ils sont fous!
Les vacances virtuellesLes vacances virtuelles de 3 millions d’Italiens, ou « Vacances de taupes »,
comme les appellent les psychologues. Ils annoncent à parents et amis qu’ils partent pour des vacances longuement désirées dans des lieux exotiques, mais en fait, il restent chez eux, cachés, le téléphone sur le répondeur, le portable éteint, les volets fermés, et le frigo plein. (D’après une entreprise de sondage (Doxa), il paraît que cette année 19 % de la population italienne, soit 11 millions de personnes, a décidé par choix ou par nécessité de ne pas partir en vacances.)
Pour survivre durant cette période de « vacances de taupes »
78 % font une grosse escorte de nourriture, conserves et surgelés,
75% s’achètent des jeux vidéo,
51% achètent un appareil à air conditionné.
Pour aller jusqu’au bout de leur crédibilité :
67 % s’informent sur les caractéristiques du lieu où il auraient dû aller, sans oublier les boutiques et les restaurants,
24 % achètent une lampe à UV et des crèmes autobronzantes,
21 % cachent leur propre voiture dans le garage pour ne sortir que dans la nuit profonde,
19 % portent leurs plantes chez un voisin,
13 % vont jusqu’à acheter des souvenirs pour parents et amis via Internet,
7 % font de la gymnastique pour tonifier leurs muscles.
Et pour s’occuper :
Ils font des orgies de télé, surtout de JT pour être sûrs que rien n’est arrivé dans le lieu où ils devraient se trouver, et il regardent de nombreux reportages sur les lieux de vacances.
(Sources : Rainet.news)
La nouvelle est rapportée également par Le Courrier International qui pense que « les difficultés économiques ne suffisent pas à expliquer l’attitude des vacanciers virtuels. Le psychologue italien Massimo Lattanzi, interrogé par “Il Messaggero”, y voit un signe de solitude et de détresse psychologique : “Les relations humaines sont de plus en plus feintes ou superficielles. Les gens consultent leur carnet d’adresses et constatent qu’ils n’ont pas d’amis pour partir en vacances avec eux. Finalement, ils préfèrent rester seuls et prostrés face à leur immense vide intérieur.” »
Pas gai tout ça!