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| POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète | |
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zorro 1 Grade
Nombre de messages : 71 Age : 72 Localisation : france Date d'inscription : 28/10/2013
| Sujet: POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète 2013-10-29, 19:18 | |
| Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète Mohammed Sallalahou àlayhi wa salam
Le prophète (qpssl) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait beaucoup donné ! Il avait traversé tellement d'épreuves: il avait été orphelin, il avait perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle, 7 de ses enfants étaient morts (4 filles et 3 garçons) deux de ces filles lui avaient été renvoyées, divorcées des fils d'Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de l'accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l'histoire (fausse) de la trahison d'Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans passés, dans des conditions d'extrême dureté à cause de l'environnement hostile, la chaleur et les longs trajets dans le désert d'Arabie! Il avait été blessé à la tête d'un coup d'épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa joue... (Tout cela pour que tu deviennes musulman(e))...
Cette année là, il sortit pour le pèlerinage d'adieu et répéta: « Ô gens! Prenez de moi (en me regardant pour m'imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me trouverez pas à cet endroit après cette année! »
Puis a été révélé le verset: « J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous »
Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou Bakr qui pleura! Lorsqu’on lui demanda ce qui le faisait pleurer, il répondit: « C'est (ce verset) l'annonce de la mort (faire-part de décès) du prophète (qpssl)! C’est le faire-part du décès du prophète (qpssl)! »
[En effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée et le message fini, la mission du prophète (qpssl) était arrivée à son terme et donc son existence sur terre aussi!]
Puis le prophète (qpssl) tomba gravement malade pendant treize jours...
Neuf jours avant sa mort, le dernier verset est révélé: « Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés »
Huit jours avant sa mort, il dit: « Mes frères d'Ohod (les martyrs) me manquent! Je veux leur rendre visite. » Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. »
Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ya rassoul'Allah? » Il répondit: « Mes frères me manquent! » On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? » Il dit: « Non! Vous êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu! »
[Il a pleuré tellement tu lui manquais! Et toi t’arrive-t-il de le pleurer?]
Puis son état de santé s'aggrava. Il rassembla alors ses épouses, chez Maymouna, et leur dit: « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? »
[As-tu vu les bonnes manières et le noble comportement envers ses épouses? Il souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha, ce qui veut dire qu'il ne pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels, puisque chaque épouse avait son jour]
Elles l'autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut alors se lever, mais n'y parvint pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l'aider à se déplacer jusque chez Aïcha. Les gens virent dans quel état était le prophète (qpssl). Inquiets, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent des nouvelles.
Le prophète (qpssl), chez Aïcha essuya la sueur de sur son front et dit: « La ilaha illa Lah! Certes la mort a ses moments d'agonie. »
Puis il demanda : « Qu'est-ce que ce bruit?" (Le bruit venait de la mosquée car sa maison n'est séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau). On lui dit alors: « Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi. » Il dit: « Emmenez-moi à eux! »
Une fois à la mosquée, il dit: « Ô gens! On dirait que vous avez peur pour moi? » Ils répondirent: « Oui! Ô messager d'Allah! »
Il répliqua: « Ô gens! Mon rendez-vous avec vous n'est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! C’est comme si je le voyais de là où je suis! Ô gens! Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire), je crains pour vous (les mondanités de) la vie d'ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr!! Ô gens! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens! Je vous en conjure pour la prière! (Ne l'abandonnez pas!)
Ô gens! Si j'ai fouetté (injustement) le dos de quelqu'un (d'entre vous) voici mon dos, qu'il vienne me rendre la pareille!
Si j'ai souillé l'honneur (ou réputation) de quelqu'un, voici mon honneur qu'il me rende la pareille!
Si j'ai pris de l'argent à quelqu'un, voici mon argent qu'il me le reprenne et qu'il ne craigne pas la rancune, elle n'est pas dans ma nature!
Jusqu’à ce que je retrouve Allah avec une âme saine et pure. »
Puis il a dit: « Ô gens! Allah a proposé à un serviteur de choisir entre la vie d'ici-bas et la rencontre d'Allah et il a choisit la rencontre d'Allah! »
[Seul Abou bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva, coupa la parole au prophète (qpssl) et lui dit: « Je sacrifie tout mon avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi! Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie mon enfant pour toi! »
Les gens ont regardé Abou bakr avec désapprobation et réprimande (car il avait interrompu le prophète (qpssl)(psl) ce qui était un véritable sacrilège !). D’ailleurs les compagnons, dans les récits, utilisaient tous la même formule pour décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le prophète (qpssl) commençait un prêche: « Nous l'écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous avions (chacun) un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu'il ne s'envolât, effrayé, si nous bougions)].
Le prophète (qpssl) leur dit: Ô gens! Laissez Abou bakr! (Ne le réprimandez pas!) Par Allah! Aucun d'entre vous ne nous a rendu service sans qu'on l'ait récompensé! Sauf Abou bakr! Je n'ai pas pu le récompenser, alors j'ai laissé sa récompense à Dieu!
Puis, il leva les mains et fit des invocations: « Qu'Allah vous mette à l'abri! Qu’Allah vous assiste! Qu’Allah vous honore! Qu’Allah vous préserve! Qu’Allah vous consolide ! Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu'au jour du jugement dernier! »
[C’est bon! nous sommes en 2006 et le salam est arrivé! Wa'aleyk assalam ya rassoul'Allah! ]
Puis, le prophète (qpssl) retourna chez lui, sa douleur s'intensifia. Il s'allongea tellement il était épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Bakr ben Abou Bakr, un "siwak" mais il fut incapable de le lui demander. Aïcha, avec sa bienveillance, vit sur quoi le regard du prophète (qpssl) était tombé, alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mit dans la bouche du prophète (qpssl) (par l'autre bout), mais il fut incapable de se frotter les dents avec car celui-ci était dur et le prophète (qpssl) agonisait. Donc Aïcha reprit le siwak et le mit dans sa bouche, à elle, pour le mouiller et le rendre moins dur, puis elle le remit dans la bouche du prophète (qpssl). [Elle s'en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui entre en dernier dans la bouche du prophète (qpssl) juste avant sa mort]. Quelle affection!
Le prophète (qpssl) demanda qu'on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme.
[Quelle scène magnifique! Le prophète (qpssl) de l'humanité mourut dans les bras de sa femme? Oui! »
Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole! Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu attentifs malheureusement!]
Cela montre aussi toute l'affection et l'amour qu'il y avait dans ce couple. Puis, il leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »
En fait, ce qui se passa, c'est que Jibril entra et salua le prophète (qpssl) : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! » Et le prophète (qpssl) répondit: « Wa 'aleyk Salam ya Jibril!» (Aicha entendit le prophète (qpssl) répondre et comprit que Jibril était présent).
Puis, Jibril dit au prophète (qpssl): « L'ange de la mort est à la porte, il demande l'autorisation d'entrer et il ne la demandera à personne après toi.» Le prophète (qpssl) lui dit: « Autorise-le à entrer ya Jibril!» (Aicha entendit cela aussi et elle comprit que l'ange de la mort était présent).
L'ange de la mort entra et dit: « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! Allah m'a envoyé te proposer de choisir entre la vie ici-bas et la rencontre avec Allah. »
Malgré l'agonie, le prophète (qpssl) leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »
L’ange de la mort vint alors à côté de la tête du prophète (qpssl) et dit: « Ô toi, bon esprit ! Esprit de Mohamed ben Abdallah! Sors vers l'agrément et les bonnes grâces d'un Dieu satisfait non fâché (contre toi) ! »
Le prophète est mort et aujourd'hui nous pensons, à lui, nous pensons à ce qu'il a fait pour nous, nous pensons à sa beauté, à son amour pour l'Islam... Paix et Salut sur Toi notre prophète bien aimé... __________________ | |
| | | zorro 1 Grade
Nombre de messages : 71 Age : 72 Localisation : france Date d'inscription : 28/10/2013
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète 2013-10-29, 19:22 | |
| Prophète Mohamed : al mawlid al nabawi al charif - Citation :
APRES 1439 ans de sa naissance Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui:
ALLAHOUMMA SALLI ALA SAYYIDINA MOUHAMMED WA ALA AALI SAYYIDINA MOHAMMED KAMA SALLAYTA ALA SAYIDINA IBRAHIM WA ALA AALI SAYIDINA IBRAHIM, WA BAREK ALA SAYYIDINA MOHAMMED WA ALA SAYYIDINA MOHAMMED KAMA BARAKTA ALA SAYYIDINA IBRAHIM WA ALA SAYYIDINA IBRAHIM. Arbre généalogique du Prophète Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui) Il est attesté dans le Sahîh d’El-Boukhâri, d’après Abî Houraïra qui dit : « Le prophète (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui) a dit : « J’ai été envoyé parmi les meilleurs siècles des enfants d’Adam, siècle après siècle, jusqu’à ce que je fus envoyé dans le siècle qui fut le mien ».
Abraham (Que le salut soit sur Lui) Ismaël (Que le salut soit sur Lui) ↓ ↓ ↓ 'Adnâne ↓ Ma'add ↓ Nisâr ↓ Moudhar ↓ Ilyès ↓ Madraka ↓ Khouzayma ↓ Kinana ↓ Nadr ↓ Malik ↓ Fihr ↓ Ghalib ↓ Louay ↓ Ka’b ↓ Moura ↓ Kilab ↓ Qoçayy ↓ ‘Abd Manâf ↓ Hâchim ↓ ‘Abd El-Mouttalib ↓ ‘Abdallah ↓ Muhammad (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui)
Naissance: -sa naissance (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui) a eu lieu l‘année de l’éléphant "la fin du VIe siècle, vers 570". -le Prophète (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui) est né un lundi et est mort un lundi ». -Son père `Abd Allâh ibn `Abd Al-Muttalib est fils de `Abd Al-Muttalib -sa mère 'Amina ou Aamina bint Wahb, Elle accouche de Mahomet à La Mecque le lundi 12 rabî`al-awwal. | |
| | | zorro 1 Grade
Nombre de messages : 71 Age : 72 Localisation : france Date d'inscription : 28/10/2013
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète 2013-10-29, 19:23 | |
| Chaque créature vivante telle que les hommes, les animaux et les plantes voit apparaître des signes qui lui annoncent l'approche de sa fin.L'homme, par exemple, voit apparaître des cheveux blancs, vieillit, tombe malade et s'éteint lentement :l'heure de sa mort s'approche. A l'instar de ( comme ) l'homme, l'animal vieillit, perd ses forces, tombe malade et meurt. Les plantes, quant à elles, jaunissent, s'assèchent et meurent. La mort de ces parties de l'univers est précédée par des signes qui annoncent son imminence. L'univers entier voit apparaître des signes annonçant également l'imminence de son extinction et l'heure de sa destruction.La Révélation divine cita ces signes et attira l'attention des prophètes vers eux en guise d'avertissement et d'enseignement : { Veillent-ils donc, de peur que l'Heure ne les surprenne? Les Signes précurseurs ont déjà paru; mais quand elle sera là, à quoi donc leur servira le Rappel qui leur a été adressé? } [Sourate 47 - Verset 18] Parmi les prodromes précurseurs de l'heure citons: L'inspiration du Prophète MouhammadL'inspiration du Prophète est un des prodromes précurseurs de l'Heure carsa prophétie a apposé son sceau sur les autres prophéties; ce signe annonce l'approche de la fin de la vie. En outre, la courte période qui reste de la vie n'a pas requis un renouvellement de la loi religieuse par l'intermédiaire de l'inspiration d'autres prophètes; c'est pour cela le Prophètea dit:« J'ai été envoyé moi et l'Heure comme ces deux-ci » (et il rapprocha l'index et le majeur) [Rapporté par Al Boukhari et Moslim]. La fente de la lune. La fente de la lune était également un des prodromes de l'Heure car le Seigneur cita cet événement en parlant de l'imminence de l'Heure.
{ L'Heure approche et la lune se fend! S'ils voient un Signe, ils s'écartent en disant: «C'est une magie continuelle!» il crient au mensonge; ils suivent leurs passions; mais tout décret est immuable} [Sourate 54 - Versets 1-3]. En effet, la lune s'est véritablement fendue à l'époque du Prophètecar Quoraïchlui avait demandé un signe confirmant sa prophétie. Le Messager pria son Seigneur: la lune se fendit en deux parties au dessus de la montagne de Abou Quoubays au vu des habitants de la Mecque. [Rapporté par AI Boukhari et Moslim]. Pour éclaircir encore plus cette réalité, ajoutons que le Seigneur continua àenvoyer des prophètes et des messagers dans le but de guider les gens vers le droit chemin,les réformer et les préparer pour la perfection à laquelle ils on été créés dans la vie présente et l'au-delà. Dieu envoya, en fin de compte, le Messager Mouhammadscellant ainsi les autres prophéties, complétant par sa législation celles qui l'ont précédée et annonçant qu'il est le dernier des prophètes.Ceci indiqua que le temps qui reste est court et que les hommes n'auront plus besoin d'une nouvelle Révélation, d'un message qui abrogerait les précédents ou renouvellerait les lois et les prescriptions car le dernier message est envoyé pour compléter la réforme des gens. L'inspiration du Prophèteétait donc un des prodromes de l'Heure et annonçait la fin de la vie présente.Parmi les phénomènes universels extraordinaires qui apparaîtront, citons la descente de Jésusfils de Marie en tant qu'arbitre équitable { Il (Jésus) est, en vérité, l'annonce de l'Heure. N'en doutez pas }[Sourate 43 - Verset 61]. Cette annonce est comprise dans le verset suivant: { Lorsque le fils de Marie leur est proposé en exemple, ton peuple s'en détourne; ils disent: «Nos divinités ne sont-elles pas meilleures que lui ? ». Ils ne t'ont proposé cet exemple que pour discuter. Ce sont des amateurs de disputes. Lui n'était qu'un serviteur auquel nous avions accordé notre grâce et nous l'avons proposé en exemple aux fils d’Israël. Si nous l'avions voulu, nous aurions fait, d'une partie d'entre vous, des anges et ils vous remplaceraient sur la terre. Jésus est, en vérité,...}[Sourate 43 - Versets 57-61]. Va apparaître également une bête à la forme étrange qui parlera aux gens et les ensorcellera. { Lorsque la Parole tombera sur eux, nous ferons, pour eux, sortir de terre une bête et celle-ci proclamera que les hommes ne croyaient pas fermement à nos signes } [Sourate 27 - Verset 82]. De plus, le rempart de Yajouj et Majouj s'ouvrira et la nation destructrice sortira pour semer la discorde dans les pays et la peur dans les coeurs: { Avant que les Ya'jouj et les Ma'jouj ne soient déchaînés; ils se précipiteront alors de chaque hauteur. La promesse vraie approche. Les regards de ceux qui furent incrédules se figent. } [Sourate 21 - Versets 96-97].
Les prodromes de l'Heure sont également cités dans la Sunna qui fut également révélée par le Seigneur. Moslim rapporte d'après Houzaifa bin Oussaid Al-Ghifari: « Le Prophètesurvint alors que nous étions en train de parler. - De quoi parliez-vous ? demanda-t-il - Nous parlions de l'Heure suprême, furent notre réponse. - L'Heure Suprême ne se dressera pas avant que vous ne voyiez les dix signes précurseurs, dit-il et il cita la fumée, l'Antéchrist, la bête, le lever du soleil de son coucher, la descente de Jésus fils de Marie, Yà jouj et Mà jouj (Gog et Magog), trois éclipses: une éclipse à l'orient une deuxième à l'occident et une troisième à la Péninsule arabe; le dernier signe sera un feu qui jaillira du Yémen et qui conduira les gens au lieu de leur rassemblement . Ces signes sont les prodromes principaux mais ils seront précédés par des signes précurseurs mineurs et assez nombreux. Certains de ces derniers sont déjà apparus. Il serait opportun de préciser que lorsque apparaîtra un des prodromes principaux, il sera suivi par les autres en une courte période. Le premier des prodromes principaux serait le lever du soleil de son coucher conformément au hadith rapporté par Moslim: « Le premier signe précurseur à apparaître serait soit le lever du soleil de son coucher ou la bête; en fait quelque soit le signe qui apparaîtra avant l'autre le deuxième le suivra peu de temps après». Ajoutons également que lorsque apparaît un des prodromes principaux, aucun repentir ne sera accepté; la foi de l'incrédule sera également refusée tout comme le sera toute bonne œuvre (1). (1). Moslim rapporte d'après Abou Houraira : Le Messager d'Allaha dit : « Lorsque 3 signes précurseurs apparaîtront, la foi d'une âme qui n'a pas cru jusqu'à ce moment ou n'a fait aucun bien ne lui sera d'aucune utilité. Ce sont le lever du soleil de son coucher, l'Antéchrist et la bête ». Al-Boukhari rapporte:
« L'Heure suprême ne se dressera que lorsque se lèvera le soleil de son coucher. Si les gens, dans leur totalité, le voient, la profession de foi ne sera d'aucune utilité à un homme qui ne croyait pas jusqu'à ce, jour ou qui n'a effectué de bonnes œuvres». { Qu'attendent-ils? Sinon que les anges viennent à eux, ou que ton Seigneur vienne, ou qu'un Signe de ton Seigneur vienne? Le jour où un Signe de ton Seigneur viendra, la profession de foi ne sera d'aucune utilité à quiconque, avant cela, ne croyait pas, ou à celui qui, avec sa foi, n'aurait fait aucun bien } [Sourate 6 - Verset 158]. Nous citerons ci-après la liste des signes précurseurs mineurs apparus jusqu'à ce jour et ceux non encore apparus selon les hadith du Prophète. 1 - Le hadith suivant figure dans les deux Sahih :« L'Heure suprême ne se dressera que lorsque 2 grands partis se combattront et se livreront un grand combat alors que leur cause est unique ». Ce signe est déjà apparu car il désigne le parti de 'Ali et celui de Mou'awiya, et le combat eut lieu à Siffine. 2 - Moslim rapporte le hadith suivant: « L'Heure Suprême ne se dressera que lorsque abonderont les troubles. Quels seront ces troubles, Ô Messager d'Allah ? demanda-t-on.Des massacres, des massacres, répondit-il ». En fait, ce signe a déjà fait son apparition car les guerres qui prolifèrent actuellement provoquent la mort des milliers des personnes alors que les victimes des premières guerres de l'Islam au temps du Prophèteet qui ont duré 10 années environ ne dépassèrent pas les 2.500 morts selon des statistiques citées par plus d'un historien de source sûre. 3 - Les deux Sahih comprennent le hadith rapporté par Abou Hourayra : « L'Heure Suprême ne se dressera pas avant que l'Euphrate ne laisse apparaître un monticule d'or où les gens s'entre-tueront pour s'en emparer »; ce signe n'est pas encore apparu. 4 - Moslim rapporte dans son sahih le hadith suivant :
« L'Iraq ne donnera plus (comme zakat) ni un dirham ni le poids d'un "Qafiz" (de nourriture ou de grain), le Châm ne donnera ni un dinar ni le poids d'un moudd, et l'Egypte ne donnera ni un dinar ni le poids l'un «Irdab». Vous reviendrez à l'état où vous vous y trouviez». Ce signe fut réalisé car le califat musulman disparut depuis longtemps, l'Iraq, la Syrie (le Châm) et l'Egypte devinrent des pays indépendants, et tout ce que le pays du Hijaz recevait auparavant de ces pays comme zakat tribut ou autre, cessa.» Cette prédiction était l'un des signes évidents de la prophétie de Mouhammadqu'il avait déclarée alors que l'Islam n'avait pas encore dépassée la péninsule Arabe. Il a prévu que le pays de l'Iraq, le Châm et l'Egypte seraient conquis et leurs zakats et tributs seraient tellement abondants. « Vous reviendrez à l'état où vous vous trouviez » est aussi une prédiction qu'à la fin du temps, il y aura peu des hommes qui suivront l'Islam et appliqueront ses lois et ses prescriptions: en confirmation d'un autre hadith: « L'Islam a fait son apparition comme étant une religion étrangère aux hommes et sera ainsi à la fin du temps». 5 - Le hadith suivant figure dans les deux sahih: « L'Heure ne se dressera pas avant qu'un feu ne jaillisse de Hijaz et éclaire les cous des chameaux à Bousra. (en Syrie) »ce signe est déjà apparu lorsqu'un incendie avait en lieu dans la partie est de Médine et demeura assez longtemps au point que son feu se voyait à Bousra du Châm. Les pierres noircies demeurent encore en ce lieu jusqu'à présent. Cet évènement eut lieu le mercredi 3 Jamada Akhira de l'an 654 de l'Hégire. 6 - Le hadith suivant figure également dans les deux Sahihs: « L'Heure suprême ne se dressera que lorsque les postérieurs des femmes de Daws bougeront autour de Zoul-khalsa, une idole que Daws adoraient à Tabala à l'époque de l'Ignorance ». Ce prodrome a déjà fait son apparition car l'ignorance avait de nouveau envahi la péninsule arabe peu avant l'appel du cheikh Mouhammad bin 'Abdel Wahab, . Le paganisme se propagea de nouveau dans les pays islamiques : les bestiaux furent immolés et les sacrifices presentés aux idoles et aux tombeaux au vu et au su d'un grand nombre de docteurs musulmans. Cette information donnée par le Prophèteest une réponse à ceux qui prétendent que le polythéisme ne s'insérera plus dans la nation musulmane par manque d'instigateurs puisque le Prophètea dit :" Le Démon n'espère plus être adoré par les priants dans la Péninsule arabe ". Mais ils n'ont pas compris que le désespoir du Démon ne fait pas partie de l'argumentation confirmant l'absence du polythéisme dans la nation musulmane. En fait, lorsqu'il constata que les gens sont devenus monothéistes dans tous le coins de cette communauté et qu'ils arborent le drapeau de la piété en chantant Pureté au Seigneur, il perdit l'espoir de les assujettir. Mais lorsque la génération éduquée par Mouhammadle grand commandant mourut et fut suivi par une autre génération qui ne connut pas l'éducation dont a joui celle qui l'a précédée ni même la Bonne Direction apportée par le Messagerle polythéisme commença à s'intégrer dans leur oeuvres, l'égarement rampa vers leur foi : le Démon reprit espoir et enjoliva le polythéisme aux yeux des musulmans qui y succombèrent. Les faiseurs de Dieu devinrent de plus en plus nombreux. La réalité actuelle dans la nation islamique en est l'exemple vivant. Le Seigneur avait dit la vérité dans le verset suivant:
{ La plupart d'entre eux ne croient en Allah qu'en lui associant d'autres divinités. } [Sourate 12 - Verset 106] 7 - Le hadith suivant figure dans les deux Sahih. « L'Heure Suprême ne se dressera que lorsque un homme de Kharane sortira et guidera les gens de son bâton». Ce signe n'est pas encore apparu. 8 - Le hadith suivant est rapporté dans les deux Sahih : « L'Heure Suprême ne se dressera que lorsque les musulmans combattront les Juifs et les tueront. Lorsque le Juif se cache derrière un rocher ou un arbre, celui-ci dira : Ô musulman esclave d'Allah, un Juif se cache derrière moi viens le tuer. Seul «Al Gharquad» gardera le silence car il fait partie des arbres des Juifs».(NS : Il sagit d'une guerre qui aura lieu entre les juifs et les musulmans).Les manifestations de ce signe commencent à apparaître à l’horizon. Les musulmans arabes ont combattu les Juifs dans plusieurs batailles en Palestine. [...]9 - Le Prophètedit : «Empressez-vous de faire les bonnes œuvres, car il y aura des troubles comme des fragments de la nuit ténébreuse, l'homme se lèvera au matin croyant et sera le soir incrédule capable de vendre sa religion pour des futilités de la vie présente» [Rapporté par Moslim]. | |
| | | zorro 1 Grade
Nombre de messages : 71 Age : 72 Localisation : france Date d'inscription : 28/10/2013
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète 2013-10-29, 19:24 | |
| Les Compagnons du Prophéte
Chaque Envoyé de Dieu a eu son cercle de disciples qui l'a soutenu et affermi dans sa mission en ce bas-monde. Ces croyants de la première heure sont ceux aussi qui ont eu le mérite de garder et de préserver les enseignements transmis par les prophètes de Dieu aux générations futures. Si le judaïsme a eu ses « juges » et si le christianisme a eu ses « apôtres », l'islam a eu ses « compagnons » As-Sahâba , les proches disciples du Prophète qui l'ont soutenu dans son apostolat et qui ont propagé, après sa mort, son message.C'est grâce à eux que les enseignements de l'islam nous sont parvenus intacts. Par leur dévouement et leur fidélité à la voie du Prophète ils ont pu nous transmettre les dires et les actes de ce qui constitue aujourd'hui, la Sunna de l'Envoyé de Dieu, deuxième fondement de l'islam après le Coran. N'est-ce pas grâce à eux que le Saint Coran fut conservé et protégé des altérations que connurent les précédentes Écritures saintes ? N'est-ce pas grâce à eux que le Message du Prophète se propagea aux quatre coins du monde et supplanta les autres croyances tombées en désuétude ? Le Saint Coran les a décrit ainsi :[ Sourate 33 - verset 23 ] Riches ou pauvres, libres ou esclaves, le seul dénominateur commun qui les liait était la foi en Dieu et la fidélité au Message du Prophète c'était leur raison de vivre et leur idéal pour lequel ils ont tout donné, y compris leur vie.À ce titre, le professeur Khâlid Muhammad Khâlid s'interroge « Qui a incité les nobles du peuple du Prophète à accourir pour embrasser ses parIl est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certain d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore; et ils n'ont varié aucunement dans leur engagement oles et sa religion : Abû Bakr, Talha, Az-Zubayr, 'Uthmân ibn 'Affân, 'Abd Ar-Rahmân ibn 'Awf et Sa'd ibn Abî Waqqâs . Ils quittèrent tout ce qu'ils avaient comme gloire et faste pour la voie de l'épreuve ? »En effet, qu'est-ce qui a poussé les faibles de son peuple à accourir pour être sous son étendard et le suivre, lui qui était sans armes et sans argent. Il n'était pas à l'abri de la méchanceté et de la haine de ses proches, de son clan, de son peuple. Ces premiers temps de l'islam où l'épreuve était grande pouvaient repousser les premiers convertis, mais la force du message les a attirés. Seul Dieu savait à ce moment-là, les répercussions de la Révélation. Par conséquent, il est du devoir de chaque croyant et de chaque croyante de connaître la vie et l'oeuvre prodigieuse des compagnons pour imprégner sa vie de leur exemple. Ces femmes et hommes qui méritent notre respect et notre admiration expriment bien la force de ce message et la grandeur de notre Prophète qui leur a enseigné l'islam et les a aimés. Cette fraternisation, cet amour qui les unissait ne pouvait être que le fruit d'un message divin. Leurs épreuves et leur dévouement sont à la mesure du sentiment du Prophète : « Ne dites pas du mal de mes compagnons, car je jure, par Dieu, que même si l'un d'entre vous donne en aumône l'équivalent de la montagne de Uhud, il n'égalerait pas les mérites d'un seul de mes compagnons. » [ Rapporté par Boukhari et Mouslim ] | |
| | | zorro 1 Grade
Nombre de messages : 71 Age : 72 Localisation : france Date d'inscription : 28/10/2013
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Les derniers moments sur Terre de notre Bien-Aimé Prophète 2013-10-29, 19:24 | |
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« Salmân fait partie de notre famille. » [ Parole du Prophète Muhammad. Voir Sifât as-safawa d’Ibn al-Jawzî et Tarîkh al-Islâm de Dhahabî ] La vie de ce compagnon fut une véritable et inlassable quête de la Vérité. C'est l'histoire d'une âme passionnée et assoiffée de Dieu, qu'elle chercha à travers plusieurs cultes et religions avant de Le trouver dans l'islam, la dernière et ultime Vérité. Dans un récit émouvant, Salmân nous raconte lui-même les péripéties de son cheminement spirituel qui le mena vers le Prophète de l'islam dont il devint un des plus fidèles compagnons : « J'étais un persan originaire d'Ispahân. Notre village s'appelait Jayyân. Mon père était un des notables du village et un des hommes les plus en vue par leurs richesses et leurs connaissances dans la religion de Zoroastre. Moi-même, j'étais un adepte de la religion des Mages adorateurs du feu et j’avais tellement de ferveur pour cette religion qu'il m’arrivait de rester des heures durant devant le feu sacré pour attiser ses flammes à chaque fois qu'il risquait de s'éteindre. Mon père possédait, à quelques kilomètres de notre village, une ferme qui lui procurait beaucoup de richesses. Il entretenait lui-même cette ferme et y allait plusieurs fois par mois. Un jour, ne pouvant y aller, il me chargea de cette tâche. Sur mon chemin, je vis une église chrétienne où on célébrait le culte chrétien. C'était la première fois que je voyais une église chrétienne car mon père m'empêchait de sortir de notre village. Ma curiosité était telle que j'entrai à l'intérieur de l’église pour écouter les chants des fidèles. Leurs prières m’attirèrent et je me suis dit que cette religion était meilleure que la mienne. Je restai donc avec eux jusqu’au soir, oubliant et mon père et la tâche dont il m’avait chargé. Je sentis que cette religion m’attirait et me fascinait. Je demandai à ses adeptes d’où elle venait. On me répondit de Damas. Une fois la nuit tombée, je revins chez moi où je trouvais mon père très inquiet à mon sujet. À sa question de savoir ce que j’avais fait, je répondis que j’avais fait la découverte d’une religion meilleure que la nôtre et que ceci m’avait amené à entrer dans l’église où les adeptes de cette religion faisaient leurs prières, et à rester avec eux jusqu’à oublier d’aller à la ferme. Ces paroles déplurent à mon père qui essaya de me convaincre de la supériorité de notre religion sur celle des chrétiens, mais en vain, car je persistais à croire que la religion chrétienne était meilleure que la nôtre. Alors en désespoir de cause, et craignant que je n’abandonne ma religion pour celle des chrétiens, il m’enchaîna dans une chambre pour que je ne puisse sortir. Or, je réussis à transmettre un message aux chrétiens leur disant que j’avais embrassé leur religion et que je voulais partir à Damas. Je les priai donc de m’informer du départ de la prochaine caravane pour Damas afin que je parte avec elle. Quelques jours après, on vint m’informer de me tenir prêt au départ :Je me débarrassai donc de mes chaînes et m’enfuis en cachette de la maison pour rejoindre la caravane en partance pour la Syrie. Là-bas, j’ai demandé aux chrétiens de m’indiquer où se trouvait le plus grand de leurs prêtres. Ils me répondirent que c’était l’évêque qui officiait à la grande église. J’allai le trouver et lui demandai la permission de rester dans son entourage et de le servir à condition qu’il m’apprenne les enseignements du christianisme. Il accepta et me permit de demeurer avec lui. Je me rendis compte, quelque temps après, combien cet évêque était mauvais. Il n’hésitait pas à accaparer les aumônes destinées aux pauvres et à les garder pour lui. À cause de son comportement, je me mis à le haïr et à le mépriser. Mais il ne tarda pas à mourir. Son successeur fut tout à fait différent. C’était un homme bon, pieux, charitable et détaché des plaisirs de ce monde. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il fut sur le point de mourir. À sa mort, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu mon père ?" - "Mon fils, je ne connais qu’une seule personne qui me ressemble et de qui tu peux apprendre. Cette personne se trouve à Mossoul, en Irak. Vas et trouve-la." Je me rendis chez la personne indiquée et lui exposai l’objet de ma visite. Elle accepta que je demeure chez elle et que j’apprenne sous sa conduite. Cet homme aussi était bon et pieux. Je demeurai chez lui un certain temps jusqu’à ce qu'il fut sur le point de mourir. Je lui demandai alors de me confier à quelqu’un d’autre pour parfaire mon éducation spirituelle. Il m’indiqua la demeure d’un moine à Nassibin. Je me rendis à cet endroit et trouvai l’homme que je cherchais. Après avoir écouté l'objet de ma visite, il accepta de me prendre à son service. Au cours de mon séjour chez ce vieux moine, j’eus l'occasion d’apprécier sa bonté et sa piété. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il mourut à son tour. Avant de quitter ce monde, il eut, cependant, l’amabilité de me confier à un autre moine établi à `Ammuriya, du côté de Byzance. À la mort du moine de Mossoul, j’allai à la recherche de son coreligionnaire de `Ammuriya. Je le trouvai et lui rapportai les recommandations du défunt moine de Mossoul. Il m’accueillit chaleureusement et m’accepta à son service. Je m'installai donc chez lui en emmenant avec moi les vaches et les brebis que j’avais acquises grâce à mon travail. Lorsqu’il fut sur le point de mourir, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu ô mon père ?" - "Ô mon fils ! Je ne vois personne ayant les qualités que tu recherches mais je sais qu’un prophète va apparaître, prêchant la religion d'Ibrâhîm. Son avènement est imminent. Il sortira du pays des Arabes et émigrera vers une terre plantée de palmiers située entre deux zones couvertes de pierres volcaniques. Cet homme possède des signes particuliers par lesquels tu peux le reconnaître. Il refuse les aumônes mais accepte les cadeaux. Entre ses épaules, se trouve le sceau de la prophétie. Si tu le vois, tu le reconnaîtras aisément. Si tu trouves le moyen de rejoindre ce pays, n'hésite pas." Après la mort de ce moine, je demeurai à `Ammuriya jusqu’à l’arrivée de négociants arabes de la tribu des Kahb en Arabie. Je suis allé les voir en leur proposant de m’emmener en Arabie en échange des vaches et brebis que j’avais avec moi. Ils acceptèrent ma proposition et je partis avec eux. Or, en cours de route, ils trahirent leurs engagements et me vendirent à un juif de Wâdi Al-Qurâ. Je restai chez lui jusqu’à ce qu’un de ses cousins des Banû Qurayda vienne lui rendre visite et m’achète pour me prendre à son service. C’est ainsi que je parvins à Médine. L’homme qui m’avait acheté possédait une palmeraie à Yathrib. J’étais chargé de son entretien. Un jour, alors que j'étais sur le sommet d’un palmier, j’entendis mon maître, assis dans le jardin, discuter avec un de ses cousins. Ce dernier lui disait : "Maudits soient les Banû Qâhila - les Aws et les Khazraj - : ils se sont rassemblés à Quba autour d’un homme venu de la Mecque qui prétend être prophète..." En écoutant ces paroles, je me mis à trembler et faillis tomber sur mon maître assis sous le palmier. Je descendis précipitamment de l’arbre en demandant à l’homme de répéter ce qu’il venait de dire. Mon audace déplut à mon maître qui me donna un coup de poing en me disant : "Ceci ne te concerne pas, retourne à ton travail". Je remontai sur le palmier et repris mon travail. Le soir venu, je pris avec moi une quantité de dattes que j’avais pu économiser et je partis à la recherche du Messager de Dieu . Arrivé à Qubâ où celui-ci s’était établi, je le trouvai avec un groupe de ses compagnons . Je me suis adressé à lui en ces termes : "J’ai appris que tu étais un saint homme et que tes compagnons sont étrangers à cette ville et ont besoin d’aide. Voici de la nourriture que j'envisageais de donner en aumône, je crois que vous en avez besoin plus que d’autres.". Le Prophète avança le sac de dattes vers ses compagnons et leur dit : "Mangez."Quant à lui, il s’abstint de manger. Voyant cela, je me suis dit : "Voilà un premier signe. Après son déplacement de Qubâ à Médine, je revins voir le Messager de Dieu en apportant avec moi une autre quantité de dattes que j’avais économisées sur mes parts. Je lui dis : "J’ai remarqué que tu ne mangeais pas les aumônes. C’est pourquoi je t’ai apporté cette quantité de dattes comme cadeau." Il en mangea cette fois-ci et invita ses compagnons à en faire de même. Je fus réjoui par ce geste et me suis dit : "Par Dieu, il mange ce qui lui est offert comme cadeau. C’est le deuxième signe.". Quelque temps après, je revins le voir alors qu’il était à Al-Baqî` pour l’enterrement d’un de ses compagnons. Je le vis assis, drapé de deux manteaux, au milieu de ses compagnons. Je le saluai et il me rendit mon salut. Je me mis alors à regarder le haut de son dos, dans l’espoir de voir le sceau de la prophétie, ce qui attira son attention. Devinant ma pensée, il ôta l’un de ses manteaux, et je vis entre ses épaules le fameux sceau de la prophétie, tel que décrit par le vieux moine. Je l’entourai de mes bras et l’embrassai en pleurant. Il m’invita à m’asseoir et me demanda de lui relater les péripéties vécues avant ma venue à Médine. À la fin de mon récit, il me souhaita la bienvenue et m'accueillit parmi ses compagnons . À partir de ce jour, je devins un des familiers des cercles d’enseignement du Messager de Dieu . Je ne le quittai plus. Cependant, n’étant pas encore affranchi de l’esclavage, je ne pus assister aux batailles de Badr et de Uhud. Plus tard, l’Envoyé de Dieu et ses compagnons m’aidèrent à m’affranchir de mon maître en me donnant l'argent nécessaire pour cela.»Telle fut la quête passionnée de ce compagnon pour la vérité, une quête qui trouvera son aboutissement à Médine où Salmân venait de trouver son maître spirituel. II ne quittait plus l’entourage du Messager de Dieu, maintenant qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait depuis longtemps, depuis qu’il avait tout abandonné dans ce bas monde pour écouter les appels de la vérité et suivre la quête de son âme. À Médine, il sera le compagnon inséparable d’Abû Ad-Dardâ, un autre disciple du Prophète. Il habitera chez lui et partagera avec lui sa vie sobre et ascétique. Les deux hommes étaient célèbres pour leur détachement des plaisirs de ce monde et leur piété. Un jour, Salmân reprocha à Abû Ad-Dardâ son excès de mortification, celui-ci priait la nuit et jeûnait le jour. Il essaya de lui faire rompre son jeûne, mais en vain. Abû Ad-Dardâ s’en défendit en ces termes : « Voudrais-tu m’interdire de jeûner et d’adorer mon Seigneur ? » Salmân lui répondit par une parole du Prophète : « Tes yeux ont un droit sur toi de même que ton épouse. Jeûne et mange. Prie la nuit et dors. » Apprenant cela, le Messager de Dieu dira : « Salmân a fait preuve de plus de perspicacité. » Salmân Al-Fârisî était très aimé et estimé de l’Envoyé de Dieu qui le considérait comme un membre à part entière de sa propre famille. Un jour, en effet, alors que les Ansârs et les Muhâjirîn revendiquaient les uns et les autres l’appartenance de Salmân à leur communauté, le Messager de Dieu s’adressa à eux en ces termes : « Salmân fait partie de notre famille. » Salmân Al-Fârisî était devenu un des compagnons les plus proches du Messager de Dieu. Son statut d’étranger et de pauvre l’avait amené à se rapprocher de plus en plus du Prophète qu’il quittait rarement. C’est ainsi qu’il faisait partie des gens de la Sufa (ahl as-suffa), ces pauvres parmi les musulmans qui habitaient une aile de la mosquée et passaient leur temps dans l’adoration du Seigneur. Le Messager de Dieu pourvoyait aux besoins de ces hommes parmi lesquels se trouvait notre illustre Salmân Al-Fârisî. Mais celui-ci n’était pas qu’un adorateur tourné vers la méditation, c’était aussi un homme d’action doué de surcroît d'une très grande intelligence en matière de stratégie militaire. Lors de la fameuse bataille des tranchées, il donnera un magistral aperçu de son génie et de sa tactique inconnue jusque-là chez les Arabes. Ce jour-là, plus de 20.000 infidèles issus des tribus de Quraysh et de Ghatafân, et dirigés par Abû Sufyân et `Uyayna Ibn Hisn, marchèrent sur Médine qu’ils voulurent prendre d’assaut avec la complicité des juifs des Banû Qurayda. Jamais les musulmans ne furent confrontés à un danger d’une si grande ampleur. Ils en furent tellement surpris qu’une grande frayeur s’empara d’eux et ils en arrivèrent à succomber au désespoir. Le Coran nous a dépeint cette scène en ces termes : { Quand ils vous vinrent d’en haut et d’en bas (de toutes parts), et que les regards étaient troublés et les cœurs remontaient aux gorges, et vous faisiez sur Dieu toutes sortes de suppositions. Les croyants furent alors éprouvés et secoués d’une dure secousse. } [ Sourate 33 - Versets 10-11 ]
Cette expédition des « coalisés » comme l’appela le Coran, visait la neutralisation définitive du sanctuaire médinois avant que celui-ci ne se fortifie et ne propage l’islam dans la péninsule arabique. Pour arriver à ce but, les tribus arabes ameutèrent tous ceux qui étaient en mesure de combattre et qui avaient un compte à régler avec cette religion qui venait menacer leurs croyances et leurs intérêts. Les juifs des Banû Qurayda établis à Médine participèrent à ce complot en prenant sur eux la tâche perfide d’attaquer les musulmans de l’intérieur. Le Messager de Dieu rassembla alors ses compagnons et se concerta avec eux sur l’attitude à adopter en ces circonstances exceptionnelles. La décision fut prise à l’unanimité de résister aux coalisés et de soutenir leur siège. Mais comment ? Et avec quels moyens ? La question taraudait l’esprit du Messager de Dieu et de ses compagnons. Il est vrai que c’était la première fois que les musulmans se trouvaient confrontés à un siège. D’habitude, les batailles se déroulaient en plein air avec l’avantage qu’avaient les deux adversaires de se déployer et de se mouvoir comme bon leur semblait :Là, un seul adversaire pouvait se permettre ce luxe. Quant à l’autre, il n’avait d’autre choix que de se trouver acculé à se défendre. Alors que le Messager de Dieuréfléchissait aux moyens à entreprendre pour défendre la ville, un homme à la taille longue et aux cheveux touffus se présenta à lui et lui dit : « Ô Messager de Dieu ! La ville est bien protégée sauf certains endroits par où l’ennemi peut s’infiltrer et nous surprendre. Je crois qu’il serait plus prudent que nous creusions des tranchées en ces endroits afin d'empêcher les assaillants d’arriver jusqu’à nous. C’est ainsi qu’on faisait chez nous en Perse. » Le Messager de Dieu approuva cette idée très lumineuse et donna l’ordre de la mettre en oeuvre. Aussitôt, les musulmans se mirent à creuser avec un enthousiasme et une volonté extraordinaires. L’homme en question n’était autre que notre compagnon Salmân Al-Fârisî. L’idée qu’il proposa au Prophète était inconnue jusque là chez les Arabes. Elle allait surprendre les coalisés et les désarçonner en les obligeant à abandonner leur funeste projet. Les compagnons se mirent donc à creuser des tranchées afin de dissuader les ennemis d’attaquer leur ville. Le Messager de Dieului-même se mit à la tâche. Au cours des travaux,certains compagnons découvrirent une roche épaisse et dure qui les empêchait de creuser davantage. Ils tentèrent de la casser mais sans succès. Celle-ci semblait très solide. Salmân s’en alla voir le Prophètepour lui demander l’autorisation de contourner cet obstacle un peu plus loin. L’Envoyé de Dieu retourna avec son compagnon vers l’endroit indiqué et jeta un coup d’œil sur là roche. Il se fit apporter ensuite une pioche et demanda à ses compagnons de s’éloigner des éventuels éclats qui pouvaient s’en dégager. Il saisit alors la pioche de ses deux mains bénies, prononça le nom de Dieu et donna un grand coup sur la roche qui se fissura et dégagea des étincelles, ainsi qu’une vive lumière qui se propagea à l’horizon. Salmân témoignera qu’il a vu cette lumière éclairer les extrémités de Médine et le Messager de Dieu de s’écrier : « Dieu est grand ! On m’a donné Les clefs de la Perse. Je viens de voir les palais de Hirâ et les villes de Chosroês éclairés et ma communauté conquérante. »
Il donna un autre coup de pioche et la roche se fissura davantage. Une autre lumière s’en dégagea et se propagea à l'horizon. Le Messager de Dieu s’écria de nouveau : « Dieu est grand ! On m’a donné les clefs de l’empire byzantin. Je viens de voir les palais muges éclairés et ma communauté conquérante. » Au troisième coup, la roche s’effrita et une lumière très vive s’en dégagea, suscitant les cris de louange et de bénédictions des musulmans. Le Prophèteles informa qu’il venait de voir les palais de Damas, de Sanaa et de l'Abyssinie éclairés et sa communauté conquérante. Les musulmans, ajoutera Salmân , crièrent avec une grande ferveur : « Voilà ce que nous a promis Dieu ainsi que Son Messager. Dieu et Son Messager tiennent parole. » Notre compagnon Salmân vivra longtemps. Il verra l’islam conquérir l’empire perse, les possessions byzantines en Égypte et en Syrie et porter l’étendard du tawhîd (l’unicité divine) dans toutes les contrées du monde. Mieux encore, il sera lui-même le gouverneur d’Al-Madyan, une ville de l’empire perse. Mais n’anticipons pas les choses et restons encore à Médine où les musulmans venaient de terminer de creuser les tranchées. En arrivant devant la ville qu’ils voulaient prendre d’assaut, les coalisés restèrent figés en voyant ce moyen de défense inconnu jusque-là parmi les Arabes. Ils avaient beau essayé de trouver une faille dans le système de défense de la ville, mais en vain, d’autant plus que les juifs des Banû Qurayda, sur lesquels ils comptaient pour les aider de l’intérieur, avaient fini par se désister. Alors, en désespoir de cause, après un mois de siège, et une nuit de violente tempête qui souleva leurs tentes et dispersa leurs hommes et leurs montures, Abû Sufyân et `Uyayna Ibn Hisn, les deux chefs de l’expédition, décidèrent de lever le siège et de retourner à la Mecque, le profil bas et l’arrogance écorchée. Après la mort de l’Envoyé de Dieu , Salmân fut l’objet du respect et de la considération de tous les califes. Sous le califat de `Umar, on lui confia le poste de gouverneur d’Al-Madyan dans la province de Perse qu’il connaissait si bien, puisqu’il en était originaire. Mais cette fonction officielle n’était pas pour plaire à Salmân à qui le Messager de Dieu avait appris à mépriser ce bas monde et à ne pas se laisser tenter par ses ornements. Il refusa donc le poste.Mais `Umar avait aussi ses raisons. Il ne voulait confier le poste de gouverneur qu’à ceux en qui il avait confiance, c'est-à-dire ceux qui étaient dignes. Il insista donc pour que Salmân accepte ce poste. Hishâm Ibn Hassan rapporte que le salaire de Salmân était de cinq mille dirhams, mais celui-ci n’en prenait rien et préférait manger les fruits de son labeur. Mieux encore, il ajouta qu’on le voyait s’adresser à 30.000 personnes, assis sur la moitié d’un drap et portant l’autre comme habit. » Notre compagnon parlait de lui-même en disant : « J’achète pour un dirham des joncs, je les tresse, en fais des paniers puis les vends à trois dirhams. Je garde un seul dirham des ventes pour en acheter d’autres joncs, j’en donne un en aumône et je dépense le troisième pour subvenir aux besoins de ma famille. J’aurais toujours agi ainsi, si `Umar ne me l’avait pas interdit. » Ainsi était Salmân et ainsi l’avait formé l’école du Prophète . Un jour, alors qu’il était toujours gouverneur, il rencontra un voyageur venant de Damas qui portait des sacs contenant des figues et des dattes. Voyant l’aspect très modeste de Salmân, l’homme crut avoir affaire à un portefaix ou à un pauvre soucieux de gagner quelques pièces en portant des charges.II appela donc Salmân et lui dit : « Porte-moi ceci.» Salmân s’exécuta sans rien dire. En cours de route, ils rencontrèrent des gens que Salmân connaissait. Il les salua et ceux-ci lui rendirent son salut en ces termes : « Que la paix soit sur toi ô émir. » Le voyageur crut à une plaisanterie, à une méprise ou à toute autre chose, sauf à ce que son porteur soit émir. Mais au fur et à mesure que les gens saluaient Salmân en l’appelant émir, il sentit une certaine gène l’envahir et il devint tout confus. Il comprit alors qu’il avait affaire au gouverneur d’Al-Madyan en personne. Ne sachant comment s'excuser, il pria Salmân de le laisser reprendre sa charge mais celui-ci refusa et insista pour la porter à destination. La piété et l’ascétisme de cet homme étaient tels qu’il était difficile de le dissocier du plus modeste de ses administrés. C’était un sage parmi les sages, car seuls ceux qui possèdent la sagesse peuvent résister à l’arrogance et à la condescendance qu’induit l’ivresse du pouvoir. `Umar qui avait une bonne connaissance de la nature humaine ne s’y trompa pas en lui confiant la responsabilité de la province d’Al-Madyan. Sous son gouvernement, cette ville nouvellement conquise prospéra et l’islam s’y propagea à une vitesse extraordinaire. Sa sagesse, sa justice et sa piété y étaient pour beaucoup dans la propagation de l’islam en Perse. Et les jours passèrent, notre pieux compagnon, devenu un vénérable vieillard aux cheveux et à la barbe blanchis par le temps, s’apprêtait à rejoindre le bien-aimé Muhammad et ses compagnons dont l’absence lui pesait. Et pourtant, le voilà qu’il pleurait sur son lit de mort. À Sa`d qui lui demandait les raisons de son chagrin, alors que le Messager de Dieuest mort satisfait à son égard, il répondit : « Par Dieu, je ne pleure pas parce que je crains la mort ou parce que j’aime la vie. Mais je me suis souvenu de ce que le Messager nous a dit : "Que chacun de vous prenne de la vie ce que prend un voyageur comme provisions." Or, me voilà entouré de toutes ces richesses. » Sa`d dira : « Je regardai autour de moi et je ne vis qu’une grande écuelle et un récipient pour les ablutions. » Le jour de sa mort, il appela son épouse et lui dit : « Apporte-moi le dépôt que je t’ai confié. » Il s’agissait d’un sac contenant du musc qu’il gardait précieusement depuis de nombreuses années avec l’intention d’en être lavé le jour de sa mort. Elle le lui apporta ainsi qu’un verre d’eau selon ses dernières volontés. Il prit le musc le versa dans le verre d’eau et le mélangea avec son doigt. Ensuite, il tendit le verre à son épouse en lui disant : « Répands le musc autour de moi car je vais recevoir des créatures de Dieu qui ne mangent pas de nourriture mais aiment le parfum. » À la fin, il la pria de fermer la porte et de le laisser seul. À son retour, il était déjà mort. La quête passionnée de cette âme venait de trouver son aboutissement final après un long parcours fait de privations et de sacrifices en ce bas monde. { Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. Entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans mon paradis. } [ Sourate 90 - Versets 27 à 30 ] | |
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