Algérie:le mariage civil avant la "Fatiha"

Algérie : Le mariage civil avant la « Fatiha »
Ghlamallah défend sa « fatwa »
mercredi 6 décembre 2006.

Le premier responsable du culte en Algérie, Bouabdellah Ghlamallah, a appuyé hier la fatwa émise par son ministère






Fatwa qui fait désormais obligation aux nouveaux mariés de contracter d’abord un mariage civil, c’est-à-dire l’établissement d’un acte avant la lecture de la Fatiha. Cette mesure vise, d’après le ministre qui assistait hier à Alger au 5ème colloque national des Mourchidate (prédicatrices), à « préserver les droits des personnes », précisant que « l’acte de mariage est un acte légal et il n’y a aucun inconvénient à ce qu’il précède la Fatiha (cérémonie religieuse) qui sera lue par l’Imam, une fois l’acte établi ».

Cette mise au point du ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, est destinée à certains milieux islamistes qui y ont vu une sorte de remise en cause des préceptes de l’Islam. Aussi, les amateurs du « Zawadj El Moutâa » (mariage de complaisance ou d’affaires) semblent ne pas accepter cette mesure en ce sens qu’elle oblige désormais tout le monde à porter les mariages sur le registre de l’état civil et ne pas se limiter à la récitation de la Fatiha pour abandonner la conjointe quelques jours ou mois après.

Un phénomène qui a pris des proportions alarmantes en Algérie ces derniers temps, notamment dans les zones rurales où les actes de mariage sont rarement signés même après des années d’union. Le ministère des Affaires religieuses a donc ciblé cette pratique qui a engendré des milliers de femmes mariées et non déclarées et qui se retrouvent avec des enfants qui ne sont même pas reconnus par leurs géniteurs. M. Ghlamallah rassure, d’autre part, que les fatwas délivrées par son ministère sont émises par des experts en jurisprudence qui « se réfèrent strictement à la Charia » pour les émettre.

Amine Makri — La Voix de L’Oranie

Que pensez-vous de cet article??

Salam.

Salam fati
Ceci est la conclusion, pour les musulmans qui ont une foi moindre
Ils épousent une personne et quelques mois plus tard il la renvoie chez ses parents
Les raisons sont multiples et les énumérer toute serais trop long mais l’une des raisons majeure est :
1) la plupart vivent avec les beaux parents et souvent c’est le clash, les logements sont rares
2) c’est souvent faire preuve d’ignorance, ils ne savent pas que un musulman même si il souhaite divorcer ne peu renvoyer son épouse avant le terme prescrit par la religion

Devant la recrudescence de tel fait le gouvernement algérien as adopter une telle mesure
Pour protéger les femmes de tel agissement
Bien sur si le mari est déterminer sa ne changera rien du tout
En fait c’est une question d’éducation, de respect de l’autre et de foi qu’il faudrait inculquer a nos frères algériens
Je posterai incha Allah un rappel pour toutes celles ou ceux qui envisage de se marier

A Admin,
Salam,

Merci mon frère.

Qu'Allah te récompense.

Salam aleykoum,

"Ceci est la conclusion,pour les musulmans qui ont une foi moindre".

Je partage entièrement ton point de vue frère administrateur,car un musulman au sens propre du terme n'ira jamais jusqu'à abuser de la confiance d'autrui,surtout ce qui est essentiel dans la vie d'une jeune femme : le mariage.

J'apporte mon point de vue qui s'ajoute à vos posts,tout en apportant une précision qui me semble importante.

Cette pratique de sceller une union conjugale uniquement sur la base de la "Fatiha" s'exerçait (je parle de mon pays,l'Algérie) il y a bien longtemps,c'est à dire qu'elle remonte à l'époque de la colonistaion du pays.

Les gens faisant partie de la population,surtout rurale,pour éviter à leurs enfants mâles d'être incorporés au sein de l'armée française,n'enregistraient pas leurs naissances auprès de l'Etat civil.

Lors de mariages,ceux-ci ne pouvaient pas par conséquent officialiser leurs unions et de ce fait,ce qui était légal (et l'est toujours) la "Fatiha" suffisait amplement à unir les deux époux.

Cette pratique a perduré jusqu'à nos jours et se limite aux individus demeurés fidèles à ces traditions ancestrales qui n'ont pas leur raison d'être,et également à ceux qui,délibérement,dans un but trompeur et inavoué au départ,abuse de la confiance de la femme en tirant indûment avantage de son physique car l'homme "prend" la femme pour son plaisir ou bien comme on le dit,elle servira "au repos du guerrier".

Triste et amère est souvent la réalité et le triste constat noté,mais c'est ainsi que de nombreuses "victimes" font partie de la cohorte de celles qui ont subi les conséquences préjudiciables de ces mariages basés sur le religieux (dont je ne mets pas en cause la validité) mais ignorés sur le plan civil.

Salam à tous

"Ceci est la conclusion,pour les musulmans qui ont une foi moindre"
ça ne veut rien dire!!!

Sachez que je connaissais un frère très religieux s'est mariée avec une femme (qui portait le djebab) religieusement et non civilement.Sachez qu'au bout de 8 mois,ils se sont séparés.Alors voyez-vous ,m^me ceux qui ont la foi sont capables de divorcer.

Salam.