions
sur lui — venait vers elle. Elle se levait, l’accueillait avec joie et
l’embrassait.

Les bonnes manières de Fâtimah — que Dieu
l’agrée —, son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et
sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les
pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture
qu’elle avait à quelqu’un qui se trouvait dans le besoin même si
elle-même restait sur sa faim. Elle n’avait aucun amour pour les
ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie. Elle vivait
simplement, bien que, parfois, comme nous le verrons, les circonstances
étaient vraiment trop éprouvantes et trop difficiles pour elle.

Elle
a hérité de son père une éloquence convaincante, puisée dans la
sagesse. Quand elle parlait, les gens étaient souvent émus aux larmes.
Elle avait la capacité et la sincérité pour créer des émotions,
émouvoir les gens aux larmes, et emplir leur cœur de louange et de
gratitude pour Dieu pour ses faveurs et sa générosité inestimable.

timah
— que Dieu l’agrée — émigra à Medinah quelques semaines après le
Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Elle y alla avec Zayd ibn
Harithah, qui fut renvoyé par le Prophète à Makkah pour amener le reste
de la famille, dont Fâtimah — que Dieu l’agrée — et Umm Kulthum,
Sawdah, la femme du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, la femme
de Zayd, Barakah et son fils Usâmah. Pour voyager avec le groupe il y
avait également Abdullah le fils d’Abû Bakr, qui accompagnait sa mère
et ses sœurs, Aishah et Asmâ’.

La demande en mariage par 'Ali RAA
A Madinah, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — vivait avec son père dans la simple demeure qu’il
avait construite, jouxtant la mosquée. En l’an 2 de l’Hégire, elle
reçut des propositions de mariage par l’intermédiaire de son père, dont
deux furent rejetées. `Alî— que Dieu l’agrée —, le fils d’Abû Tâlib,
rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète — paix
et bénédictions sur lui —. En présence du Prophète — paix et
bénédictions sur lui — pourtant, il se laissa intimider et perdit sa
langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui demanda alors : ’Pourquoi
es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?’ `Alî— que Dieu l’agrée —
ne pouvait toujours pas parler alors le Prophète — paix et bénédictions
sur lui — suggéra : ’Peut-être es-tu venu pour demander Fâtimah
— que Dieu l’agrée — en mariage ?’ ’Oui’ répondit `Alî— que Dieu
l’agrée —. Selon ce qu’on rapporte, le Prophète — paix et bénédictions
sur lui — dit simplement : ’Marhaban wa ahlan- Bienvenue dans la
famille’ et cela fut prit comme l’approbation du Prophète — paix et
bénédictions sur lui — par `Alî— que Dieu l’agrée — et par les Ansars
qui l’attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — approuva et demanda à `Alî— que Dieu l’agrée —
s’il avait quelque chose à donner en dot. `Alî— que Dieu l’agrée —
répondit que non. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui
rappela qu’il avait un bouclier qu’il pouvait vendre.

Ali — que
Dieu l’agrée — vendit le bouclier à Uthman pour quatre dirhams et
pendant qu’il se dépêchait de retourner chez le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — pour lui remettre la dot, Uthman l’arrêta et lui
dit :

’Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fâtimah — que Dieu l’agrée —’. Fâtimah
— que Dieu l’agrée — et `Alî— que Dieu l’agrée — se marièrent donc
probablement au début de l’an 2 de l’Hégire. Elle avait environ 19 ans
à ce moment, et `Alî— que Dieu l’agrée — en avait environ 21. Le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui-même dirigea la cérémonie
du mariage. Pour le "Walîmah", on servit aux invités des dattes, des
figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un
membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d’autres firent des
dons de céréales. Tout Madinah se réjouit.

Ses cadeaux de mariage de la part de son bien aimée père SWS
Pour son mariage, on rapporte que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — offrit à Fâtimah
— que Dieu l’agrée — et à `Alî— que Dieu l’agrée — un lit de bois
entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un
coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une
marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain.


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mouhiba
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MessageSujet: Re: Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante   Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante Empty2007-05-16, 12:02

Au foyer conjugal
timah
— que Dieu l’agrée — quitta pour la première fois la maison de son
bien-aimé père pour vivre avec son mari. Le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — était clairement inquiet à son sujet et envoya
Barakah avec elle au cas où elle aurait besoin d’aide. Aucun doute que
Barakah était source de réconfort et de consolation pour elle. Le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — pria pour elle :

’O
Allah, bénit les tous deux, bénit leur maison et bénit leur
descendance’. Dans l’humble demeure d’Ali — que Dieu l’agrée — il y
avait seulement une peau de mouton en guise de lit. Le matin qui suivit
la nuit de noces, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — vint
chez `Alî— que Dieu l’agrée — et toqua à la porte.
Barakah sortit et le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui dit : ’ O Umm Ayman ? Appelle mon frère pour moi’
’Ton
frère ? C’est celui à qui tu as marié ta fille ?’ demanda Barakah de
façon quelque peu dubitative comme si elle se demandait : ’Pourquoi le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — appelle `Alî— que Dieu
l’agrée — son frère ?’

Il faisait référence à `Alî— que Dieu
l’agrée — comme son frère seulement parce que faisant partie des
musulmans qui se joignirent à la fraternité après l’hijrah, le Prophète
— paix et bénédictions sur lui — et `Alî— que Dieu l’agrée — était donc
liés comme des frères.

Le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — répéta ce qu’il venait de dire à plus haute voix. `Alî— que Dieu
l’agrée — vint et le Prophète — paix et bénédictions sur lui — fit une
du’a, invoquant les bénédictions de Dieu sur lui. Puis il demanda Fâtimah
— que Dieu l’agrée —. Elle arriva se faisant presque toute petite, dans
un mélange de respect et de timidité et le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — lui dit :

"Je t’ai marié à la personne de
ma famille qui m’est le plus cher", de cette façon il cherchait à la
rassurer. Elle ne commençait pas à vivre avec un parfait étranger mais
avec quelqu’un qui avait grandi dans la même famille, qui était l’un
des premiers à être devenu musulman à un jeune âge, qui était connu
pour son courage, sa bravoure et sa moralité, et que le Prophète — paix
et bénédictions sur lui — décrivait comme ’son frère dans ce monde et
dans l’au-delà’.

La vie de Fâtimah — que Dieu l’agrée —
avec `Alî— que Dieu l’agrée — fut aussi simple et sobre qu’elle l’avait
été chez son père. En fait, en ce qui concerne le confort matériel,
c’était une vie de difficultés et de privations. Durant leur vie
commune, `Alî— que Dieu l’agrée — resta pauvre car il n’attachait que
peu d’importance aux richesses matérielles.

timah — que Dieu l’agrée — était la seule parmi ses sœurs à ne pas avoir épouser un homme riche.

En fait, on pourrait dire que la vie de Fâtimah
— que Dieu l’agrée — avec `Alî— que Dieu l’agrée — était même plus
rigoureuse que celle qu’elle eut chez son père. Au moins, avant le
mariage, il y avait toujours dans la famille du Prophète — paix et
bénédictions sur lui — une quantité de mains prêtes à aider. Mais
maintenant elle devait faire face seule, de fait. Pour soulager leur
pauvreté extrême, `Alî— que Dieu l’agrée — travaillait comme peintre et
porteur d’eau et elle comme broyeuse de céréales. Un jour elle dit à
`Alî— que Dieu l’agrée — :

"J’ai moulu jusqu’à ce que mes mains se couvrent de cloques.
— J’ai puisé de l’eau jusqu’à en avoir mal à la poitrine," répliqua `Alî— que Dieu l’agrée —. Celui-ci suggéra à Fâtimah — que Dieu l’agrée — : "Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner un esclave".

A
contrecœur, elle alla chez le Prophète — paix et bénédictions sur lui —
qui lui dit : "qu’est-ce qui t’amène ici, ma petite fille ?

Je suis venue te donner le Salam," dit-elle de peur qu’il ne puisse lui donner ce qu’elle avait l’intention de demander.

"Que faisais-tu ? demanda `Alî— que Dieu l’agrée — lorsqu’elle repartit seule.

J’avais honte de lui demander, dit-elle. Alors tous deux vinrent
ensemble mais le Prophète — paix et bénédictions sur lui — sentit
qu’ils étaient moins dans le besoin que d’autres.

— Je ne vais
pas vous le donner, dit-il, et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres
musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n’ai pas
assez pour leur nourriture…".

Ali — que Dieu l’agrée — et Fâtimah
— que Dieu l’agrée — rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu
découragés mais cette nuit, après qu’ils soient allés se coucher, ils
entendirent la voix du Prophète — paix et bénédictions sur lui — leur
demandant la permission d’entrer. Pour l’accueillir, ils se levèrent,
mais le Prophète — paix et bénédictions sur lui — leur dit :

’Restez
où vous êtes’ et il s’assit à côté d’eux ’Ne vous indiquerais-je pas
quelque chose de meilleur que ce que vous êtes venus me demander ?’
demanda-t-il et ils lui dirent ’Si’, il dit : Les mots que Jibril m’a
enseignés, que vous pouvez dire : ’Subhaan Allah’ dix fois après la
prière, et dix fois "AI hamdu lillah’ et dix fois "Allahu Akbar". Et
ceci, avant de dormir, il faut que vous le disiez 33 fois chacun.

Ali
— que Dieu l’agrée — dit plus tard : ’je n’ai jamais manqué de le faire
depuis que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — nous
l’a enseigné’

Des moments dures au quotidien
Il existe plusieurs récits sur les temps durs et difficiles auxquels Fâtimah
— que Dieu l’agrée — a du faire face. Il n’y avait souvent aucune
nourriture chez elle. Une fois, le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — était affamé. Il alla de l’un à l’autre des appartements de ses
femmes mais il n’y avait pas de nourriture. Il alla alors chez Fâtimah
— que Dieu l’agrée —, et elle n’avait pas non plus de nourriture. Quand
il trouva en fin de compte de la nourriture, il envoya deux miches de
pain et un morceau de viande à Fâtimah — que Dieu l’agrée —. Une
autre fois il alla chez Abû Ayyub al-Ansari et de la nourriture qui lui
fut donnée, il en garda pour elle. Fâtimah — que Dieu l’agrée —
savait aussi quand le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’avait
pas de nourriture pendant de longues périodes, et en retour elle lui en
apportait quand elle le pouvait. Une fois, elle lui donna un morceau de
pain d’orge, et il lui dit ’c’est la première nourriture que ton père a
mangée depuis trois jours’.

Par ces actes de bonté, elle montrait combien elle aimait son père et il l’aimait vraiment en retour.

Un jour, il revenait d’un voyage hors de Madinah. Il se rendit d’abord à la mosquée et pria deux ra’kats comme de coutume.
Puis, comme il le faisait souvent, il se rendit chez Fâtimah — que Dieu l’agrée — avant d’aller chez ses femmes. Fâtimah — que Dieu l’agrée — l’accueillit et embrassa son visage, sa bouche et ses yeux et pleura.

’Pourquoi pleures-tu ?’ demanda le Prophète — paix et bénédictions sur lui —.

’Je te vois, O Rasul Allah, ton teint est pâle et jaune et tes habits sont devenus usés et élimés.’ ’O Fâtimah
— que Dieu l’agrée —’ répondit le Prophète — paix et bénédictions sur
lui — tendrement ’Ne pleure pas car Allah a envoyé ton père avec une
mission qui touchera chaque maison sur la surface de la terre, que ce
soit dans les villes, les villages ou les campements du désert
apportant soit la gloire soit l’humiliation jusqu’à ce que cette
mission soit accomplie avant que la nuit ne tombe inévitablement.’

Avec de telles observations, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — était souvent amenée de la dure réalité de la vie
quotidienne à un aperçu des perspectives immenses et de grande portée
ouvertes par la mission dont était investi son noble père.

timah
— que Dieu l’agrée — retourna par la suite vivre dans une maison proche
de celle du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. L’endroit fut
offert par un Ansari qui savait que le Prophète — paix et bénédictions
sur lui — se réjouirait d’avoir sa fille comme voisine. Tous les deux
partageaient le quotidien mouvementé de la vie à Médine, aussi bien
dans la joie et la réussite que dans la peine et la difficulté.

Le décès de sa soeur Ruqayyah
Au
milieu de la seconde année suivant la Hijrah sa sœur Ruqayyah tomba
malade : Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de
temps avant la bataille de Badr. Uthman — que Dieu l’agrée —, son mari,
resta à ses côtés et manqua la bataille. Ruqayyah mourut juste avant le
retour de son père. De retour à Medinah, un des premières choses qu’il
fit fut de se rendre sur sa tombe.

timah — que Dieu
l’agrée — y alla avec lui. C’était la première perte qu’ils subirent au
sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîjah — que Dieu
l’agrée —. Fâtimah — que Dieu l’agrée — fut énormément touchée
par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu’elle
s’assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et
chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.

Le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait auparavant parlé des
lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand
il revinrent du cimetière, la voix d’Umar — que Dieu l’agrée — en
colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs
de Badr et pour Ruqayyah.
’Umar laisse-les pleurer’ dit le Prophète Muhammad
— paix et bénédictions sur lui — et il ajouta : ’Ce qui vient du cœur
et des yeux, cela vient d’Allah et de sa miséricorde, mais ce qui vient
des mains et de la langue, cela vient de Satan’ — par "les mains", il
faisait allusion au fait de se frapper la poitrine et de se gifler les
joues et par "la langue", aux cris en cœur lancés par les femmes, comme
une marque publique de sympathie.

Uthman — que Dieu l’agrée —
épousa plus tard l’autre fille du Prophète — paix et bénédictions sur
lui —, Umm Kulthum (radhia Allâhou anha), et de ce fait devint le Dhu-n
Nurayn : l’homme aux deux lumières.

La naissance de Al Hassan
La
perte dont souffrit la famille avec la mort de Ruqayyah (radhia Allâhou
anha) fut suivie par la joie quand, au grand plaisir de tous les
croyants, Fâtimah — que Dieu l’agrée — donna naissance à un
garçon au mois de Ramadan de la troisième année après l’hégire. Le
Prophète — paix et bénédictions sur lui — prononça l’adhan dans
l’oreille du nouveau-né et l’appela Al-Hasan, ce qui signifie le beau.

La naissance de Al-Husayn
Un
an plus tard elle donna naissance à un autre garçon, qui fut appelé
Al-Husayn, ce qui signifie le petit Hassan ou ’le petit beau’. Fâtimah
— que Dieu l’agrée — emmenait souvent ses deux fils voir leur
grand-père qui les aimait excessivement. Plus tard il les emmenait à la
Mosquée et ils grimpaient sur son dos quand il se prosternait. Il fit
de même avec sa petite-fille, Umamah, la fille de Zaynab.

La naissance de Zaynab et Kulthum
Huit ans après l’hégire, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — donna naissance à un troisième enfant, une fille
qu’elle nomma comme sa sœur aînée Zaynab, qui était décédée peu avant
sa naissance. Cette Zaynab grandit et fut l’héroïne de Karbala. Le
quatrième enfant de Fâtimah — que Dieu l’agrée — naquit l’année
d’ensuite. L’enfant était aussi une fille et elle l’appela Umm Kulthum
comme sa sœur qui mourut l’année précédente d’une maladie. Ce fut
seulement par la progéniture de Fâtimah — que Dieu l’agrée — que la descendance du Prophète — paix et bénédictions sur lui — fut perpétuée.


Tous les enfants mâles du Prophète — paix et bénédictions sur lui —
étaient morts en bas âge et les deux enfants de Zaynab — que Dieu
l’agrée —, `Alîet Umamah, moururent jeunes. L’enfant de Ruqayyah,
Abdullah, mourut aussi alors qu’il n’avait pas deux ans. Cela était une
raison supplémentaire à l’admiration accordée par le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — pour Fâtimah — que Dieu l’agrée —.

Bien que Fâtimah
— que Dieu l’agrée — était souvent occupée avec les grossesses, les
naissances, et l’éducation des enfants, elle prenait part autant qu’il
lui était possible aux affaires de la communauté musulmane grandissante
de Madinah.


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MessageSujet: Re: Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante   Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante Empty2007-05-16, 12:02

Son rôle pour la communauté musulmane
Avant
son mariage elle était une sorte d’hôtesse pour les pauvres et les
démunis d’Ahl as-Suffah. Dès la fin de la bataille d’Uhud, elle vint
avec d’autres femmes sur le champ de bataille, pleura les martyrs morts
et prit le temps de panser les blessures de son père.
Au cours de la
bataille des tranchées, elle joua un rôle majeur de soutien avec
d’autres femmes en préparant à manger durant le long et difficile
siège. Dans son camp, elle menait la prière des femmes musulmanes et à
cet endroit on construisit une mosquée appelée Masjid Fâtimah, une des sept mosquées où les musulmans étaient de garde et accomplissaient leurs adorations.

timah
— que Dieu l’agrée — accompagna aussi le Prophète — paix et
bénédictions sur lui — quand il fit la Umrah au cours de la 6ème année
de l’Hégire, après le traité d’Hudaybiyyah.
L’année qui suivit, elle
et sa sœur Umm Kulthum furent parmi la foule nombreuse de musulmans qui
participèrent avec le Prophète — paix et bénédictions sur lui — à la
libération de Makkah. On rapporte qu’en cette occasion, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — et Umm Kulthum — que Dieu l’agrée — visitèrent la
maison de leur mère Khadîjah — que Dieu l’agrée —, se rappelèrent les
souvenirs de leur enfance et de leur jihad, des longs combats dans les
1ères années de mission du Prophète — paix et bénédictions sur lui —.

La mort du Prophète SWS et la bonne nouvelle du paradis
Au
cours de Ramadan de la 10ème année, juste avant qu’il n’accomplisse son
pèlerinage d’adieu, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — confia
à Fâtimah — que Dieu l’agrée — un secret révélé à personne jusqu’alors :

’Jibril me récitait le Quran et je le lui récitais une fois par an,
mais cette année il l’a récité avec moi deux fois. Je suis bien forcé
de croire que mon temps est venu.’

De retour de son pèlerinage d’adieu, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — tomba gravement malade.
Il passa ses derniers jours dans l’appartement de sa femme Aishah — que Dieu l’agrée —. Quand Fâtimah — que Dieu l’agrée — venait lui rendre visite, Aishah (radhia Allâhou anha) laissait le père et sa fille seuls ensemble.

Les adieux avec le bien-aimé SWS
😢
Un jour il appela Fâtimah
— que Dieu l’agrée —…quand elle vint il l’embrassa et murmura quelques
mots dans son oreille. Elle pleura. Alors il murmura à nouveau dans son
oreille et elle sourit. Aishah (radhia Allâhou anha) vit cela et
demanda : ’tu pleures et tu ris en même temps Fâtimah — que Dieu l’agrée — ? Que t’a dit le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ?’

’Il
me dit d’abord qu’il allait rencontrer son Seigneur dans un court
instant et j’ai pleuré.’ Il me dit alors : ’Ne pleure pas tu seras la
1ère de ma maison à me rejoindre et là j’ai souris.’

Peu de temps après, le Noble Prophète — paix et bénédictions sur lui — décéda. Fâtimah—
que Dieu l’agrée — était frappée de chagrin et on la vit souvent
pleurer abondamment. Un des compagnons nota qu’il ne vit plus Fâtimah — que Dieu l’agrée — rire après la mort de son père.

Le décès de Fatima RAA, et la tristesse de 'Ali 😢
Un matin, tôt, au cours du mois de Ramadan, 5 mois seulement après la mort du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, Fâtimah
— que Dieu l’agrée — se réveilla semblant exceptionnellement heureuse
et pleine de gaieté. L’après-midi, on rapporte qu’elle appela Salma
bint Umays — que Dieu l’agrée — qui veillait sur elle. Elle demanda de
l’eau et prit un bain. Elle mit alors de nouveaux habits et se parfuma.
Elle
demanda ensuite à Salma de mettre son lit dans la cour de la maison. Le
visage tourné vers le ciel au-dessus, elle demanda son mari `Alî—
qu’Allâh l’agrée et honore sa face.

Il fut surpris de la voir
étendue au milieu de la cour et lui demanda ce qui n’allait pas. Elle
sourit et dit : ’j’ai rendez-vous aujourd’hui avec le Messager de Dieu
— paix et bénédictions sur lui —.’
Ali — qu’Allâh l’agrée et honore
sa face — pleura et elle essaya de le consoler. Elle lui dit de prendre
soin de ses fils Al-Hasan et Al-Husayn et demanda à être enterrée sans
cérémonie. Elle fixa à nouveau le ciel, puis ferma les yeux et rendit
l’âme.

timah — qu’Allâh l’agrée — la resplendissante n’avait que 29 ans.

Qu’Allah l’agrée. Âmine.

Un magnifique exemple, une beauté de caractère, et une âme aimante, Puisse
Allah, faire que nous soyons proche de la pure et resplendissante
Fatima Zahra , qu'Allah l'agrée. Amine


Mouhiba
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