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 History - 1694 - 1778 VOLTAIRE ET L'ISLAM

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abdelrahman
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abdelrahman


Masculin Nombre de messages : 1658
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History - 1694 - 1778 VOLTAIRE ET L'ISLAM Empty
MessageSujet: History - 1694 - 1778 VOLTAIRE ET L'ISLAM   History - 1694 - 1778 VOLTAIRE ET L'ISLAM Empty2013-02-19, 13:00

Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou

Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een

VOLTAIRE ET L'ISLAM: Que pense réellement l'écrivain des Lumières sur Mohamed (saw)?

History - 1694 - 1778 VOLTAIRE ET L'ISLAM 51637110

Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend, sur le tard, seul et en se servant de son immense notoriété, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally).

Défense de la liberté de pensée

Tout sert le combat philosophique. « Écr. l'inf. », c'est-à-dire « Écrasons l'infâme », répète-t-il à ses correspondants – l'« infâme » étant la superstition, la religion en général et la religion catholique en particulier. Le combat vise aussi l'injustice, l'arbitraire, l'obscurantisme, la sottise, tout ce que Voltaire juge contraire à l'humanité et à la raison. Sa première arme étant le ridicule, satires, épigrammes et facéties bafouent les croyances et les usages qu'il condamne. Elles pleuvent sur Fréron, Omer de Fleury, les frères Le Franc de Pompignan, Jean-Jacques Rousseau, Chaumeix, Needham, Nonnotte, Patouillet, et bien d'autres ennemis récents ou de vieille date. Plusieurs de ces railleries mordantes sont restées célèbres : la Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Berthier, le Pot-Pourri, les Anecdotes sur Bélisaires ou la Canonisation de saint Cucufin.

Considéré par la Révolution française – avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi – comme un précurseur, il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. Célébré par la IIIe République (dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri, au XIXe siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières.

''J’ai dit qu’on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n’est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d’une partie du monde, s’il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s’il a fait trembler l’empire romain, s’il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s’il a été législateur de l’Asie, de l’Afrique, et d’une partie de l’Europe.''
''Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance.'' (Voltaire a composé cette lettre en 1760 en réponse à la "Critique de l’Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme"

Rappelons par ailleurs que Voltaire était très hostile à l’islam. La pièce théâtrale « Mahomet, ou le fanatisme » composée en 1742, était considérée comme le parfait exemple pour dépeindre le personnage du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui). « Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque. » écrivait- il dans Recueil des Lettres de Voltaire (1739-41. Napoléon dira à Goethe à ce sujet lorsqu’il le rencontra à Erfut : «  Je n’aime pas cette pièce, c’est une caricature ! ».

Et voici ce que dira Thomas Carlyle, écrivain anglais célèbre à propos du Prophète de l’Islam : « On remarqua que Muhammad, depuis sa tendre enfance, était considéré comme étant un jeune doué de raison. D’ailleurs, les personnes avec lesquelles il vivait l’avaient surnommé « Al-Amine » (l’honnête, le sincère et le loyal). Ses paroles, ses actes et sa pensée étaient véridiques. Ceux qui le côtoyaient avaient également remarqué que toute parole qui exhalait de lui renfermait une édifiante sagesse. J’ai appris de lui qu’il était extrêmement pondéré, et gardait le silence lorsque les paroles n’étaient plus nécessaires, mais lorsqu’il parlait, ses paroles n’étaient que vérité et raison. […] Tout le long de sa vie, nous avons vu en lui un homme aux principes bien établis et connu pour une implacable détermination. Il se souciait du malheur des autres, était généreux et bienfaisant, clément, faisant preuve de piété et de mérite et était vertueux. Extrêmement sérieux et sincère, il était néanmoins d’un naturel doux, accueillant et accessible. Il était réjouissant, agréable, sociable, et sa compagnie était appréciée. On pouvait parfois le voir plaisanter et s’amuser. Selon les témoignages, son sourire éclatant, qui illuminait son visage, provenait d’un cœur sincère. Il était très intelligent et possédait un cœur magnanime. Il était naturellement grandiose, sans qu’une école lui inculquât la science ni qu’un enseignant se chargeât de son éducation, car il n’en avait aucunement besoin. » Thomas Carlyle, Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History, Londres, 1841, p 50-51.












Marion Sigaut : « Les Lumières ont remplacé Dieu par le profit »

Vous avez beaucoup œuvré, par votre travail rafraichissant, à démystifier les Lumières. Pensez-vous que l’on puisse distinguer « l’esprit des Lumières » de leurs propagateurs, et que pensez-vous de celui-ci ?

Certainement pas ! Les Lumières sont ce qui a été porté par les hommes des Lumières, je ne vois pas comment on pourrait faire le distinguo entre cette idéologie méprisante et mortifère et les hommes qui l’ont portée. Que certains d’entre eux aient pu être sympathiques (je pense à la bonhommie de Diderot, pas un mauvais cheval) ne retire rien à la somme de manipulations, mensonges et de haine du genre humain et du peuple que ces gens ont prêchée. Ces gens ont remplacé Dieu par le profit et le bien commun par l’intérêt individuel, je ne vois pas à quel titre je leur trouverais des excuses. D’ailleurs je ne suis pas là pour les juger mais les mettre à jour : ce qu’ils ont promu, c’est ce qui est en train de nous tuer tous. À la trappe !



Citations contre les religions de Voltaire :
"Écrasons l'infâme !"
(Devise favorite de Voltaire contre l'intolérance religieuse dont il signait ses lettres en abrégé : Ecr.L'inf.)

"Prier Dieu, c'est se flatter qu'avec des paroles, on changera la nature."
(Voltaire / 1694-1778 / Le Sottisier)

"Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense : Notre crédulité fait toute leur science."
(Voltaire / 1694-1778 / Oedipe, IV, 1)

"Jamais les philosophes ne feront une secte de religion. Pourquoi? C'est qu'ils n'écrivent point pour le peuple, et qu'ils sont sans enthousiasme."
(Voltaire / 1694-1778 / Lettres philosophiques)

"La raison humaine est si peu capable de démontrer par elle-même l'immortalité de l'âme que la religion a été obligée de nous la révéler."
(Voltaire / 1694-1778 / Lettres philosophiques)

"Automates pensants, mus par des mains divines,
Nous serions à jamais de mensonges occupés,
Vils instruments d'un Dieu qui nous aurait trompés."
(Voltaire / 1694-1778 / Discours sur l'homme)

"Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer."
(Voltaire / 1694-1778 / L'Epître 104)

"Dieu ne doit point pâtir des sottises du prêtre."
(Voltaire / 1694-1778 / Epîtres, 1769)

"On voit évidemment que toutes les religions ont emprunté tous leurs dogmes et tous leurs rites les unes des autres."
(Voltaire / 1694-1778 / De l'acoran et de la loi musulmane)

"Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes."
(Voltaire / 1694-1778 / L'ingénu, 1767)

"Il est vrai, j'ai raillé Saint-Médard et la bulle,
Mais j'ai sur la nature encor quelque scrupule.
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger."
(Voltaire / 1694-1778 / Les Cabales, 1772)

"La religion juive, mère du christianisme, grand-mère du mahométisme, battue par son fils et par son petit-fils."
(Voltaire / 1694-1778 / Le Sottisier)

"Dieu? Nous nous saluons, mais nous ne nous parlons pas."
(Voltaire / 1694-1778 / Correspondances, lettre à Piron)

"On prétend que Dieu a fait l'homme à son image, mais l'homme le lui a bien rendu"
(Voltaire / 1694-1778 / Œuvre complètes)

"Dieu est un comédien jouant devant un public trop effrayé pour rire."
(Voltaire / 1694-1778)

"C'est une des superstitions de l'esprit humain d'avoir imaginé que la virginité pouvait être une vertu."
(Voltaire / 1694-1778)

"La religion existe depuis que le premier hypocrite a rencontré le premier imbécile !"
(Attribuée à François-Marie Arouet, dit Voltaire / 1694-1778)

http://www.site-magister.com/ecrlinf.htm

http://www.sculfort.fr/articles/etoes/18e/voltaire/infame.html

https://islam-aarifa.1fr1.net/search?mode=searchbox&search_keywords=history&show_results=topics

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