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Violences communautaires en Grande Bretagne, les prémices d’un chaos identitaire généralisé
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abdelrahman 5 Grades
Nombre de messages : 1658 Age : 53 Localisation : roubaix Date d'inscription : 16/12/2012
Sujet: Violences communautaires en Grande Bretagne, les prémices d’un chaos identitaire généralisé 2013-05-24, 22:07
Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou
Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een
Violences communautaires en Grande Bretagne, les prémices d’un chaos identitaire généralisé | Sami ZEÏD
La Grande Bretagne vit une période de trouble rappelant les terribles jours qui ont suivi les attentats de Londres en 2005.
Le soldat qui aurait été tué par deux personnes appartenant à la communauté musulmane a permis aux extrémistes de l’English Defense League de faire un retour triomphant en déclarant une guerre totale à l’Islam.
Les mots ont été suivis d’actions et en un jour 3 mosquées ont été profanées.
L’EDL regroupe d’anciens hooligans se retrouvant sous la bannière anti-Islam et pro-Israël. Il n’est pas rare de voir des drapeaux sionistes dans leurs manifestations.
Un simple cas isolé a suffi à mettre à feu et à sang certains quartiers où vivent des populations d’origines totalement différentes et qui jusqu’à présent cohabitaient.
Près de 200 personnes, visage dissimulé par des cagoules frappées de leur étendard, la croix de saint Georges, s’en sont prises à des quartiers musulmans avant que la police n’intervienne.
« Ils décapitent nos soldats dans les rues de Londres. C’est cela l’islam », a lancé le chef de l’EDL, Tommy Robinson
La crainte de voir l’anglais moyen rejoindre l’action violente de l’EDL sous le coup de l’émotion pousse les centres islamiques et autres représentants de la communauté musulmane à faire des déclarations publiques.
Que doit-on en conclure ?
La crise économique et identitaire que vit l’Occident entraine les plus incultes, les plus violents et les plus lâches à trouver des coupables faciles, peu organisés et faibles.
C’est en effet l’état du musulman en Europe, même si en Angleterre la communauté pakistanaise organise comme elle peut ses fidèles.
Il parait évident que devant la propagande médiatique et l’aliénation des masses, le musulman est le bouc-émissaire rêvé pour les véritables responsables de ce chaos.
L’EDL est l’exemple à suivre pour le Bloc Identitaire (mouvement islamophobe) du côté français de ce fait nous sommes aussi en première ligne.
Le musulman français n’est pas à l’abri d’une nouvelle affaire Merah qui le mettra à nouveau devant le feu des projecteurs.
Qui ne se souvient pas de cette période électorale (2012) durant laquelle nous sommes devenus « Ennemis d’Etat » ?
L’utilisation à outrance du faits divers, surtout quand il est atroce, peut vite provoquer la haine et engendrer la violence.
Devant la mise en opposition à des fins destructives du musulman et de l’européen, il est temps que nous nous prenions en main pour ne pas devenir demain les Rohingyas d’Europe.
Les débats entre origines diverses, minhaj différents, doivent laisser place à la construction d’une communauté musulmane capable de s’organiser.
Dans une politique du moindre mal, il faut songer à un communautarisme de résistance.
Sans cela, il parait évident que des jours tragiques nous attendent.
Le Choc des Civilisations se dessinant en Europe doit obliger les personnes de bonnes volontés à s’asseoir autour d’une même table afin de discuter et réfléchir à des moyens d’évider le chaos.
La balkanisation de la France souhaitée par les messianistes ennemis des musulmans, des patriotes, des socialistes révolutionnaires et d’autres non alignés au système, est la pire chose qui puisse arriver.
A Islam&Info nous avons fait le choix du dialogue franc et direct avec les autres franges de la résistance à Wall Street.
Mais sans réelle organisation de la communauté musulmane dans tous les pays européens, il est fort à parier que nos enfants ou petits enfants ne verront pas le monde comme nous le voyons aujourd’hui.
Le slogan doit être : Aidons-nous nous-mêmes ! Chacun sera responsable de sa passivité devant le Tout Puissant.
Nombre de messages : 1658 Age : 53 Localisation : roubaix Date d'inscription : 16/12/2012
Sujet: Re: Violences communautaires en Grande Bretagne, les prémices d’un chaos identitaire généralisé 2013-05-25, 13:06
Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou
Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een
Londres : Scènes de chasse aux immigrés dans le quartier de Woolwich, après l’attaque
Voilà vous savez à qui profite le crime ! Ecoutez donc ce que dit le chef de l’EDL, Tommy Robinson : "Ils décapitent nos soldats dans les rues de Londres, c’est cela l’islam" (alors que nous savons aujourd’hui qu’il n’y a pas eu de décapitation)... On ne sait pas encore clairement ce qu’il sait passer qui sont ces deux rigolos (tueurs de Londres), enfin pour les esprits quelque peu éclairé ont bien compris la mascarade, eh bien voilà on crie à mort les musulmans dans les rues de Londres...
Voilà ce que prépare les juifistes sur le plan Européen, le clash entre Chrétien et Musulman... Regardez comment ils méprisent en réalité tout le monde d’un côté ils rendent responsable les musulmans d’un acte dont ils ne sont pas responsables et de l’autre côté ils parlent à la place des blancs devenant leur porte parole, pour en réalité les envoyé comme des tirailleurs Sénégalais au front...
Cette divi-sion est bon pour l’Etat juif (Israël) comme pour le "printemps Arabe" !!! Réveillez vous ce n’est pas moi qui le dis, ils le disent eux-mêmes de leur propre bouche que voulez de plus ???
Londres, correspondant. Dès l’annonce de l’attentat de Woolwich, dans le sud-est de Londres, le groupuscule d’extrême droite English Defence League (EDL) a mobilisé une centaine de ses partisans sur les lieux. Le visage dissimulé par des cagoules frappées de leur étendard, la croix de saint Georges, les nazillons de l’EDL se sont attaqués à plusieurs mosquées de ce quartier populaire, qui accueille une importante communauté musulmane originaire de la Corne de l’Afrique, du Maghreb comme du sous-continent indien, aux côtés de petits Blancs de souche cockney.
"Ils décapitent nos soldats dans les rues de Londres. C’est cela l’islam", a lancé le chef de l’EDL, Tommy Robinson, alors que ses militants attaquaient la police mais aussi accessoirement quiconque avait la peau noire ou cuivrée sur leur passage.
Woolwich constitue un terreau fertile aux thèses du BNP, le British National Party, équivalent de la droite identitaire en France, très actif à l’échelle locale. Son "programme" met en évidence la colère, l’ignorance, les frustrations et la peur de l’avenir des Blancs d’"en bas", qui s’estiment trahis par les travaillistes comme par les conservateurs. Sans parler du racisme endémique - anti-Noirs et antimusulmans aujourd’hui, antijuifs ou antihuguenots hier - qui a toujours sévi dans les quartiers populaires de l’est de la capitale.
LA ROYAL ARTILLERY, UN SYMBOLE DU LIEN ENTRE MONARCHIE ET FORCES ARMÉES
Les attentats du 7 juillet 2005, perpétrés par de jeunes musulmans britanniques tout comme les manifestations organisées par les islamistes contre les parades des troupes de retour d’Irak et d’Afghanistan ont exacerbé les préjugés antimusulmans au sein de la classe ouvrière blanche.
Michael Collins, auteur de The Likes of Us : a Biography of the White Working Class, souligne que la majorité de la classe ouvrière blanche a profité de la formidable croissance économique sous l’ère Thatcher-Blair pour quitter ses quartiers historiques du centre-ville. "Les cols bleus qui ont réussi vivent dans de nouveaux territoires, dans les confins des banlieues de l’Essex ou du Kent."
Restent, comme à Woolwich, les "perdants blancs", les travailleurs les moins qualifiés et les retraités. Cette population "de souche" cohabite mal aujourd’hui avec les minorités noires et asiatiques qui dominent désormais les zones populaires des grandes villes anglaises. Une mixité formant un cocktail détonant.
Woolwich accueille aussi la base militaire à laquelle était rattaché le soldat tué par les deux terroristes islamiques présumés. Jusqu’en 2007, le régiment royal d’artillerie, symbole du lien entre la monarchie et les forces armées et chargé de tirer les coups de canon lors des cérémonies officielles, était basé dans cette caserne légendaire, construite entre 1776 et 1802. La reine doit faire une visite le 31 mai dans ces installations qui abritent désormais un centre d’entraînement et des logements pour les troupes transitant par Londres, nichées à deux pas des chantiers navals de l’époque Tudor et Stuart qui permirent à l’Angleterre de dominer les mers. Symbole par excellence de l’empire, les Royal Artillery Barracks ont accueilli les compétitions de tir au pistolet lors des Jeux olympiques d’août 2012 et le tir à l’arc de la compétition para-olympique.
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