Les eaux souterraines du Grand Sahara

L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont lancé, en marge d’un atelier de travail sur l’observatoire du Sahara et de la côte africaine, à Tunis, un projet commun pour l’utilisation des informations obtenues à travers les satellites, afin de gérer le système d’eaux souterraines dans le Grand Sahara.
Ce projet vise, selon l’agence de presse saoudienne, à éviter la consommation excessive de ressources en eaux, à travers la création d’un système unifié dans les trois pays, chargé d’étudier les facteurs environnementaux, sociaux et économiques, liés à l’organisation et à la gestion du bassin aquatique, qui s’étend sur une surface d’un million de Kms carrés, dans le Sahara situé sur les frontières communes entre ces trois pays.
Selon les données présentées à propos de ce projet, le nombre d’habitants concentrés dans la région devrait atteindre 8 millions de personnes à l’horizon 2025, et le projet, qui durera 18 mois, sera financé par l’instance de gestion des eaux africaines avec un coût de 800 millions de dollars.
Rappelons qu’un nombre d’experts dans le domaine des eaux, avait mis en garde contre le tarissement et l’épuisement des eaux souterraines d’un certain nombre de pays, dont l’Algérie, et ils ont indiqué que la crise de l’eau allait s’aggraver, dans les prochaines années, de façon considérable.