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| History - Temple de Salomon : une arnaque archéologique ? | |
| | Auteur | Message |
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abdelrahman 5 Grades
Nombre de messages : 1658 Age : 53 Localisation : roubaix Date d'inscription : 16/12/2012
| Sujet: History - Temple de Salomon : une arnaque archéologique ? 2013-10-03, 19:28 | |
| Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou
Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een
Temple de Salomon : une arnaque archéologique ?
Par Johan T.
Lu sur Egalité & Réconciliation
La quête de preuves attestant l’existence du Temple de Salomon, mythique lieu au cœur même de la religion juive, ressemble d’une certaine manière à celle du saint Graal. En effet, excepté sa mention dans l’Ancien Testament, il n’existe aucune donnée archéologique le concernant. Une telle situation peut s’avérer être un terreau fertile pour toute personne mal intentionnée dans la ville antique (et pleine d’antiquaires) de Jérusalem. Démonstration…
Ce périple commence au milieu des années 80 par une découverte historique et religieuse faite chez un antiquaire de la ville sainte. Il s’agit d’un petit objet vraisemblablement très vieux et fracturé, où un message en hébreu est inscrit. Trouvaille d’apparence anodine, mais André Lemaire, un épigraphiste français, va pourtant l’authentifier comme étant une grenade cérémonielle en ivoire datant du VIIIe siècle avant J.-C.
La « grenade d’Ivoire »
Celle-ci prouverait l’existence du Temple de Salomon par la traduction des gravures présentes : « appartient au temple de Yahvé [Dieu], sacré pour les prêtres ». Du côté israélien, l’officielle IAA (Autorité israélienne des antiquités) approuve l’analyse du Français et l’Israel Museum tente alors d’acquérir cette pièce unique, qui a entretemps mystérieusement disparu. C’est finalement en 1987 que la Grenade d’Ivoire est retrouvée (grâce à un coup de fil anonyme), acquise (en échange de 700 000 dollars en liquide offerts par un donateur anonyme et déposés sur un compte secret en Suisse), puis exposée en tant que seul vestige au monde du Temple de Salomon, malgré une ignorance totale concernant les circonstances de son exhumation et l’identité de son ancien propriétaire.
En 2002, le milieu de l’archéologie en Israël est de nouveau en émoi. En effet, une autre découverte prouvant la véracité du mythique temple est faite chez un antiquaire. Il s’agit cette fois d’une tablette en pierre couverte de textes en hébreu antique.
La « tablette de Joas »
Ces textes mentionnent des travaux accomplis par le roi Joas sur le temple de Yahvé, en totale concordance avec ce qui est écrit dans le Livre des Rois, dans l’Ancien Testament. La tablette de Joas est étudiée par le Geological Survey of Israel (l’institut géologique d’Israël, géré par le gouvernement) qui conclut à son authenticité. Cependant, des doutes naissent quant à ces conclusions quand la presse dévoile que l’homme qui se cache derrière cette révélation n’est autre qu’Oded Golan.
Alors qui est Golan ? Cet homme, qui se définit lui-même comme collectionneur d’antiquités, s’est fait connaître quelques mois auparavant pour avoir révélé au grand jour une pièce religieuse unique : le polémique ossuaire de Jacques. Polémique car l’authenticité de ce dernier est ouvertement critiquée par de très nombreux spécialistes, mais aussi parce qu’il contredit l’histoire de Jésus Christ comme elle est décrite dans la Bible.
L’« ossuaire de Jacques »
En bref, nous avons une découverte à portée historique et mondiale, reconnue par l’État israélien qui plus est, révélée par un type que peu hésitent à qualifier d’escroc. C’est donc logiquement qu’une contre-expertise indépendante doit être faite. Celui qui s’en chargera est Yuval Goren, un professeur de Tel Aviv. Il étudiera la patine de la Tablette et son compte rendu sera sans appel : la pierre ne provient pas de Jérusalem ni de ses environs, et les gravures sont très récentes et probablement faites avec des outils modernes. C’est l’écœurement général.
Pour répondre aux pressions, le gouvernement israélien demande à la police et à l’IAA d’enquêter sur Golan, qui passe en toute logique pour le responsable de cette mascarade. Les conclusions sont effarantes : on a carrément découvert chez lui un atelier et des outils indispensables pour contrefaire des antiquités ainsi que des œuvres inachevées. On trouvera même une photo montrant le soi-disant collectionneur tenant dans ses mains la fameuse tablette alors que celui-ci s’était toujours défendu de ne l’avoir jamais vue. Plus tard, les enquêteurs iront jusqu’à démontrer que Golan a déjà vendu beaucoup de ses contrefaçons à des collectionneurs et des musées partout dans le monde, malheureusement sans jamais dévoiler le nom des victimes. Dans un tel contexte, l’IAA ne peut que reconnaître que la tablette de Joas est un faux, tout comme l’autre grande création de Golan, l’ossuaire de Jacques.
En décembre 2004, Golan et trois de ses complices sont inculpés pour contrefaçon. Les enquêteurs les accusent même de pratiquer cette activité depuis une vingtaine d’années au moins. De plus, l’opinion générale est d’avis que Golan n’est que la partie émergée d’un système de fraude élaboré, qui n’a pu être mené à bien que par l’existence d’une organisation compétente et structurée mais criminelle. Une mafia d’antiquités bibliques, en somme.
Oded Golan
Il est alors indispensable, pour comprendre l’intérêt d’une telle escroquerie, de comprendre avant tout la situation du marché des antiquités en Israël. La valeur d’un objet archéologique biblique possédant des traces d’écriture est cent fois supérieure à celle d’un même objet qui est quant à lui vierge de toute inscription En gros, il suffit de graver, bien comme il faut, quelques mots en hébreux sur un vase datant d’avant notre ère pour que son prix passe de 1 000 à 100 000 dollars.
Directement après ces révélations, des interrogations se portent inévitablement vers la Grenade d’Ivoire dévoilée au grand public en 1987. Des interrogations qui s’avèreront fondées, puisque c’est encore Yuval Goren qui démontrera par l’étude de la patine et d’autres observations la falsification du seul et unique vestige officiellement reconnu par l’Israël Museum comme étant lié au Temple de Salomon. L’enquête policière démontrera même qu’il y a toutes les chances de croire que Golan et ses acolytes sont derrière cette arnaque.
À l’heure actuelle, la Grenade n’est plus visible par le public et la Tablette n’est jamais exposée. Les défenseurs de l’authenticité des différents objets ont perdu beaucoup d’estime aux yeux de la communauté archéologique mondiale. Oded Golan n’a jamais payé pour ses actes. Et, plus grave encore, chaque antiquité dite biblique et qui possède des traces d’écriture en Israël est maintenant déclarée suspecte, qu’elle se trouve sur l’étal d’un antiquaire ou sur le présentoir d’un musée.
https://islam-aarifa.1fr1.net/t5753-la-verite-sur-jerusalem-ou-les-mensonges-sur-alqods
https://islam-aarifa.1fr1.net/t7670-au-nom-du-temple-charles-enderlin?highlight=temple
https://islam-aarifa.1fr1.net/t5887-l-importance-de-jerusalem-dans-l-islam?highlight=J%E9rusalem
https://islam-aarifa.1fr1.net/search?mode=searchbox&search_keywords=history&show_results=topics
Dernière édition par abdelrahman le 2013-11-26, 08:54, édité 6 fois | |
| | | Ayman 5 Grades
Nombre de messages : 1980 Localisation : algerie Date d'inscription : 08/04/2006
| Sujet: Re: History - Temple de Salomon : une arnaque archéologique ? 2013-10-03, 19:33 | |
| Salam aleykoum,
Celà est évident, comment veux-tu qu'une entité sioniste à 80% athée puisse parle de Temple de Salomon. Il s'agit purement et simplement d'une arnaque destinée à spolier encore plus les terres palestiniennes et tout ce qui trouve sur et sous ces terres. | |
| | | Taliba 1 Grade
Nombre de messages : 85 Age : 30 Localisation : No where Date d'inscription : 09/06/2013
| Sujet: Re: History - Temple de Salomon : une arnaque archéologique ? 2013-10-04, 17:20 | |
| Bien sure que tout est faux !!!! Ils ont basé leur domination sur le mensonge pour pouvoir régner avec chaos.
Mais que font et où sommes-nous ? Que faisons-nous pour lutter contre eux ? | |
| | | abdelrahman 5 Grades
Nombre de messages : 1658 Age : 53 Localisation : roubaix Date d'inscription : 16/12/2012
| Sujet: Re: History - Temple de Salomon : une arnaque archéologique ? 2013-10-08, 05:18 | |
| Salam aleykoum wa rahmatoula wa barakatou
Bismillah ir-Rahman ir-Raheem was-salaat was-salaam `ala Nabiyyina Muhammadin wa `ala alihi wa sahibihi ajma`een
La persistance israélienne à porter atteinte à la mosquée al Aqsa dans l'intention de construire le troisième temple sur ses décombres signifie qu’Israël creuse sa tombe de ses propres mains.
La reconstruction du troisième temple est le seul but légendaire vers lequel la plupart des sociétés secrétés ésotériques de l'occident et plus spécialement les ordres de la franc maçonnerie aspirent a aboutir. La franc maçonnerie a toujours prévu de prendre le contrôle du mont du temple, pour qu'ils puissent reconstruire le temple de Salomon. La concentration intense des ressources du sionisme ésotérique et de la franc maçonnerie ésotérique c'est le complexe du mont du temple.
Les 14 hectares les plus chauds de la planète sont sans aucun doute ceux qui constituent cette plateforme rectangulaire, dans l'est de Jérusalem. Al Aqsa est la voie qui peut mener aussi bien vers la guerre que vers la paix.
Un temple doit remplacer la mosquée El-Aska
En lisant le communiqué suivant au sujet de la reconstruction du Temple, et en réfléchissant au fait que cet exposé (traduit en allemand pour le NAI) a paru dans un journal saoudien, nous nous rendons compte, incontestablement, que les Arabes sont mieux informés sur l'accomplissement de la parole prophétique que beaucoup de chrétiens! Nous sommes persuadés que de nombreux Arabes connaissent exactement l'histoire et l'avenir du peuple juif. C'est pourquoi, ce communiqué est bouleversant et significatif tout à la fois. En outre, il vient d'un endroit d'où on l'attendait le moins, bien qu'il ressorte un grincement de dents de ces lignes, c'est-à-dire, l'inimitié des peuples arabes contre Israël. Mais Dieu tient Sa parole et Il l'accomplira!
Plans juifs dévoilés
(Arab News) DE LA JERUSALEM OCCUPEE. Ici, les militants juifs parlent ouvertement de leurs plans et de leurs intentions. Ils veulent démolir la mosquée El-Aksa et la remplacer par un grand Temple juif.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion de visiter le Harem el-Sharif (territoire au Mont du Temple; réd). Pour les musulmans, c'est le lieu le plus saint de Jérusalem.
Je me suis aussi mêlé à des groupes de touristes devant le Mur des Lamentations où prient les Juifs. J'écoutai attentivement le guide israélien qui, en désignant le Dôme du Rocher, expliqua à son groupe: «Le jour viendra où, à cet endroit, nous construirons le troisième Temple, car tous les plans sont prêts et, mieux encore, le matériel nécessaire, caché à un endroit secret, est disponible!
Déjà aujourd'hui, deux écoles religieuses de la Yeshiva enseignent aux étudiants le sujet du sacrifice des animaux, afin de les préparer à ce service pour l'époque du nouveau Temple. De même, à la Yeshiva-Ateret-Cohanim, autre école religieuse juive dans la vieille ville, non loin du Mur des Lamentations, l'étude est entièrement centrée sur le service du Temple. Car nos sages nous ont appris que la négligence de cet enseignement était un péché».
Lors de mes différentes «promenades» à travers la vieille ville de Jérusalem, j'ai appris par d'autres sources que, par exemple, David Elbaum, immigré juif de Roumanie, fabriquait du tissu en pur lin. Selon ses dires, ce tissu serait destiné à la confection des vêtements sacerdotaux quand le Temple sera construit. Et il cite Matiyahu Hacohen, l'un des responsables de la Yeshiva qui avait dit: «Aussitôt que le grand rabbinat et le gouvernement israélien nous auront donné le feu vert, nous pourrons commencer immédiatement à construire le Temple»! Son petit atelier n'est qu'un exemple de toute une série d'autres ateliers où des Juifs, selon les consignes reçues ou les sources traditionnelles, confectionnent les objets et les ustensiles nécessaires pour le nouveau Temple.
Lors d'une autre visite au Mur des Lamentations, j'ai entendu un guide israélien du nom d'Amin dire aux touristes et pèlerins que les musulmans avaient ajouté aux deux mosquées sur le Mont du Temple une petite coupole (cp. photo de couverture des Nouvelles d'Israël de novembre 1985; la réd.), dans le but de décourager les Israéliens dans leur projet de construction du Temple. Ils seraient obligés de reconnaître le manque de place et les difficultés que cela représenterait. «Cependant, il y a encore de la place pour le nouveau Temple sans même gêner les autres bâtiments», continua le guide Amin. «Dans ce cas», demanda un pèlerin, «vous ne pensez pas démolir les deux mosquées»? Amin répondit: «En soi, on pourrait les laisser. Pour nous, il n'est pas nécessaire de les perturber ou les mépriser. C'est pourquoi, nous nous disons: Pourquoi ne pas aussi bâtir notre temple à cet endroit? Ce serait l'occasion pour la mosquée et le Temple de coexister. Mais, quoi qu'il en soit, nous préférerions un lieu nettoyé des deux mosquées. Et pour cela, une intervention de Dieu n'est pas exclue pour les démolir. Par exemple, par un tremblement de terre ou par autre chose. Dans cette région du monde vivent 400 millions d'Arabes et seulement quatre millions de Juifs.
C'est pourquoi, il ne serait pas bon si les Juifs entreprennent quelque chose eux-mêmes pour détruire la mosquée». Le guide Amin croit à une intervention divine qui réglerait toute la situation. Il pense qu'une rupture des couches stratifiées pourrait entraîner un tremblement de terre qui ébranlerait cette région jusqu'ici intacte. En outre, il attire l'attention sur le fait suivant: Selon la doctrine de la Yeshiva, toutes les nations reconnaîtront-là, au moment de la construction du Temple, la volonté de Dieu!
Dernièrement, on a découvert un vieux tunnel qui commence près du Mur des Lamentations et se termine au-dessous de l'Esplanade du Temple. Le cheik Muhammed Shakra, directeur de la mosquée El-Aksa, le considère comme l'un des plus vénérables des lieux sacrés de l'islam. Il est persuadé que, dans l'intention de trouver des vestiges du Temple, les Juifs fanatiques pourraient abîmer le tunnel par les fouilles. Lors d'une conférence de presse, le cheik Shakra déclara que, jusqu'à présent, «les Juifs n'avaient aucune preuve qu'un Temple ait jamais existé ici». Les dernières fouilles n'ont eu pour résultats que des reliques du temps des Omayades et des Abasides, ainsi que de l'époque ottomane. Pendant les travaux dans ce vieux tunnel, où Palestiniens et Juifs se sont heurtés, deux personnes furent blessées et 22 arrêtées, après quoi Shakra fit appel à la guerre sainte afin de libérer les régions islamiques occupées par Israël.
J'ai discuté récemment avec l'archéologue américain Gordon Franz, qui avait effectué des fouilles autour et à Jérusalem pendant un an. Franz m'expliqua avoir marché lui-même dans ce tunnel. Il l'avait trouvé suffisamment haut pour s'y tenir debout aisément. Avec cet archéologue comme guide, j'ai visité la maquette de la vieille Jérusalem exposée au Holy Land Hôtel (dans la partie ouest de Jérusalem). Ce modèle donne une idée de la ville sainte du temps de Christ - ou, selon ce que dit la littérature israélienne, de l'époque du second Temple. Alors que nous étions en train d'examiner la maquette, Franz Gordon, qui conduit lui-même de temps en temps des groupes de touristes vers ce lieu, me dit: «Cette maquette a été construite par Michael Avi-Yonah, professeur à l'université hébraïque, mort il y a quelques années. Il s'était imaginé la ville de Jérusalem telle qu'elle devait être avant sa destruction par le général romain Titus, en l'an 70 après Jésus-Christ.
Cependant, il existe à Jérusalem un grand problème, c'est-à-dire l'emplacement exact des vieux murs de la ville. C'est pourquoi, on ne pourra localiser le saint sépulcre qu'en découvrant le lieu exact des anciens murs. Nous allons de l'inconnu à une chose plus connue». Continuant ses explications, Franz me rend attentif, sur la maquette, à la porte de Jaffa: «Ici, c'est la région bien connue autour de la citadelle. Il y avait là un mur, appelé le troisième mur, qui s'étendait de la porte de Jaffa jusqu'aux casernes de police actuelles de Jérusalem-Ouest.
Cette tour était appelée la tour de Psephinus. L'historien juif Josèphe Flavius avait dit que l'on pouvait voir, du haut de la tour, les montagnes de la Transjordanie ainsi que la Méditerranée. A une place, il mentionne la hauteur de la tour de 35 m. A cet endroit se trouve actuellement le bâtiment d'une banque qui atteint à peu près la même hauteur. De là, il est en effet possible de voir, par une journée claire, les montagnes et la Méditerranée. Nous avons donc ici un point précis. De plus, on trouve, dispersés, partout dans la ville, des restes du mur. Avi-Yonah construisit ce modèle en se référant essentiellement aux vestiges archéologiques et aux origines écrites. Comme sources écrites, il utilisait la Bible, ainsi que les écrits rabbiniques et ceux de Josèphe. Et, au fond, c'est là aussi qu'il prit les indications sur les mesures du Temple. Car, aussi bien les sources rabbiniques que celles de Josèphe décrivent les dimensions du Temple. Pour moi, le côté le plus important de ce modèle est d'entrevoir à peu près l'aspect de Jérusalem au temps de Christ, ce qui représente une aide précieuse pour l'étude du Nouveau Testament».
A ma question s'il existait une preuve de ce que le Temple ait réellement été situé à l'endroit indiqué par le dessinateur de l'esquisse - endroit où se trouve aujourd'hui le Dôme du Rocher et la mosquée El-Aksa - il dit: «On n'a pas de preuve, ni dans un sens, ni dans l'autre». Seulement, il y a des gens qui «admettent» que c'était bien là. Ces gens, qui font cette hypothèse, serait-ce Avis-Yonah? «Oui, c'est bien lui», dit Franz Gordon. «C'est pour différentes raisons, politiques et autres, qu'il énonça plusieurs suppositions dans son modèle». Personnellement, je pense que les Israéliens auront participé au financement de la maquette, puisque Avi-Yonah était aussi Israélien.
L'archéologue continua ses explications: «Les théories sur l'emplacement du Temple sont les suivantes:
La première affirme que le Temple s'était trouvé à l'endroit du Dôme du Rocher actuel. C'est la thèse traditionnelle, adoptée par la plupart des gens. Peut-être est-ce par ignorance, ou parce 'qu'ils pensent que tout le monde pense ainsi. C'est pourquoi, ils disent (les sionistes): Le Dôme du Rocher doit disparaître! Ils parlent d'une intervention de Dieu, par exemple, par un tremblement de terre, ou ils espèrent vivement que quelqu'un y dépose un jour un peu de dynamite. La thèse du tremblement de terre pose un problème. C'est que le Dôme du Rocher a subsisté malgré plusieurs tremblements de terre. S'il devait y en avoir un autre, peut-être la mosquée El-Aksa serait elle détruite, mais pas le Dôme du Rocher, qui est un bâtiment absolument parfait dans son architecture. Je n'ai aucune idée, de la façon dont s'effectuera cette destruction, mais quelque chose se passera. Une chose est certaine, il y aura un autre Temple. Seulement, ne me demandez pas comment, par qui, quand et où!
La deuxième idée provient du rabbin Goren (le chef des Ashkenas en Israël, le grand rabbin Shlomo Goren). Il place le temple à proximité du côté nord du Dôme du Rocher.
La troisième thèse est soutenue par ceux qui affirment que le Temple était situé au nord de la place du Temple. Ils prétendent que le Lieu Très Saint se trouve immédiatement à côté du Dôme de l'Esprit. Cependant, cette idée me semble poser des problèmes d'ordre archéologique.
La quatrième théorie veut que le Temple existe déjà sous la forme de la grande synagogue à la rue George V, en face de l'hôtel Plaza. Les défenseurs de cette thèse justifient leur point de vue par un texte d'Esaïe où Dieu demande: Où est ma maison? De ce fait, on peut interpréter qu'elle n'est pas forcément sur le Mont du Temple, mais n'importe où. Cette idée fut présentée par David Weber, de la Südwest-Radio-Kirche.
Une femme immigrée de New York à Haïfa, proposa une cinquième suggestion. Elle dit: Le Temple sera construit sur la montagne de Sion.
Mais nous ne connaissons pas l'endroit de cette montagne. C'est pourquoi, avant de commencer avec la reconstruction, il nous faut attendre un signe du Seigneur qui nous dira où se trouve la montagne de Sion'. Je ne sais de quelle source elle tire cette information car, à mon avis, nous connaissons l'endroit de cette montagne.
Cela indique qu'il n'y a encore aucune précision quant à l'emplacement du Temple, qui est un sujet de grande controverse. Lorsque je me rends sur le Mont du Temple, j'aime à faire voir aux gens les réalités de la vie de Christ et comment Il prêchait la vérité dans ces lieux historiques. En Jean 8, Jésus s'adressa aux chefs religieux qui parlaient de leur père Abraham. Il leur dit: Vous avez pour père le diable' (Jn. 8, 44a; la réd.). Jésus parlait sans détour et allait directement au fond des choses». Franz Gordon parle donc de ceux qui revendiquent le droit des descendants d'Abraham. Il ajoute que les sionistes chrétiens qui cherchent à détruire la mosquée afin de la remplacer par un temple, sont plus que des fanatiques - «des fanatiques évangéliques, prophétiques»!
Il est bien connu que les chrétiens aux Etats-Unis qui soutiennent le sionisme, récoltent d'énormes sommes d'argent. Cet argent est destiné aux Juifs qui veulent construire le Temple à la place de la mosquée. Ces sionistes chrétiens, qui travaillent avec les sionistes israéliens, se sont joints aux «croyants de la fondation du Mont du Temple». Le directeur à plein temps de cette organisation aux USA est le Dr Charles Monroe. Therry Reisenhoover, devenu riche par «Oklahoma Oil», est responsable des finances. Il s'est attribué cette place lui-même et - selon lui - c'est Dieu qui l'aurait choisi, comme Néhémie, pour construire le Temple juif. En outre, un Israélien du nom de Stanley Goldfoot représentait la fondation à l'extérieur. En ce qui concerne les Juifs qui nient la divinité de Christ mais qui, en même temps, collaborent avec les chrétiens qui attendent la seconde venue de Jésus, Goldfoot expliqua à un journaliste israélien: «Je vous l'ai dit il n'existe aucun dialogue. Je leur ai fait comprendre que je n'admettrai jamais leur point de vue, comme eux n'admettront pas le mien.
Toutefois, s'ils désirent nous donner un coup de main avec sincérité, nous sommes prêts à les accepter». D'autres chrétiens, membres de «l'ambassade chrétienne à Jérusalem» et du «Holy Land Institut», se gardent de dire s'ils soutiennent ou non ces «croyants». J'ai demandé à George Giacumakis, fondateur du «Holy Land Institut», centre bien établi, où les chrétiens étudient l'archéologie, la théologie et d'autres matières se rapportant à la Terre Sainte, de me mettre en contact avec Goldfoot. Giacumakis, qui est en bonnes relations avec les Israéliens, prit sa tête entre ses deux mains et s'écria: «Oh non, vous ne pourrez le voir! Souvenez-vous qu'il retourne à l'Irgun». Puis, pointant son index vers l'hôtel de King David, il ajouta «que Goldfoot avait été chargé de diriger l'opération où, par une explosion de dynamite, 95 personnes furent tuées. Il ne s'arrêtera à aucun prix. Son idée, c'est de reconstruire le Temple, et il n'hésitera pas à employer même la force». Giacumakis n'est pas pour la violence. «Si elle est utilisée, ce n'est pas moi qui soutiendrai cette façon d'agir». Des extrémistes militants juifs ont cherché, à plusieurs reprises, à attaquer des lieux islamiques sacrés. | |
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