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 Le chant et la musique

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Miss-Leia
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MessageSujet: Le chant et la musique   Le chant et la musique Empty2014-04-19, 22:10

 salam-alikum1 

La musique et les chants : Une fatwa détaillée (avis du madhab hanafite)

Introduction:

vous allez comprendre que il y a le chant qui est illicite et celui qui est licite, voir Sunnah (celui des mariages par ex.).
Pour rappel, le chant dont il est question dans l'article, et qui est illicite, est celui qui est fait pour divertir, qui contient des paroles futiles ou interdites, en clair c'est celui que l'on peut écouter aujourd'hui sur toutes les radios. De plus ces chants sont majoritairement accompagnés d'instruments illicites ce qui renforce leur caractère prohibé.

Bien évidemment, on ne doit pas écouter de musique. La musique que l'on a tous ressenti cela, ressert le cœur et diminue notre foi.

L'avis qui interdit les chants existent bel et bien. Il est certes très minoritaire mais il existe.

-la majorité permet le chant licite et interdit les instruments de musique sauf quelques instruments à percussion.
-certains savants acceptent chants et instruments comme le qadi ibn al 'arabi al maliki, d'après ce que rapporte cheykh youssouf al qaradawi, avec des conditons (non excès etc)
-une minorité interdit tout, chant et instrument. Ibn qayyim ibn jawziya fait partie des savants qui ont eu un avis très tranché sur la question.

Enfin, il y'a des différents avis sont exposés, chacun pourra se faire une opinion, sans juger autrui, la divergence saine étant une miséricorde, pourvu que l'avis adopté soit celui qui tranquillise son cœur et que l'intention soit celle de satisfaire Allâh Ta'ala et non son nefs.


Au nom d'Allâh, le Clément, le Miséricordieux,

Le pire des scénarios c'est dans le cas où quelqu'un est infecté avec une maladie, et que cette personne refuse de croire qu'il est infecté par cette maladie.

Ce phénomène est acceptée et reconnu dans les maladies et les maux qui affectent le corps physique, il est également vrai quant aux maladies et aux maux spirituels.

Quand une personne commet un péché (puisse Allâh nous en préserver) croyant qu'un péché est commis et ressent des regrets et des remords au coeur, alors ceci est bien meilleur qu'une personne qui commet un péché, en pensant que celui-ci est licite (hallâl).

Dans le premier cas, seul un péché est commis, et il est fort probable que l'individu se repentisse à cause des remords qu'il a ressenti. Dans le dernier cas, cependant, en plus du péché commis, il y'a un péché plus grand du fait qu'on essaye de le justifier. Normalement, un tel individu ne reçoit pas la guidée pour se repentir de son péché (puisse Allâh nous en sauver, amîne).


La musique et les chants

Le cas avec la musique et le chant illégal est identique.Cela a été décisivement interdit dans la Législation Islamique (sharîah), comme les évidences le prouveront tout au long (de cette fatwa).

Pourtant il y a des individus qui ne sont pas prêts à croire que cela est interdit (haram). Dans l'ère moderne, la musique est répandue à tel point que personne n'est exempte d'elle. Des individus sont confrontés à des situations où ils sont forcés d'écouter la musique.

Elle est présente dans presque tous les grands magasins et supermarchés. Si vous vous asseyez dans un taxi, passez un coup de fil, ou même descendre dans la rue, vous ne serez pas sauvés de ce mal. Les jeunes musulmans conduisent leurs voitures avec de la musique à fond. La popularité croissante de la musique, qui est répandue dans notre société, constitue une grande menace pour les musulmans.

La musique est un stratagème direct des nons-Musulmans. Une des causes principales du déclin des musulmans est leur participation dans le divertissement inutile. Aujourd'hui nous voyons que les musulmans sont impliqués, au premier rang peut être, dans beaucoup d'immoralités et de maux.

La puissance spirituelle qui était par le passé le trait d'un musulman n'est plus visible... Une des raisons principales de ceci est la musique et le divertissement inutile.


Les nuisances et les effets de la musique

Nous devrions nous rendre compte que rien n'a été interdit par le Créateur Tout-Puissant sauf ce qui est nocif aux musulmans et à la société dans son ensemble. Il y'a de grands inconvénients et de mauvais effets de la musique. L'Islam interdit totalement la fornication et également les choses qui mènent à ceci.

Allâh le Très Haut a dit : [ Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! ] (Sourate 17:32)

L'Islam interdit non seulement l'adultère et la fornication, mais également les choses qui peuvent mener à elles. C'est la raison pour laqulle le Coran ordonne aux musulmans hommes et femmes d'abaisser leur regard.

Il interdit à quelqu'un de rester seul avec quelqu'un du sexe opposé ((khalwa). Les relations informelles (sans mariage) avec une personne du sexe opposé sont également interdites.

C'est également l'une des raisons principales de la prohibition de la musique, en tant donné que celle-ci a un effet émotif, crée l'éveil, la passion et l'excitation, et mène également à de divers changements physiologiques de la personne.

C'est un fait prouvé psychologique que deux choses jouent un rôle dans l'éveil du désir humain, un étant la voix d'une femelle (pour les hommes) et de l'autre la musique.

Ceci est la raison pour laquelle Allâh le Très Haut a dit : [ Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade [l'hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent ] (Sourate 33:32)

Ainsi, l'Islam interdit d'écouter la voix femelle avec la convoitise et désir. Le grand juriste hanafi, Ibn Abidin (rahmatoullâh aleyhi) a dit : « Il est permis pour les femmes de converser avec des hommes qui ne sont pas leur mahram en cas de besoin (et vice versa). Cependant, ce qui n'est pas permis est qu'elles s'étendent, se ramollit (changent le ton de leur voix) et élève leur voix d'une manière mélodieuse » (Radd al-Muhtar, V.1, P. 406).

De même, il est également interdit que les femmes écoutent la voix des hommes qui ne sont pas leur mahram avec la convoitise et le désir. Un des grands penseurs de l'occident a dit : « La voix est l'une des manières les plus rapides qui incitent une femme à tomber amoureuse d'un homme. C'est la raison pour laquelle beaucoup de femmes adorent des chanteurs »

Le Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) étais également circonspect de ce fait quand il dit au compagnon Bara Ibn Malik : « O Bara! Fais en sorte que les femmes n'entendent pas ta voix » (Kanz al-Ummal, 7/322). La même (chose) a été également rapporté du compagnon Anjasha (radhia Allâhou anhou).


Effet physique de la musique

Les expériences effectuées par des médecins et des chercheurs confirment que la musique est telle qu'elle affecte non seulement le cerveau, mais chaque organe du corps. Il y a un rapport étroit entre la musique et les mouvements corporels.

Il est également prouvé que la musique affecte les émotions, augmente l'éveil en termes de vigilance et d'excitation et mène également à de divers changements psychologiques de la personne.

Dans une expérience psychologique, on a pu constaté qu'écouter un type modéré de musique a augmenté le battement normal du coeur, tout en écoutant le rock les battements de coeur a augmenté encore, pourtant les gens réclament que la musique n'a aucun effet.

En conclusion, la musique et les instruments utilisés pour chanter sont une cause pour réveiller le désir sexuel d'un individu. Elle pourrait même mener une personne à l'adultère et à la fornication. Par conséquent, l'Islam préfère prévenir que guérrir. C'est également l'un des principes de la jurisprudence islamique, à savoir `bloquer les moyens' (sadd al-dhara'i).

Ceci est basé sur l'idée d'empêcher un mal avant qu'il ne se matérialise réellement, et préserve son coeur dans la guidance du Coran et de la sounnah. L'empêchement du mal est la priorité même si le réaliser comporte des avantages possibles.


Devenir insouciant d'Allah

Une des nuisances de la musique est qu'elle provoque la distraction de Notre Créateur. Elle sert de moyens provisoires pour procurer du plaisir et de la satisfaction, ce qui a pour conséquence que quelqu'un oublie qui il est réellement et pourquoi il a eté crée.

C'est la raison pour laquelle des instruments musicaux sont connus dans la langue arabe comme "malaahi" ce qui a pour signification les instruments qui empêchent les gens de se souvenir de la puissance d'Allah.

L'homme a été créé pour un but noble. Allâh le Très Haut dit : [ Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour M'adorer ] (Sourate 51:56)

La musique et les divertissements provisoires abaissent l'homme dans des plaisirs physiques et lui empêche d'acceder aux véritables gains spirituels. En conclusion, la musique a un grand rôle à jouer en empêchant l'homme de réaliser le but de la création


Valeurs non islamiques

Un autre mal de la musique est qu'elle installe les idéologies des nons-musulmans dans le coeur et l'esprit. Les messages de la musique d'aujourd'hui ont pour thèmes généraux l'amour, la fornication, les drogues et de la liberté. Nous constatons que le monde entier est hanté par l'idée du koufr, de la liberté non restreinte, c.-à-d. liberté de la parole et de mouvement, etc…

Cette idée de la liberté, « c'est ma vie, je fais ce que je veux » est un thème prédominant de la musique aujourd'hui. Ceci est employé comme des moyens de forger des idéologies occidentales dans les coeurs et les esprits, qui sont totalement contraires aux valeurs et aux enseignements islamiques.

La différence entre la sagesse légale et les raisons légales
Ce qui précède est juste une partie de maux et des effets néfastes de la musique. On doit se rappeler ici de la sagesse derrière cette prohibition de la musique et pas de la raison (illah). Les règles de la shariah sont basées sur la raison et non la sagesse. En d'autres termes si la nuisance pour la prohibition de la musique est pris en compte, il ne rend pas la musique permise.

Un exemple de ceci est que la sagesse derrière la prohibition du vin et de l'alcool est qu'elle crée l'hostilité et la haine entre les personnes et empêche le souvenir d'Allâh. La raison, cependant, est que c'est une substance intoxiquante. Maintenant, si je venais à en dire que le vin sera hallal pour moi, car je m'enfermerais à clef après avoir bu du vin, ainsi aucune discorde ne serais causée.

N'importe quelle personne raisonnable conclura qu'il a tort, car le vin est haram, que vous causiez n'importe quelle discorde ou causiez du tord aux autres ou non. La raison étant celle de la cause pour la prohibition du vin qui est intoxicant, indépendamment du fait, que la sagesse soit présente ou pas.

C'est la même chose avec la musique. Si quelqu'un est sauvé des maux mentionnés, alors la musique restera quand même haram. Il ne peut pas la juger légale, même s'il juge être sauvé de ses nuisances. C'est un principe bien établi en science d'Oussoul Al Fiqh.


Regles concernants les instruments de musiques et les chants illégaux

À la lumière des évidences qui seront mentionnées plus tard, ce qui suit est interdit dans la shariah:

Les instruments musicaux qui sont exclusivement conçus pour le divertissement et la danse, qui créent le charme, le plaisir et un sentiment agréable vis à vis de son égo (même sans chant), comme le tambour, le violon, la guitare, le violon, la cannelure, le luth, la mandoline, l'harmonica, le piano, la corde etc sont interdit à l'usage dans n'importe quelles circonstances

Il y'a un consensus dans la communautée entière au sujet de ceci. Depuis le premier siècle, les compagnons (les sahabas), leurs disciples (les tabi' een), juristes (fuqaha) et les disciples ont été généralement unanimes sur cette règle.

Le chant qui cause un péché est également interdit selon le consensus des juristes, tels que les chansons qui distrayent des choses obligatoires (fardh et wadjib)

Chaque chant qui est accompagné d'autres péchés, tels que les chansons qui se composent de thèmes illégaux, immoraux, et sexuels, ou qui sont chantés par des femmes nons mahram, etc. seront considérés comme interdits. Cette règle fais l'unanimité des savants.


Evidences

Il y a des nombreuses évidences dans le Coran et la sounnah qui soutiennent ce point de vue. Nous essayerons d'en examiner quelques uns:

Allâh le Très Haut a dit : [ Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant ] (Sourate 31:6)

Le grand compagnon, Abd'Allâh Ibn Ma'soûd (radhia Allâhou anhou) a dit à propos de l'expression "plaisants discours" : « Par Allâh, il s'agit de la musique! » (Sunan al-Bayhaqi, 1:223 & authentifié par al-Hakim dans son Mustadrak, 2:411).

L'Imam Ibn Abi Shayba a relaté qu'Ibn Masoud (radhia Allâhou anhou) a dit : « Je jure par Celui en dehors de Qui il n'y a point de Dieu que cela se réfère à la musique » (132:5).

Le Grand compagnon et exègete du Coran, Abd'Allâh Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) a dit : « La signification de ce mot est la musique, les chants et tout ce qui s'y rapporte » (Sunan al-Bayhaqi, 1:221 & Musannaf Ibn abi Shayba, 132:5).

Il a aussi affirmé : « La musique et l'écoute des chanteuses » (Musannaf Ibn Abi Shayba, 132:5).

Hasan Al Basri (radhia Allâhou anhou) a dit : « Ce verset a été révélé par rapport aux chants et aux instruments de musique » (Tafsir ibn Kathir 3:442)

La même explication a egalement été rapportée par Moujahid, Ikrima, Ibrahim Nakha'i, Makhul et d'autres (radhia Allâhou anhoum)
Le verset ci-dessus du Coran, avec les rapports concernant sa signification est clair quant à l'interdiction de la musique.

Il sert également d'avertissement grave pour ceux qui sont impliqués dans le commerce de la musique de quelconque façon, sur le fond et sur la forme dont Allah les a avertis « de la punition humiliante ». Quant à ceux qui disent que le verset se rapporte aux choses qui empêchent le souvenir d'Allah et non pas de musique ne contredisent en rien l'explication mentionnée ci-dessus.

L'interprétation du verset avec les « choses qui empêchent le souvenir d'Allah » est une interprétation plus générale. Celle-ci inclut la musique et la chanson, en tant qu'un des premiers maux qui empechent le souvenir d'Allâh. C'est la raison pour laquelle la majorité des exegetes du Coran ont interprété le verset avec la musique seulement, ou avec tous ces actes qui empêchent d'acceder à la Verité avec la musique au premier rang.

Allah Le Très Haut dit tout en décrivant les attributs des serviteurs du Misericordieux : [ Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages; et qui, lorsqu'ils passent auprès d'une frivolité, s'en écartent noblement ] (Sourate 25:72)

L'Imam Abu Bakr al-Jassas rapporte de Sayyidina Imam Abou Hanifa (rahmatoullâh aleyhi) que la signification de "frivolité" (zur) est la musique et les chants (Ahkam al-Qur’an 3:428).

Allâh le Très Haut a dit à Shaytan : [ Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses. Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie ] (Sourate 17:64)

Le grand exégète Moudjahid (rahmatoullah aleyhi) a interpretéle mot "voix (sawt)" à la musique et à la danse et aux choses futiles de ce genre. (Ruh al-Ma’ani, 15:111).

L'Imam Souyouti (rahmatoullah aleyhi) a cité Moudjahid en disant : « La voix dans ce verset correspond à la flute et aux chants » (al-Iklil fi istinbat al-tanzil, 1444).

Un autre exégète, Dahhak (rahmatoullah aleyhi) a également interprété le mot "sawt" par la flute. (Qurtubi, al-Jami` li Ahkam al-Qur’an 10:288).

Ici également, une interprétation générale peut être donnée, comme effectivement quelques exégètes du Coran ont procédé, mais ceci, comme on l'a expliqué précédemment, ne contredis pas les explications fournies par Moudjahid et Dahhak, étant donnés que celles-ci sont incluses dans la signification la plus large et la plus générale.


La guidance du Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm)

Il y'a de nombreux ahadiths dans lesquels le Prophète Bien aimé (sallallâhou aleyhi wa sallâm) interdit la musique et l'usage d'instruments de musique, dans la mesure ou les juristes ont recueilli près de 40 ahadiths, dont la chaine de transmission de certains est saine (sahih), certains bons (hasan) et d'autres faibles (dhaif). Nous allons en mentionner ici quelques uns :

Sayyidina Abou Malik Al Asha'ri (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou aleyhi wa sallâm) a dit : « Il y aura parmi ma oummah (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique (ma'âzif) comme étant licites » (Boukhâry)

Sayyidina Abou Malik Al Asha'ri (radhia Allâhou anhou) raconte un hadith similaire mais avec des paroles différentes. Il rapporte que le Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) a dit : « Apparaîtront des gens de ma Communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la Terre et il fera d’eux des singes et des porcs » (Sahih Ibn Hibban & Sunan Ibn Majah, avec une chaine de narration authentique).

Dans ces deux narrations, le mot ma`azif est mentionné. Les savants de la langue arabe sont unanimes pour dire qu'il se réfère aux instruments de musique. (Ibn Manzur, Lisan al-Arab, V.9, P.189).

L'interdiction de la musique est clair dans ces 2 ahadiths.

Le premier hadith (présent dans le Sahih Boukhâry) précise que certaines personnes issus de la communautée du Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) essayeront de justifier la permission d'utiliser des instruments de musique, avec l'adultère, la soie et l'alcool, en dépit du fait que ces choses sont strictements interdites (haram) dans la Législation islamique.

D'ailleurs, en mentionnant la musique avec des choses comme l'adultère et l'alcool prouve à quel point écouter de la musique est un grave péché. Celui qui essaye de rendre licite la musique est semblable à celui qui permet l'alcool ou l'adultère.

Le second hadith décris le destin de telles personnes. La terre aura ordre de les engloutir et ils seront transformés en singes et en porcs (Puisse Allâh nous en préserver). L'avertissement est spécifique pour ceux qui tiendront la musique, l'alcool, la soie ainsi que l'adultère pour licites.

Ceci devrais faire prendre conscience à ceux qui essayent de justifier ces choses. En outre, dire que la musique sera seulement illicite si elle est combinée avec la consommation d'alcool, la pratique de l'adultère et le port de la soie est incorrect.

Si tel étais le cas, pourquoi alors l'exception porterais uniquement pour la musique parmi ces 4 choses ? Les mêmes choses auraient également pu être déduites à propos de l'adultère, de l'alcool et de la soie.

On pourrais, dans ce cas là, justifier que l'alcool et l'adultère soient également permis à moins qu'ils ne soient consommé et pratiqué en combinaisant avec d'autres choses!

Ainsi, les deux récits ci-dessus de l'Ami d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) sont des preuves claires de l'interdiction formelle de la musique et des chants.

Imrân Ibné Houssayn (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: « Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations (autre traduction possible: bombardements) » Un musulman demanda: "O Envoyé d'Allah ! Quand aura lieu cela ?" Il dit: « Lorsque proliféreront les chanteuses, les instruments de musique et lorsque sera bu le vin » (Tirmidhiy ; Ibn Madjah ; cette version est celle rapportée dans le sunan thirmidhiy)

Sayyidinna Ali Ibn Abi Talib (radhia Allâhou anhou) relate que le Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) a dit : « Quand ma communautée commencera à faire quinze choses, il lui sera infligé des tribulations [...] - et parmi les quinze choses qu'il a cité - : « Quand les chanteuses et les instruments de musique prolifereront » (Tirmidhiy)

Nâfi' (rahmatoullah aleyhi) raconte que Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) entendit (lors d'un voyage) la flûte d'un berger. Il plaça alors ses doigts dans ses oreilles et écarta sa monture de la route en disant: « Nâfi' ! Nâfi' ! Entends-tu encore (le son de la flûte)? » Je répondis: "Oui." Il continua à avancer jusqu'à ce que je lui répondis: "Non." Il leva alors ses mains et ramena sa monture vers la route et dit: « J'étais en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lorsqu'il entendit la flûte d'un berger. Il fit alors exactement la même chose (que je viens de faire) » (Ahmad, Abou Dâoûd, Ibné Mâja).

Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: « En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le Ghoubayrâ (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique.) » (Ahmad et Abou Dâwoûd).

Abou Oumamah (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): « Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les mazâmîr, les barâbit et les ma'âzif (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance (Al Djâhiyliyah) » (Ahmad)

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) rapporte: « La musique fait pousser l'hypocrisie (Nifâq) dans le cœur » (Abou Dâwoûd et Bayhaqui).

Anas (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): « Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final » (rapporté par Ibn Asakir & Ibn al-Misri).

Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) a dit : « Bell (un des instrument de musique en anglais) est la flute du Diable » (Sahih Mouslim ; Sunnan Abou Dawoud)

Il y a beaucoup plus de récits du Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) concernant la prohibition des instruments de musique et des chants illégaux. Nous nous sommes simplement contentés d'en mentionner quelques uns.

L'Imam de l'école shafi'ite, Imam Ibn Hajr al-Haytami (rahmatoullâh aleyhi) a recueilli tous ces ahadiths qui s'élèvent à 40 dans son excellent ouvrage "‘ Kaff al-Ra’a an Muharramat al-Lahw wa al-Sama’ et a dit : « Tout ceci prouve et explicite que tous les instruments de musique sont interdits » (2:270).


Rapport des juristes

Le grand juriste hanafite, al-Kasani stipule : « Si un chanteur recueille des personnes autour de lui pour les amuser seulement avec sa voix, alors il ne sera pas considéré une personne droite (a’dil), même s'il ne consomme pas d'alcool, et s'il en consomme, il sera considéré comme le chef des pécheurs.

Si cependant, il chante seulement à lui-même afin de supporter la solitude, alors il n'y a rien mal à faire ceci. Tout comme celui qui utilise les instruments de musique est concerné par cette interdiction, en revanche si les instruments eux-mêmes ne sont pas illégaux, comme le bambou et le tambourin, alors, il n'y a aucun mal avec ceci et il sera considéré comme dans son bon droit.

Cependant, si l'instrument est illégal, comme le luth entre autres, alors il ne sera pas considéré comme une personne droite (pour être un témoin dans la cour), aussi bien que ces instruments ne pourront jamais être permis » (Bada’i al-Sana’i 6:269).


Il est énoncé dans Khulasat Al fatwa : Écouter la mélodie des instruments musicaux est illicité (haram), étant donné que le Messager d'Allah (sallallâhou aleyhi wa sallâm) a dit : « Écouter des chansons est un péché » (4:345).

Ibn Humam, le grand moujtahid hanafite emet un rapport décisif dans son fameux livre Fath Al Qadeer : « Le chant illicite, c'est quand le thème de la chanson se compose de choses illicite, telles que la description de la beautée d'une personne vivante, les vertues du vin qui provoque sa consommation, les détails des vies privées des gens, ou des chansons qui pronent la moquerie, le ridicule et autres.

Cependant, les chants qui sont exempts de telles choses et qui se composent de descriptions des choses normales, telles que des fleurs et des jets, etc… sont permis. Oui, si ces chants sont accompagnés des instruments musicaux, alors celui-ci sera considéré comme illégal même si la chanson est pleine du conseil et de la sagesse, non pas du fait de quoi ce chant se compose, plutôt en raison des instruments musicaux qui sont joués avec ce chant »


Il est également ecris dans Al Mughni d'Ibn Qoudama (rahmatoullâh aleyhi), un savant hanbalite, que les instruments de musique sont de deux types :

Illicites comme ceux qui étaient particulièrement conçus pour divertir et chanter. C'est le cas par exemple de la flûte.

Licites comme le tambourin (daff) aux mariages et en l'occasion d'autres evenements heureux. (Ibn Humam, Fath al-Qadir 6:36).
Ceci a eté plus ou moins mentionnés dans d'autres travaux de savants hanafites comme al-Ikhtiyar, al-Bahr al-Ra’iq, al-Fatawa al-Hindiyya entre autres.

L'Imam Nawawi (rahmatoullah aleyhi) le grand savant et juriste shafi'ite indique : « Il est interdit d'utiliser ou d'écouter les instruments de musique, comme ceux qu'on joue auprès des alcooliques, comme la mandoline, le luth, les cymbales, et la flute. Il est permis de jouer du tambourin (daff) lors des mariages, des circoncisions et en d'autres occasions, même s'il a des cloches sur son côté. Tapper du Kuba, long tambour avec un creux étroit, est également interdit » (Mugni al-muhtaj, 4/429, & Confiance du Voyageur, 775).

Il y a beaucoup d'autres rapports de juristes et des savant tel qu'Al Qourtoubi, ainsi que de chaque madhab, mais par soucis de concision je me limiterais à ce qui a eté précedemment mentionné.

Généralement, ceux qui tiennent la musique pour licite, ils se basent sur un hadith présent dans le Sahih Al Boukhâry dans lequel 2 filles chantaient en présence du Messager d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) ainsi que de Sayyida Aisha (radhia Allâhou anha).

Cependant, la permission d'écouter de la musique ne peut pas être justifiée par ce hadith. L'expert du hadith, Ibnou Hadjar Al Asqalaniy a réfuté cette théorie dans son livre Fath al-Bari, 2:345.

Premièrement, ces jeunes filles ne chantaient sans aucun instrument de musique interdit, et deuxièmement, la teneur de la chanson concernais la guerre, ce qui est un thème parfaitement légal. En outre, elles n'étaient pas des chanteuses professionnels dont les ahadiths parlent.

Certains essayent de justifier la musique avec le hadith dans lequel est mentionné la permission de jouer le tambourin (daff).

Cependant, comme indiqué dans les travaux des juristes, il est permis de jouer le tambourin lors des mariages, car il n'est pas conçu pour le divertissement et le plaisir unique, plutôt pour l'annonce, etc…


Conclusion

À la lumière des évidences ci-dessus du Coran, les sentences du Messager bien-aimé d'Allâh (sallallâhou aleyhi wa sallâm) et les textes de divers juristes, ce qui vas suivre sera consideré comme decisif concernant la musique :

Les instruments de musique qui sont seulement conçus pour le divertissement sont interdits, avec ou sans chants. Cependant, il sera permis de jouer le tambourin (daff) lors des mariages (et en d'autres circonstances selon certains juristes).

En ce qui concerne les chants, si elles se composent de par une chose interdite ou qu'elles empêchent l'exercice de nos devoirs, alors ils seront considérés comme illicites. Cependant, s'ils sont exempts des choses mentionnées ci-dessus (et s'ils ne sont pas accompagnés d'instruments de musique), alors il sera permis de chanter.

Et Allâh sait mieux,
.
Muhammad ibn Adam al-Kawthari, UK ; Traduit par Salah Ad dîn du site sunnipath.com

Enfin,

La Musique et les Chants (L'avis des 4 écoles jurisprudence)

Par Mawlana Taha Karaan, Recteur du Dar el-'Uloum al-'Arabiyya al-Islamiyya, Afrique-du-Sud.



Les Ecoles (Madhâhib) :

À la lumière des versets et hadiths (NDT : Ils sont cités dans la fatwa complète. Vous pouvez les trouver dans notre article susmentionné), il n'est pas surprenant du tout à ce que chacun des quatre madhahib, Hanafi, Maliki, Shafi'i et Hanbali, considère la chanson accompagnée par des instruments musicaux comme harâm. Les avis des madhâhib respectifs sont les suivants :

Le Madhhab Shafi'î :

L'Imam An-Nawawi [Rahimahou Allâh] déclare dans Minhaj at-Talibin :
"Chanter sans accompagnement musical est déconseillé (makrûh). Ecouter ce type de chant est également makruh. Il est illicite (haram) d'utiliser un instrument qui est caractéristique de ceux qui consomment des substances intoxicantes, comme le tunbûr (un instrument ressemblant à la mandoline), le 'ûd (luth), le sanj (cymbale), le mizmar Irakien (un type de flûte ), mais pas le Yura' (flûte). [Cette exception est l'avis de l'Imâm ar-Rafi'i. L'Imâm An-Nawawi ne partage pas cet avis, en disant : " Je dis: Il (le «Yura') est également haram selon l'opinion la plus correcte. Il est permis de jouer du tambourin (daff) lors des mariages, des circoncisions et en d'autres occasions, même s'il possède des cymbalettes sur son côté. Battre du Kubâh, un long tambour avec un centre étroit, est également interdit" [Réf : Mughnî al‐Muhtâj vol.4 pp.429‐430].

Le Madhhab Hanafi :

‘Allâmah ‘Alâ’ ad‐Dîn al‐Haskafî [Rahimahou Allâh] écrit dans ad-Durr al-Mukhtar :

"L'avis officiel du madhhab, c'est qu'elle (la chanson) est harâm, de sorte que la divergence d'opinion est effectivement réfutée. En effet, il ressort du texte d'al-Hidayah que c'est un péché majeur, même si c'est pour la personne elle-même. L'auteur [de Tanwir al-Absar] est d'accord avec lui sur ce point. Le témoignage de celui qui écoute le chant ou assiste à un rassemblement de chant est rejeté" [Réf : Radd al‐Muhtâr vol.4 p.382].

Dans Radd al-Muhtar, l'Imâm Ibn ‘Abidîn [Rahimahou Allâh] déclare :
"Ils [les fuqahâ Hanafi] ont catégoriquement affirmés que chanter sans but précis, ou dans le but de s'enrichir est sans équivoque haram. Sachez que chanter pour quelqu'un d'autre, de sorte qu'il entende, ou pour divertir les autres est haram (selon les fuqahâ). Certains déclarent les chants permis dans les mariages et les fêtes de mariage" [Réf : Radd al‐Muhtâr vol.4 p.382].

Le madhhab Mâliki :

L'imâm al-Khurashî [Rahimahou Allâh] déclare dans son commentaire du Mukhtasar de Khalil :
"Le fait qu'une personne écoute le chant suffit à ce que son témoignage soit rejeté si cela ne comprend pas d'instruments et arrive à plusieurs reprises, car l'écoute de quelque chose de (déconseillé) makrûh devient dans ce cas makrûh (c'est à dire si cela se reproduit à plusieurs reprises). Cela s'explique par le fait que ça interfère avec l'intégrité morale d'une personne. Quant à au chant qui est (accompagné par des instruments de musique), il est haram" [Réf : Mughnî al‐Muhtâj vol.4 pp.429‐430].

Le Madhhab Hanbali :

Ibn Qudâmah al‐Maqdisî [Rahimahou Allâh] déclare dans al‐Mughnî, dans le chapitre dédié aux instruments de musique :
"Les instruments sont de trois catégories : La première catégorie est haram, elle comprend le battement des instruments à cordes et tous les types de flûtes, le ‘ûd, le tunbûr, le mi `zafah (un type d'instrument à cordes), et le rabâb (un instrument semblable au violon). Le témoignage d'une personne qui utilise constamment ces instruments est rejeté".

Le Consensus :

Il est un fait qu' en soi le consensus des quatre grands madhâhib ne constitue pas l'Ijma' qui est une source de droit indiscutable en Islam. Pourtant, si l'on considère que ce consensus des quatre madhahib est en réalité non pas les opinions de quatre hommes seuls, mais plutôt de quatre voies traditionnelles de la jurisprudence, dans lesquels, des générations et des générations de Juristes (Fuqahâ’) se sont accordés avec les points de vue énoncés de leur Madhahib respectifs, lorsque cela est pris en considération, la valeur du point de vue de quelques savants comme Ibn Hazm et d'autres partisans plus récents de la licéité de la musique, diminue vers l'insignifiance.

Musique - Plus de précisions sur la position retenue au sein des Écoles Mâlikite et Shafé'ite

L’École Malikite :

Dans l'ouvrage écrit par Abou Bilal Mustafa Al-Kanadi on peut lire :
"Il est rapporté par Ibn Al-Jowzi RA que Ishaq bin Esaa At-Tabaa RA a questionné l'Imam Malik ibn Anas RAA, l'éminent juriste de Médine, à propos de l'avis des gens de Médine (Ahl ul-Madinah) concernant le chant (ghinaa). Il répondit : "Il s'agit en fait de l'œuvre des pécheurs".
Abut-teeb At-Tabari RA a dit :
"Quant à Malik ibn Anas, il a clairement fait interdire le chant et l'écoute des chants". Il a par ailleurs rapporté que l'Imam Malik a dit : "Si quelqu'un fait l'acquisition d'une servante et qu'il se trouve qu'elle est une chanteuse professionnelle, il pourra la rendre à son propriétaire d'origine et demander à être remboursé sur l'argument d'avoir trouvé un défaut dans ce qu'il a acquis".
Les savants de Médine s'accordent sur la loi d'interdiction (tahreem) :

Al-Qurtubi RA, juriste Malikite et commentateur, rapporte qu'Ibn Khuwayz Mandad RA, a dit que l'Imam Malik avait appris le chant et la musique lorsqu'il était un petit garçon, jusqu'à ce que sa mère l'encourage à arrêter pour qu'il se consacre à l'étude des Sciences religieuses. Il accepta et fut d'avis que de telles choses sont interdites.

Al-Qurtubi a confirmé l'avis de Malik en disant que la seule exception à cette règle générale était le type de chansons innocentes comme celles chantées pour apaiser les chameaux pendant le voyage, ou pendant le travail dur ou l'ennui ou pendant les périodes de fête et de joie, comme le jours de l'Aïd, les mariages, avec comme seul accompagnement un duff (tambour à main).

Al-Qurtubi déclare ensuite :
"Quant à ce qui se fait de nos jours, par le biais de l'innovation (blâmable) (bidah) de certains mystiques Soufis, qui accompagnent leurs chansons auditives par des instruments mélodiques tels que les flûtes, les instruments à cordes, etc. tout ceci est haram (interdit). "

L'Ecole Shafi'ite (Sheykh Amjad Rasheed) :

Dans notre école, il est interdit d'utiliser ou d'écouter les instruments de musique.

Nos illustres Imams (savants) ont permis uniquement l'usage du Duff (tambourin), même s'il possède des cymbalettes sur sa tranche. Les hommes et les femmes sont autorisés à utiliser le Duff, les jours de mariage et dans d'autres moments.

Ils ont aussi signifié l'exception concernant le "tabl", un long tambour, à la condition que sa largeur soit égale de haut en bas. Le "kuba" qui est un tambour étroit au milieu est donc interdit selon l'avis de notre école.

Quant au yara', qui est une sorte d'instrument à vent [semblable à un roseau], il est interdit. Il est dit [dans un avis plus faible] qu'il est permis, et c'est la position adoptée par la plupart des Shafi'ites de Hadramawt. Ceci est un résumé de la position de l'école Shafi `ite sur les instruments de musique. Celui qui cherche plus de détails devraient consulter le travail de l'imam Ibn Hajar al-Haythami intitulé Kaff al-ra `a` an muharramat al-lahw wal sama `.

SOURCE:
http://www.sunnisme.com/article-la-musique-et-les-chants-en-islam-109329506.html

Allah est le plus Savant,

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