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| tarawih | |
| | Auteur | Message |
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tito nouveau / nouvelle
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: tarawih 2007-09-18, 02:49 | |
| salama alikoum et bon ramadan a tous.
Voila queques jour que je vais faire tarawih a la mosquée et il y a une chose qui me derange. C'est mon manque de concentration qui est du au fait que je ne comprend pas l'arabe.L'imam pourra reciter toutt ce qu'il pourra je ne comprend que les quelque sourates que je connais.Donc je me demandais s'il était permis de prendre une traduction du coran et suivre ce que recite l'imama pendant cette priere. j'espere m'etre bien exprimé | |
| | | sister B 9 Grades
Nombre de messages : 10451 Localisation : ... Date d'inscription : 03/11/2011
| Sujet: Re: tarawih 2012-10-16, 22:05 | |
| :ccccvvvvv: Question Assalam alykoum Est-il permis à une femme non arabophone qui prie derrière l’imam de lire la traduction du Noble Coran en français, durant les prières de Tarawih du mois de Ramadan ?
Les raisons pour lesquelles elle fait ceci sont les suivantes : - cela lui permet premièrement de comprendre ce que récite l’imam, - deuxièmement, elle peut se concentrer sur les paroles d’Allah et méditer leur sens, - troisièmement depuis qu’elle fait ceci elle aime prier les prières de Tarawih car avant, ne comprenant rien du tout, sa concentration était faible et elle décrochait au bout d’un moment (les prières ici durent plus d’une heure et demie) et - quatrièmement elle a amélioré un peu son arabe. Merci.RéponseLouange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Il est permis à cette femme de se faire aider dans sa prière de Tarawih par une traduction du Coran sous réserve qu’elle en fasse une lecture silencieuse avec le minimum de mouvement possible. Toutefois, il est préférable qu’elle s’abstienne de le faire par considération pour l’opinion de ceux qui pensent qu’un tel acte peut entrainer l’annulation de sa prière. Et Allah sait mieux. On lit dans l'encyclopédie juridique (33/57-58): «Les Chafiites et les hanbalites autorisent la lecture du Coran dans un livre pendant la prière. L'imam Ahmad dit: il n' y a aucun inconvénient à diriger la prière des tarawih pour les gens tout en lisant dans un exemplaire du Coran. On lui dit alors: qu'en est il pour la prière obligatoire?- Il dit : je n'ai rien entendu à propos d'elle.» Az-Zouhri a été interrogé à propos d'un homme qui lit dans un exemplaire du Coran pendant le Ramadan. Il dit: les meilleurs d'entre nous lisaient dans des exemplaires du Coran.» Dans charh rawdh at.-talib de cheikh Zakari al-Ansari on lit: « lire dans un exemplaire du Coran, fût-ce en en retournant parfois les pages, n'entraîne pas la nullité de la prière car c'est peu de choses et ne constitue pas un acte permanent de nature à distraire. L'acte bref qui, délibérément prolongé sans dessein, aurait entraîné la nullité d'une pratique, est réprouvé. Abou Hanifa soutient la nullité absolue de la prière pendant laquelle le prieur lit le Coran dans un livre, que la lecture soit courte ou longue, et que l'intéressé soit un prieur individuel ou un imam, capable de se passer du livre ou pas. Ils disent qu'Abou Hanifa fonde son opinion sur deux considérations. La première est que le port d'un exemplaire du Coran et les regards qu'on y jette et le fait de tourner les pages constituent une multitude d'actes. La deuxième est que le lecteur se fait rappeler par le livre, ce qui s'assimile au fait de se faire rappeler par une personne. Selon cette deuxième considération , il n' y a aucune différence entre le livre posé sur un socle et le livre porté par le prieur. Selon la première considération ,il y a une différence. Il met en exception le cas où le lecteur sait par cœur ce qu'il a lu et le lit sans porter le livre. Dans ce cas, sa prière ne serait pas nulle. Car une telle lecture d'éléments sus par cœur et non appris à l'instant du livre et qui ne nécessite que le regard non accompagné du port du livre n'annule rien. Ses deux compagnons, Abou Youssouf et Muhammad, soutiennent la réprobation de la lecture dans un livre si on la fait avec l'intention d'imiter les gens du Livre.» L'avis qui autorise l'acte est celui adopté par les ulémas de la Commission Permanente de la Consultance et par Cheikh Ibn Outhaymine et Cheikh Abdoullah ibn Djabrine. Nul doute qu'il vaut mieux que ne dirige la prière pour les gens que quelqu'un qui sait le livre d'Allah Très haut par cœur et le récite de mémoire. Cheikh Salih ibn Fawzan al-Fawzan (Puisse Allah le préserver) a été interrogé en ces termes: est il préférable de lire dans un exemplaire du Coran ou de réciter de mémoire? Nous espérons un éclairage. Voici sa réponse: «S'il s'agit de lire le Coran en dehors de la prière, il est préférable de le faire à l'aide d'un exemplaire du Coran car c'est à même de permettre au lecteur de maîtriser ce qu'il lit. Si toutefois la récitation est plus à même de lui inspirer la concentration et la révérence, qu'il récite de mémoire. En prière, il est préférable de réciter de mémoire car si on lit dans un exemplaire du Coran, on répète des gestes tels le port de l'exemplaire, sa pose, la manipulation des pages et le fait de regarder les lettres. Ce qui empêche la possibilité de mettre sa main droite sur sa main gauche et de poser les deux mains sur sa poitrine quand on est debout. On peut aussi se trouver incapable d'écarter les bras du corps quand on est en posture de génuflexion ou de prosternation et qu'on a un exemplaire du Coran sous l'aisselle. Voilà qui nous amène à préférer que le prieur récite de mémoire au lieu d'utiliser un exemplaire du Coran.» Extrait d'al-Mountaqa min Fatwa d'al-Fawzan (2/35, question n° 16.) Voir les propos du Cheikh Ibn Outhaymine dans le cadre de la réponse donnée à la question n° 3465. Sheikh Salih al munajjid.fatwa 108242 | |
| | | elmakoudi 2 Grades
Nombre de messages : 219 Age : 44 Localisation : Maroc Date d'inscription : 01/08/2009
| Sujet: Re: tarawih 2012-10-21, 21:34 | |
| - balquis a écrit:
- :ccccvvvvv:
Question Assalam alykoum Est-il permis à une femme non arabophone qui prie derrière l’imam de lire la traduction du Noble Coran en français, durant les prières de Tarawih du mois de Ramadan ?
Les raisons pour lesquelles elle fait ceci sont les suivantes : - cela lui permet premièrement de comprendre ce que récite l’imam, - deuxièmement, elle peut se concentrer sur les paroles d’Allah et méditer leur sens, - troisièmement depuis qu’elle fait ceci elle aime prier les prières de Tarawih car avant, ne comprenant rien du tout, sa concentration était faible et elle décrochait au bout d’un moment (les prières ici durent plus d’une heure et demie) et - quatrièmement elle a amélioré un peu son arabe. Merci.
Réponse Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Il est permis à cette femme de se faire aider dans sa prière de Tarawih par une traduction du Coran sous réserve qu’elle en fasse une lecture silencieuse avec le minimum de mouvement possible. Toutefois, il est préférable qu’elle s’abstienne de le faire par considération pour l’opinion de ceux qui pensent qu’un tel acte peut entrainer l’annulation de sa prière. Et Allah sait mieux.
On lit dans l'encyclopédie juridique (33/57-58): «Les Chafiites et les hanbalites autorisent la lecture du Coran dans un livre pendant la prière. L'imam Ahmad dit: il n' y a aucun inconvénient à diriger la prière des tarawih pour les gens tout en lisant dans un exemplaire du Coran. On lui dit alors: qu'en est il pour la prière obligatoire?- Il dit : je n'ai rien entendu à propos d'elle.»
Az-Zouhri a été interrogé à propos d'un homme qui lit dans un exemplaire du Coran pendant le Ramadan. Il dit: les meilleurs d'entre nous lisaient dans des exemplaires du Coran.»
Dans charh rawdh at.-talib de cheikh Zakari al-Ansari on lit: « lire dans un exemplaire du Coran, fût-ce en en retournant parfois les pages, n'entraîne pas la nullité de la prière car c'est peu de choses et ne constitue pas un acte permanent de nature à distraire. L'acte bref qui, délibérément prolongé sans dessein, aurait entraîné la nullité d'une pratique, est réprouvé.
Abou Hanifa soutient la nullité absolue de la prière pendant laquelle le prieur lit le Coran dans un livre, que la lecture soit courte ou longue, et que l'intéressé soit un prieur individuel ou un imam, capable de se passer du livre ou pas. Ils disent qu'Abou Hanifa fonde son opinion sur deux considérations. La première est que le port d'un exemplaire du Coran et les regards qu'on y jette et le fait de tourner les pages constituent une multitude d'actes.
La deuxième est que le lecteur se fait rappeler par le livre, ce qui s'assimile au fait de se faire rappeler par une personne. Selon cette deuxième considération , il n' y a aucune différence entre le livre posé sur un socle et le livre porté par le prieur. Selon la première considération ,il y a une différence.
Il met en exception le cas où le lecteur sait par cœur ce qu'il a lu et le lit sans porter le livre. Dans ce cas, sa prière ne serait pas nulle. Car une telle lecture d'éléments sus par cœur et non appris à l'instant du livre et qui ne nécessite que le regard non accompagné du port du livre n'annule rien.
Ses deux compagnons, Abou Youssouf et Muhammad, soutiennent la réprobation de la lecture dans un livre si on la fait avec l'intention d'imiter les gens du Livre.»
L'avis qui autorise l'acte est celui adopté par les ulémas de la Commission Permanente de la Consultance et par Cheikh Ibn Outhaymine et Cheikh Abdoullah ibn Djabrine.
Nul doute qu'il vaut mieux que ne dirige la prière pour les gens que quelqu'un qui sait le livre d'Allah Très haut par cœur et le récite de mémoire.
Cheikh Salih ibn Fawzan al-Fawzan (Puisse Allah le préserver) a été interrogé en ces termes: est il préférable de lire dans un exemplaire du Coran ou de réciter de mémoire? Nous espérons un éclairage.
Voici sa réponse: «S'il s'agit de lire le Coran en dehors de la prière, il est préférable de le faire à l'aide d'un exemplaire du Coran car c'est à même de permettre au lecteur de maîtriser ce qu'il lit. Si toutefois la récitation est plus à même de lui inspirer la concentration et la révérence, qu'il récite de mémoire.
En prière, il est préférable de réciter de mémoire car si on lit dans un exemplaire du Coran, on répète des gestes tels le port de l'exemplaire, sa pose, la manipulation des pages et le fait de regarder les lettres. Ce qui empêche la possibilité de mettre sa main droite sur sa main gauche et de poser les deux mains sur sa poitrine quand on est debout. On peut aussi se trouver incapable d'écarter les bras du corps quand on est en posture de génuflexion ou de prosternation et qu'on a un exemplaire du Coran sous l'aisselle.
Voilà qui nous amène à préférer que le prieur récite de mémoire au lieu d'utiliser un exemplaire du Coran.» Extrait d'al-Mountaqa min Fatwa d'al-Fawzan (2/35, question n° 16.) Voir les propos du Cheikh Ibn Outhaymine dans le cadre de la réponse donnée à la question n° 3465.
Sheikh Salih al munajjid.fatwa 108242
salam -la fatwa parle d'un exemplaire du coran et non d'une traduction -ma question est la suivante est ce qu'une traduction du coran est un livre sacré -on ne peux le lire si on ne connait pas l'arabe mais on peux le comprendre si on l'ecoute -Pour comprendre le Coran et pour en discerner tous les secrets il te faut l'arabe. Tu ne pourras jamais prétendre comprendre tous les sens du coran via une traduction. C'ets impossible. -C'est que le Coran est l'oeuvre exclusive d'allah et, pour traduire le texte d'un auteur, il faut être au moins de la force littéraire de cet auteur et il faut être aussi versé dans la matière qu'il traite. Il est en effet bien connu qu'il faut être chimiste pour traduire un livre de chimie et mathématicien pour traduire un livre de mathématiques. Or le Coran est l'expression de Celui qui embrasse de Son Savoir infini toutes les sciences connues et inconnues et dont la vue n'est arrêtée ni par les limites de l'espace ni par celles du temps. Sa langue même ne peut être qu'au niveau de la perfection à tous les points de vue et c'est donc une folie ou un comble de prétention que de vouloir traduire ce Livre au sens de produire dans une autre langue une oeuvre de valeur égale et pouvant se substituer à lui. La traduction du Coran en d’autres langues n’est pas considérée comme le Noble Coran et elle ne peut atteindre son niveau sous quel rapport que ce soit. Elle correspond à l’interprétation arabe du Coran pour simplifier ses concepts et aider à le comprendre, le méditer et mettre en lumière ses verdicts. Pour comprendre le Coran et pour en discerner tous les secrets il te faut l'arabe. Tu ne pourras jamais prétendre comprendre tous les sens du coran via une traduction. C'ets impossible. | |
| | | sister B 9 Grades
Nombre de messages : 10451 Localisation : ... Date d'inscription : 03/11/2011
| Sujet: Re: tarawih 2012-10-21, 22:20 | |
| :llllll:
cela va de soi que l'objectif premier pour un francophone est d'apprendre la langue arabe...
Question Est-ce qu’on peut dire que les traductions du Coran sont des paroles d’Allah ou non ?
Réponse Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Cher frère, Il est illicite et inconcevable de considérer la traduction du Coran comme la Parole d’Allah parce qu’il est interdit de traduire les textes (les versets) du Coran. Allah dit: « Nous l’avons fait descendre, un Coran en [langue] arabe, afin que vous raisonniez. » (Sourate 12/verset 2) Allah dit aussi: « En une langue arabe très claire. » (Sourate 26/verset 195) Cependant il est permis de traduire ses notions ou interprétations dans d’autres langues. Mieux, cela pourrait être une obligation pour montrer la magnificence du Coran, son opposabilité (sa faculté d’argumentation), la splendeur de ses verdicts et aussi pour accomplir l’obligation de la Daâwa envers les gens qui ne connaissent pas l’arabe ! Il est exigé de la personne chargée de la traduction de comprendre les interprétations du Coran d’une manière exacte pour pouvoir l’exprimer en la langue traduite avec des termes précis qui accèdent aux desseins des textes du Coran. L’imam Ibn Taimiya énonce qu’il est permis de s’adresser aux gens selon leurs langues et expressions s’il y a nécessité à cela et que la traduction est juste. Par exemple s’entretenir avec les Perses, les Turcs et les occidentaux avec leurs langues, c’est permis et c’est indispensable. Également leur traduire le Coran et le Hadith s’ils en ont besoin pour le comprendre. La traduction du Coran en d’autres langues n’est pas considérée comme le Noble Coran et elle ne peut atteindre son niveau sous quel rapport que ce soit. Elle correspond à l’interprétation arabe du Coran pour simplifier ses concepts et aider à le comprendre, méditer sur ses versets et mettre en lumière ses verdicts. Pareillement l’interprétation du Coran –en arabe- ne peut être qualifiée comme du Coran. De ce fait, il est permis d’offrir un exemplaire traduit des significations du Coran à un mécréant à condition que le texte arabe n’y soit pas adjoint (parce qu’il est interdit de donner le Coran à un incroyant). Et Allah sait mieux. | |
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| Sujet: Re: tarawih | |
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| | | | tarawih | |
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