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 déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra

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genna
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déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty
MessageSujet: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 10:26

:ezuizerueruy:

Mise en garde contre les déviances de certaines sectes dérivées de "Takfir wa al-Hijra"

Posté
le 15 janvier 2002 à 02h34 - En introduction du livre Zahir Al Chawichi
a écrit cette lettre pour Sa'd Ed Dine, revue et corriger par
Al-Mourabitoune


"La dissension ou la sédition (Fitna) s'est
répandue, les maux (troubles) ont débordé et les dires sur la croyance ('Aqida)
se sont beaucoup multipliés. A tel point que certains individus se sont mêlés de
la croyance de notre communauté musulmane en mettant l'accent sur des sujets
très subtils, dont seuls les enracinés dans la science peuvent parler. Ces
individus ont demandé aux gens de les suivre et cela les a entraîné à jeter la
mécréance sur ceux qui s'y refusent... Alors que le Prophète (déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Saws) a laissé les
gens sur un plan clair et sur le droit chemin qui mène à l'agrément d'Allah et à
Son Paradis.

Et quant aux sujets cachés qu'Allah
déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Swt n'a
pas révélés, nul ne connaît leur interprétation à part Lui. Gloire à Allah. La
recherche de la compréhension de ces sujets n'a de résultat que l'égarement et
l'empêchement. C'est pour ces raisons que les anciens (Salafs) de cette
communauté ont pris la marche des sujets simples, de la Sounna claire, se sont
éloignés des disputes, ont délaissés les paroles vides d'intérêts et ont
acceptés l'aspect extérieur des gens, sauf quand il s'agit d'un comportement de
mécréance claire.

Nous demandons à Allah l'Exalté de nous maintenir
dans Sa religion juste et dans la voie propre du Prophète
déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Saws.

Allah
déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Swt dit: "C'est Lui qui a fait
descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont
la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à interprétations
diverses. Les gens, donc, qui ont au cÅ“ur une inclination pour l'égarement,
mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en
essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît
l'interprétation à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science
disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les
doués d'intelligence s'en rappellent
." (Sourate 3 - Verset 7)

Il continue cette lettre en parlant de Sa'd Ed
Dine, l'auteur du livre: "Il a écrit ce sujet, dès lors que la dissension (Fitna)
a pris de l'ampleur parmi les musulmans et dès lors que des groupes égarés ont
fait leur apparition, en ne donnant pas aux musulmans leur juste droit, en ne
fraternisant pas avec eux, mais en jetant gratuitement la mécréance sur des
savants et des personnes...! Partant de leurs interprétations de textes, ces
groupes vont jusqu'à jeter la mécréance sur des savants et des prêcheurs de la
parole d'Allah (Imams et Chouyoukhs). Ceci a fait que des personnes ont été
perturbées et se posaient des questions sur leurs relations avec les savants et
avec les prêcheurs de la parole d'Allah.

Sa'd Ed Dine a écrit ce livre qui contient des
conseils en espérant éclaircir le sujet avec la permission d'Allahdéviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Jjh, par Son
bienfait et par sa noblesse... Louange à Allah, Maître des mondes.

" Pourquoi saisir ce sujet qui traite de la mécréance chez les
Sunnites? "Personne ne peut ignorer cette vivacité et ce merveilleux retour des
gens vers la belle religion islamique, qui prend à témoin le monde entier et qui
inquiète l'occident et l'orient, malgré toutes les stratégies et toutes les
ruses, malgré les énormes dépenses en argent et en temps pour détourner la
communauté de sa religion. Allah
déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Swt dit à leur
sujet: "(Et rappelle-toi) le moment où ils complotaient contre toi pour
t'emprisonner ou t'assassiner ou te bannir. Ils complotèrent mais Allah a fait
échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes
." (Sourate 8 -
Verset 30)

Mais nous remarquons aussi que la jeunesse est
confrontée à son extrême impatience de religion, qui elle (la religion) demande
science et compréhension, confrontée à la rapidité dans les jugements et à
l'empressement dans la plupart des sujets: l'empressement des démarches à
suivre, la rapidité de trancher en matière de droit (Fatwa) et la rapidité de
porter un jugement sur les autres... Alors que le principe du droit musulman
dit: "Celui qui s'empresse d'une chose avant son terme (aboutissement final)
sera puni pour sa fausse décision."

En réalité, chacune de ces trois questions,
mérite une réponse ou un conférence particulière.

Je parle de l'empressement dans les démarches à
suivre, la rapidité de trancher sur une décision en matière de droit et la
rapidité de porter un jugement sur les autres. Il est plus urgent aujourd'hui de
parler de la rapidité de porter un jugement sur les autres, je veux dire par là,
de jeter la mécréance car c'est un rasage. Je ne dis pas le rasage de la tête,
mais plutôt celui de la religion.

Cette manière de jeter la mécréance sur les
autres est de plus dangereux et plus particulièrement sur les Oulamas (hommes de
science) en les désignant comme tels et en salissant leur honneur. Au point ou
certains disent: "Tel Cheikh est mécréant, tel autre est lâche, etc..." et
d'autres se basent sur le principe: "Celui qui n'affirme pas la mécréance d'un
mécréant devient lui-même mécréant." En le prenant comme un principe général et
ferme, au point où ils sont arrivés à jeter la mécréance sur de nombreux groupes
de musulmans et sur un nombre important de Oulamas.

Cela entraîne la perte de confiance de la part
des musulmans pour les plus éminents des Oulamas et pour les prêcheurs de la
parole d'Allah. Ils n'acceptent rien d'eux, n'écoutent pas leurs décisions en
matière de droit et ne prennent pas en considération leurs conseils. Ils sont
tombés dans les filets du diable, qui les a fait perdre toute confiance en leurs
Oulamas. Il y en a même qui se permettent de donner des preuves à la place des
Oulamas, de trancher eux-mêmes une décision en matière de droit et même de juger
malgré le peu de science qu'ils possèdent, ils croient que leurs paroles est la
vérité, leur décision juste et tous les autres sont dans l'erreur, donc des
mécréants. ce groupe d'individus exagère en louant leur plan et leur voie.


La meilleure définition de ces personnes revient
au Cheikh al Islam Ibnou Taimiyah (RA) qui a dit: "Mais ils se fâchent contre
celui qui s'oppose à eux, même si ce dernier fait plein d'efforts, de réflexion
(Moujtahad) donc excusable (car il peut se tromper) Allah ne se met pas en
colère contre lui. Par contre, ils acceptent et agréent celui qui les suit et
leur donne raison même si ce dernier est ignorant, de mauvaise intention ou de
bonne intention, ne possédant pas de science. Cela leur suffit pour louer celui
qu'Allah et Son Messager ne louent pas et de se dresser contre celui qu'Allah et
Son Messager
déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Saws acceptent. Ils pratiquent l'alliance et le reniement selon
leurs propres passions, non selon la religion d'Allah et de Son Messager." (Minhaj
As Sunna An-Nabawiya 5/255)

1ère base: "La règle appliquée sur le musulman
est qu'il reste sur son Islam jusqu'à la véracité de sa sortie de l'Islam avec
certitude."


Al Hafid Ibnou Hajar Al 'Asqalani a dit: "Celui
qui a confirmé le pacte de l'Islam avec certitude ne sort de l'Islam qu'avec
certitude." (Al Fath 2/314)
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 10:28

2ème base: "Ahl Sunna wal Djama'a (le groupe
sounnite) ne considère pas comme mécréant celui qui fait des péchés, même s'il
s'agit de grands péchés
."

Ils sont tous d'un commun accord la dessus. Leur
consensus est cité dans les livres suivants:

* L'Imam Al Ajrayi dans Al Shari'a

* Al Sabouni dans Al 'Aqidah Asshab al Hadith


* Le savant Al Lalkayi dans Oussoul Ahl As Sunna
Fi Al A'tiqad

* et d'autres livres.

3ème base: "Que la mécréance est rattachée au
mensonge"
et Al Jouhoud (renier par arrogance et refus).

L'Imam An Nawawi (RA) a dit: "Et sache que le
plan (voie) de la famille de la vérité (les sounnites) est qu'on ne jette pas la
mécréance sur aucune personne qui se dirige vers la Qibla (La Mecque) pour son
péché, et qu'on ne jette pas la mécréance sur ceux qui suivent leurs passions (Ahl
Al Ahwa) et sur les innovateurs (Al Bid'a). mais celui qui dément ce qu'il
connaît de la religion islamique, il est obligatoire de le juger comme apostat
et mécréant." (Sharh Mouslim 1/151)

Ibnou Taymiyah a dit: "... Et la mécréance
concerne celui qui dément le Prophète (SAS) sur ce qu'il a rapporté ou sur le
fait d'empêcher les autres de suivre le Prophète (SAS) en sachant qu'il dit la
vérité comme l'exemple de Pharaon et les juifs..." (Daraa Ta'aroud al 'Aql Wal
Naql 1/242)

Le savant Ibnou Al Wazeir Al Yamami a dit: "...
Et sache que la base de la mécréance est le fait de démentir volontairement une
chose du Livre d'Allah ou un seul de Ses messagers ou encore une seule chose
qu'ils ont rapportés. Et si la personne dément une chose qu'elle connaît de la
religion (volontairement), il est obligatoire et tous les avis se rejoignent
pour dire que cet acte est Koufr et que cette personne devient mécréante." (Idhar
Al Haq 'Ala Al Khalq page 372)

4ème base: "C'est de ne pas témoigner d'une
personne déterminée (désignée) qu'elle est mécréante ou qu'elle fait parie des
gens de l'Enfer.
Car ce jugement est celui du
mécréant après sa mort."


L'éminent savant Ibn Abi Al 'Iz a dit: "On ne
témoigne pas d'une personne déterminée qu'elle fait partie des gens de l'Enfer
et quelle est mécréante, sauf si cela permet le témoignage. Car il est très
grave de témoigner d'une telle personne qu'Allah ne lui pardonnera pas et ne lui
accordera pas Sa miséricorde et qu'elle sera éternellement en Enfer car ceci est
le jugement du mécréant après la mort." Puis il a ajouté: "Il se peut que cette
personne ait fait beaucoup d'efforts personnels de réflexion, se trompant est
pardonnable. Ou il se peut qu'elle n'ait pas reçu ce qu'il y a derrière les
textes (les bonnes interprétations) et il se peut aussi quelle possède une
grande croyance (foi) et a fait des bonnes oeuvres qui lui font mériter la
miséricorde d'Allah.

Comme Allah a pardonné à celui qui a dit à ses
enfants: "Quand je mourrai brûlez-moi et dispersez mes cendres." (partie
du Hadith rapporté par Al Boukhari, Mouslim, Ibnou Maja, An Nassaï et Ahmad,
rapporté d'après Abou Horeyra), et Allah lui a pardonné car cette personne avait
la crainte d'Allah. Elle pensait qu'Allah ne pourrait pas la rassembler ou elle
avait un doute sur cela." (Charhehi 'Ala Altahawiya page 318 édition Tab' Al
Islam)

Le Cheikh de l'Islam Ibnou Taymiyah a dit: "Ceux
qui m'ont côtoyé savent que je suis un de ceux qui réprimandent le plus que l'on
désigne une personne de mécréante, de perverse ou de pécheur sauf si l'on sait
que l'on lui a démontré la preuve du message. Que celui qui contredit le message
devient une fois mécréant, une fois pervers et une fois pécheur. Et, je souligne
qu'Allah a pardonné à cette communauté (musulmane) ses erreurs (Hadith: "Qu'Allah
a pardonné à ma communauté l'erreur, l'oubli et tout ce qui a été fait sous la
contrainte
.") (Voire Sahih Al Djami d'Albani).

Et jusqu'à présent les Salafs (les anciens)
divergent sur plusieurs sujets, mais personne d'entre eux ne jette la mécréance
et la perversion sur un autre." (Al Majmou' 3/229) puis le Cheikh continue: "Et
j'ai prouvé que ce que disaient les Salafs et les Imams c'est à dire: "Celui qui
dit ça ou ça a mécru" est aussi vérité. Mais il faut savoir distinguer entre le
fait de dire "celui qui a fait ça ou ça a mécru" et le fait de désigner une
personne de mécréante. Pour cela il faut savoir que la parole ou l'acte peuvent
être des actes de mécréance ou de perversion, mais ceci n'implique pas que celui
qui a fait ses actes est mécréant. Car il se peut que les conditions de la
mécréance sont absentes chez cette personne ou bien qu'elle a des prétextes
juridiques qui l'empêchent d'être mécréante." Les prétextes juridiques sont:
l'ignorance, l'interprétation, la confusion. (Qawa'id al Mouthla de l'éminent
Cheikh Mouhammad Ben Salah Al 'Atimaine)
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 10:28

I - le prétexte de l'ignorance

Premièrement:

Ibnou Taymiyah a dit: "... Mais il se peut que la
personne n'a pas reçu le message islamique ou qu'elle habite une contrée
lointaine, on ne peut pas dire que cette personne est mécréante sauf si elle
renie une fois qu'on lui a démontré les preuves. Et il se peut aussi que la
personne n'a pas entendu parler de tel ou tel texte, ou bien elle les a entendu
mais pour elle ces textes n'étaient pas fermes ou qu'elle les a interprété en se
trompant." (Majmou' 3/231)

Ibnou Qoudama a dit: "Il faut préciser une chose
à propos de celui qui renie l'obligation de la prière: s'il était ignorant il
est comme ceux qui ignorent le message car il ne leur est pas parvenu ou qu'il
habite une contrée lointaine. Il faut lui montrer l'obligation de la prière et
lui apprendre sa pratique sans le juger de mécréant." (Voire Al Moughni 2/156)


Deuxièmement:

Cheikh Jamal Ed Dine Al Qassimi a dit: "Et quant
à l'ignorant il est celui qui s'est trompé de cette communauté, même s'il a fait
de la mécréance ou du Shirk (association) il n'est ni mécréant, ni associateur
car il est sous le prétexte de l'ignorance et de l'erreur jusqu'à ce qu'on lui
prouve les arguments qui montrent clairement que l'acte commis rend la personne
mécréante et s'il renie ce qui est connu de la religion islamique. Ce point a
été tranché fermement par le consensus." (Voire Tafsir 2/156)

Ibnou Qatada a dit: "Et s'il n'est pas de ceux
qui ignorent cela, son prétexte n'est pas valable et ne peut pas prétendre à
l'ignorance. Et il est jugé mécréant". Puis il a précisé en disant: "Car
l'évidence (preuve) de son obligation (la prière) est claire dans le Livre et la
Sounna et les musulmans l'ont pratiquée continuellement. Donc son obligation
était apparente. Et ne la renie que celui qui dément Allah l'Exalté, le Prophète
(SAS) et consensus de cette communauté." (Voire Al Moughni 2/156 et Al Moukni
3/514)

(Remarquez comment il a précisé le jugement
qu'après avoir donné la preuve apparente (claire) malgré que les musulmans l'ont
pratiquée (la prière) continuellement. Commentaire de Talhadjt Norreddine le
traducteur)

Et le Cheikh de l'Islam Ibnou Taymiyah a fait
remarquer le Hadith de celui qui a dit à ses enfants: "Quand je meurs
brûlez-moi..." en disant "Cet homme avait un doute sur sa résurrection, il était
convaincu qu'il n'allait pas être ressuscité. Et cela est de la mécréance avec
l'accord de tous les musulmans, mais il était ignorant et ne savait pas cela
alors qu'il était croyant et avait la criante d'Allah et de sa punition. Pour
cela Allah lui a pardonné. (Voire Al Majmou' 3/231)

Ad Dahabi a dit: "Personne n'est considéré
pécheur qu'après le savoir et qu'après lui avoir indiqué les preuves et Allah
est compatissant et doux envers Ses créatures. Allah l'Exalté dit: "Et Nous
n'avons jamais puni (un peuple) avant de (lui) avoir envoyé un messager
."
(Sourate 17 - Verset 15)" (Voire Al Kabaïr 47)

Et Ibnou Al Qayim a dit: dans son livre Madharij
As Salikine Tome 1 page 367: "A propos de la mécréance du refus par arrogance,
il y a deux types:

1 - Mécréance du refus total: les athées renient
tous, Allah, Ses anges, Ses Livres...

2 - Mécréance du refus particulier (partiel):
c'est celui qui renie un acte obligatoire parmi les actes obligatoires de
l'Islam ou bien celui qui renie le licite d'Allah ou une chose qui émane d'Allah
sans aucune excuse (volontairement) ou par intérêt. Mais celui qui renie cela
par ignorance ou par interprétation est excusé: il n'est pas mécréant. Il est
comme celui qui a renié le pouvoir d'Allah sur lui et qui a demandé à sa famille
de le brûler et de disperser ses cendres une fois mort. Et, malgré cela, Allah
lui a pardonné à cause de son ignorance. Car ce qu'il a fait était son plus haut
degré de science mais n'a pas renié le pouvoir d'Allah de le ressusciter par
arrogance ou par refus." (On voit bien qu'Ibnou Al Qayim n'a pas essayé
d'interpréter le Hadith autrement. Il a suivi le même avis que son Cheikh
(maître) Ibnou Taymiyah. )

II - Le prétexte de
l'interprétation


La famille sounnite ne jette pas la mécréance sur
ceux qui interprètent les textes (versets coraniques ou Hadiths).


Leur évidence est basée sur ce qu'a fait Hataba
Ibnou Abou Beltia (RA) lorsqu'il a envoyé une lettre par l'intermédiaire d'Al
Ta'ina aux Mecquois avant la libération de la Mecque, en leur annonçant que les
musulmans se préparaient à entrer à la Mecque. Le Prophète (SAS) ne l'a pas
appelé mécréant. Et Allah l'Exalté a révélé à ce sujet, ce verset: "O vous
qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le votre, leur offrant,
l'amitié alors qu'ils ont nié ce qui vous était parvenu de la vérité
."
(Sourate 60 - Verset 1)


Le Cheikh Al Chanqiti (RA) a dit: "Et tous les
interprétateurs du Qur'an sont unanimes pour reconnaître que ce verset a été
révélé sur Hataba Ibnou Abou Beti'a et l'histoire de la lettre avec Al Ta'ina,
envoyée aux Mecquois, avant la libération de la Mecque leur annonçant les
préparatifs des musulmans pour y pénétrer..." (Voire Adhwa Albayne 8/130)


Ibnou Qoudama a dit sur le prétexte de
l'interprétation: "Et si l'interprétation est comme celle de "Khawarij" nous
avons rappelé que la plupart des savants ne les jugent pas comme des mécréants
malgré que les Khawarijs ont déclaré licite le sang et les biens des musulmans
en pensant que cela les approcherait d'Allah l'Exalté." (Voire Al Moughni 9/21)


Puis il a ajouté: "N'est pas mécréant celui qui a
interprété (en se trompant) comme l'exemple qu'on vient de voir."


Il a dit aussi: "Il a été rapporté que Kadama
Ibnou Madh'oun a bu du vin en interprétant qu'il était licite. 'Omar (RA) lui a
appliqué la peine mais ne l'a pas Kafar.


Et aussi Abou Djindel Ben Sahil avec un autre
groupe de personnes qui étaient avec lui ont bu du vin dans Chams (en Syrie) en
pensant qu'il était licite car ils ont interprété (faussement) le verset d'Allah
l'Exalté qui dit: "Ce n'est pas un péché pour ceux qui ont la foi et font de
bonnes oeuvres en ce qu'ils ont consommé.
.." (Sourate 5 - Verset 93) On ne
les a pas Kafar (jeté sur eux la mécréance), on leur a montré son interdiction.
Ils se sont repentis et on a appliqué sur eux la peine méritée. Et celui qui est
dans ce même cas doit avoir le jugement." (Voire Al Moughni 9/22)


Ibnou Raouf a dit: "Et celui qui combat en se
basant sur une interprétation (fausse) n'est pas mécréant car à la base, les
compagnons se sont entre-tués. Et, en vérité le mécréant est celui qui dément et
non celui qui interprète mal les textes." (Voire Al Moujtahid 2/248)


Le Cheikh de l'Islam Ibnou Taymiyah a approuvé et
a rappelé que les "Khawarijs" étaient les plus acharnés des gens en mal envers
les musulmans. Plus que les juifs et les chrétiens et malgré cela il ne les a
pas Kafar (jeté sur eux la mécréance). " (Voire Minhaj As Sounna 5/248)


Il a dit aussi: "Et malgré cela (les khawarijs)
'Ali (RA) a dit clairement qu'ils étaient croyants, ni des mécréants et ni des
hypocrites." (Voire Minhadj As Sounna 5/244)


III - Le prétexte de la
confusion
.


La famille sounnite accepte aussi le prétexte de
la confusion.


Ibnou Qoudama a dit: "Celui qui est convaincu
qu'une chose est licite alors que le consensus l'a déclarée illicite et que le
jugement d'une telle chose est apparent (clair) parmi les musulmans et qu'il n'y
a pas de confusion dans les textes au sujet de cette chose, comme par exemple,
la viande de porc, l'adultère et autres... il n'y a aucun désaccord là-dessus
pour dire que cette personne est mécréante." (Voire Al Moughni 9/21) Remarquons
bien qu'il a précisé en disant: "Et que le jugement d'une telle chose est
apparent (clair) parmi les musulmans et qu'il n'y a pas de confusion..."


Ibnou Abou Al 'Iz a dit: "Il n'y a aucun doute
que celui qui refuse le jugement du Livre est mécréant. Mais, celui qui a
interprété ce jugement avec confusion on lui montre la vérité pour qu'il
revienne." (Voire Charh Al 'Aqidah Al Tahawiya page 262 édition Al Maktab Al
Islami)


Ce qui est étonnant chez certaines personnes
(musulmans) ceux-là même qui ne possèdent aucun vestige dans la science
appliquent la base (nawâkids, les actes annulatifs): "Celui qui n'affirme pas la
mécréance d'un mécréant le devient de ce fait lui-même." Qui concerne la
mécréance de souche dont il n'y a aucun désaccord sur sa mécréance. Mais ils
l'appliquent sur les autres, là où il y a justement un désaccord et jusqu'à ce
qu'ils sont arrivés à l'expliquer (la base) sur eux-mêmes en se jetant
mutuellement la mécréance. Et la vérité de cette base est que celui qui
n'affirme pas la mécréance d'un mécréant qu'Allah et Son Messager (déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Saws) on
désigné comme tel, devient effectivement lui-même mécréant, comme la mécréance
de Pharaon, d'Abou Jahl, le peuple de Sodome (le peuple de Loth) et la femme de
Nouh (Noé) et tous ceux qui leur ressemblent car si on ne dit pas qu'ils sont
mécréants, on dément ainsi Allah et Son Messager (déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Saws).


Or on sait que c'est ce mensonge qui est rattaché
à la mécréance qui fait sortir de l'Islam. Sinon il était du devoir des Al
Hanbali de jeter la mécréance sur les Al Chafi'i sur les Al Hanafi et sur les
Malikites car ceux-ci n'ont pas jeté la mécréance sur celui qui délaisse la
prière. Et ça, jamais un savant Sounnite ne s'est permis de le dire. C'est à
dire jeter la mécréance sur les autres (musulmans).


Enfin pour que chacun d'entre nous se situe
lui-même s'il est parmi la famille des sounnites ou de la famille des
innovateurs, je voudrais rappeler ce qu'a dit Ibnou Abou Al 'Iz (RA): "Ceux qui
sont de la famille des innovateurs se jettent mutuellement la mécréance, et ceux
qui prétendent être de la famille du savoir savent qu'ils peuvent se tromper
mais qu'ils ne jettent jamais la mécréance entre eux."


Et la belle parole revient au Cheikh de l'Islam,
Ibnou Taymiyah (RA) qui a dit: "Que l'homme prenne garde du comportement des
groupes ignorants et égarés qui dénigrent et persécutent les savants musulmans,
alors que l'on entend jamais de ces derniers la moindre injure... ces groupes
ont dépassé les limites en salissant l'honneur et les biens des savants par de
nombreux dires et paroles injustifiés..." (Voire Al Rad 'Ala Al Bakiri et Al
Djawahir Al Naquiya)


Qu'Allah accorde Sa miséricorde sur le serviteur
qui lorsqu'il parle le fait avec savoir et connaissance ou bien qui se tait, qui
accepte la volonté d'Allah l'Exalté, qui diminue ses paroles en contrôlant sa
langue, qui se met à la récitation du Qur'an, qui considère les Sahihaïnes (les
livres de la Sounna) et qui adore Allah avant que son heure n'arrive. Allah
Accorde-nous Ta miséricorde! (Voire l'introduction du Kitab Al Chari'a d'Al
Ladjri Mouhammad Hamid Al Faqui.) Que la prière et le salut d'Allah soient sur
notre Prophète Mouhammad, sa famille et sur ses compagnons. Amine


Et Allah est le plus Savant.
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Abdallah
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 10:51

salam aleykoum,

"le 15 janvier 2002 à 02h34 - En introduction du livre Zahir Al Chawichi
a écrit cette lettre pour Sa'd Ed Dine, revue et corriger par
Al-Mourabitoune"

juste par curiosité et culture personnelle et sans remettre en cause le texte, qui sont zahir al chawichi et sa'd eddine?
c'est une question et non une critique je tiens à la préciser car plus d'une fois on m'a fait dire des choses que je n'ai pas dites ou mal interprété mes paroles.
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genna
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 11:00

alaykoum salam

je trouve pas normal qu on puisse critiquer un savant, imam ou autre de la sorte .
frere je ne te vise pas ni toi ni personne dautre, c pas mon but .
que l on puisse permettre un article contre le dr qardawi en le traitant d egarer je trouve ca scandaleux .le dr EGAgaré, trop facile de critiquer les gens dans leurs dos , dans quel interet , quel but??

revue et corriger par
Al-Mourabitoune"
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Abdallah
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 11:06

oukhti j'ai bien précié que c'était une réelle question, que je ne parlais pas du texte, qu'il ne fallait pas chercher quelque chose derriere cette question, j'ai bien précisé que c'était par curiosité et pour ma culture personnelle, baraka allahou fiki.

dans l'introduction de sahih mouslim, l'imam raporte des paroles de salafs et entre aut la suivante d'ibn sirine :
"et certes cette science est la religion alors regardez (renseignez vous) de qui vous prenez votre religion."
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genna
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 11:12

tu as raison je ne trouve les refernces en question
mais je cloturai en pensant a un convertis qui disait

Yusuf ISLAM, alias Cat STEVENS, a dit un jour, "Heureusement que j'ai connu l'Islam avant de connaître les musulmans".


ps tu n es pas visé je tassure

barak allah ou fik
wa salam
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Abdallah
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 11:16

j'aurai préféré que tu clotures avec un verset ou un hadith ou la parole d'un salaf, ou d'un savant....

rassure toi je ne me sentais pas visé, je t'ai posé la question pour les raisons que je t'ai citées au dessus. mais ça ne veut pas dire que je suis d'accord ou pas avec ce que tu as rapporté.
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 11:30

Salam Aleikom,

Al Barra Ibn Malik,

"Donc il n'est pas seulement un égaré mais bel et bien un grand mécréant. "
Tu sais mon frère,dire à son frère qu'il est mécréant est très grave.Tu sais,les savants ne sont jamais à l'abri de l'erreur.Ils peuvent aussi commettre des fautes comme tous les hommes.Ils ne sont pas parfaits contrairement à notre prohète(SAWS).


Fatima
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 21:09



Concernant Qardaoui, son statut est très clair
pour les gens qui ont un minimum de savoir. Il appelle à la démocratie
et la démocratie est un taghout."

La démocratie et l’islam





dimanche 3 décembre 2006








Question



Je ne vous cache pas mon étonnement face à certains
activistes religieux, appartenant parfois à des formations islamistes,
qui affirment que la démocratie est contraire à l’islam. Certains
d’entre eux rapportent même de la part de certains savants que la
démocratie procède de la mécréance, arguant que la démocratie signifie
le gouvernement du peuple par le peuple, alors qu’en islam ce n’est pas
le peuple qui gouverne, mais Dieu — Exalté soit-Il — uniquement, en
vertu du verset « Le jugement n’appartient qu’à Dieu » [1]
Ceci rappelle la position des Khawârij dans le passé ; notre maître
`Alî — que Dieu honore sa face — leur répondit disant : « Voici une
parole de vérité visant une fausseté. » Par conséquent, il est
désormais répandu dans les milieux libéraux et chez les promoteurs de
la liberté que les islamistes sont les ennemis de la démocratie et les
alliés de la dictature et du despotisme.


Est-il vrai que l’islam s’oppose à la démocratie et que
la démocratie est une sorte de mécréance comme certains le prétendent ?
Ou bien s’agit-il d’une allégation mensongère dont l’islam est
innocent ?


Il est indispensable que les juristes du courant de la
médiété, qui se refusent à pécher par outrance ou par laxisme, fassent
le point sur cette question afin que la lumière soit faite et que
l’islam ne soit pas rendu responsable d’interprétations erronées, quand
bien même elles seraient attribuées à des savants qui, en tout état de
cause, sont des êtres humains faillibles.


Nous implorons Dieu de vous aider à révéler la vérité,
à clarifier ce qui est juste, à dissiper les doutes et à donner les
arguments décisifs. Soyez-en remercié et rétribué.


Réponse de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî



Au nom de Dieu. Louanges à Dieu et que la paix et les bénédictions soient sur le Messager de Dieu.


Je regrette sincèrement cette confusion et que le vrai
et le faux s’embrouillent dans l’esprit de certains individus religieux
en général, et dans l’esprit de ceux qui prennent la parole au nom de
la religion en particulier, de la manière décrite par notre
interrogateur — que Dieu le rétribue —. Il est même devenu facile pour
certains de jeter l’anathème ou d’accuser de perversion d’autres
musulmans, comme si la sharî`ah ne considérait pas cela comme un crime
gravissime et périlleux susceptible de rejaillir sur celui qui porte
cette accusation, comme en atteste le hadîth authentique.


La question posée par notre respectable interrogateur
n’est pas inhabituelle. Elle m’a été posée à diverses occasions par nos
frères en Algérie et sous cette forme criante : « La démocratie
procède-t-elle de la mécréance ? »

Le jugement découle de la conception



Il est étonnant que certains individus portent un
jugement sur la démocratie, comme étant un vice manifeste, ou une
mécréance déclarée, sans en avoir une bonne connaissance et sans en
avoir appréhendé le fond, indépendamment des apparences et des
appellations. Or, parmi les règles établies par nos savants anciens, il
en est une qui stipule que « le jugement découle de la conception ».
Ainsi quiconque porte un jugement sur une chose sans en avoir
connaissance, son jugement est erroné quand bien même il tomberait sur
la vérité par hasard. Cela est comparable à une flèche décochée par un
individu qui n’est pas un archer. C’est pourquoi il est établi dans le
hadîth que le juge qui statue par ignorance ira en Enfer, au même titre
que le juge qui, tout en connaissant la vérité, rend un verdict non
conforme.


La démocratie que les peuples de la terre appellent de
leurs vœux, celle pour laquelle des populations nombreuses luttent en
Orient comme en Occident, celle réalisée par certains peuples au prix
d’une lutte âpre contre les tyrans et ayant fait couler le sang et
occasionné des morts par milliers, voire par millions — comme en Europe
de l’Est —, cette démocratie qui est considérée par de nombreux
islamistes comme un moyen acceptable pour faire barrage à la tentation
de la tyrannie, et limiter les risques du despotisme politique, que
subissent nos peuples musulmans, cette démocratie est-elle un vice ou
une mécréance comme le répètent certains individus superficiels au
jugement hâtif ?

En quoi consiste la démocratie ?



Sans s’embarrasser de définitions et de termes
académiques, la démocratie consiste essentiellement à ce que le peuple
choisse celui qui dirige ses affaires, sans qu’on lui impose un
dirigeant qu’il abhorre ni un régime qu’il déteste, qu’il ait le droit
de demander des comptes au dirigeant lorsqu’il commet une erreur et le
droit de le destituer s’il dévie, que les gens ne soient pas contraints
de suivre des directions, d’adopter des méthodes économiques, sociales,
culturelles, ou politiques qu’ils ne connaissent pas et qu’ils
n’agréent pas et dont la critique vaudrait à ceux qui la portent d’être
torturés et massacrés.


Au fond, c’est cela la démocratie. Les hommes l’ont
mise en œuvre selon différentes formes et via des mécanismes pratiques
variables, comme le vote, le suffrage universel, l’adoption de l’avis
de la majorité, la pluralité des partis politiques, le droit de la
minorité d’exprimer son opposition, la liberté de la presse,
l’indépendance du pouvoir judiciaire etc.


La démocratie ainsi définie est-elle contraire à
l’islam ? D’où viendrait cette prétendue opposition ? Quels arguments
tirés des textes décisifs du Coran et de la Sunnah appuieraient cette
thèse ?
L’essence de la démocratie s’accorde avec l’islam



En réalité, quiconque réfléchit à l’essence de la
démocratie conclura qu’elle procède des principes fondamentaux de
l’islam. L’islam condamne en effet que les orants soient présidés
pendant la prière par un imam qu’ils détestent et qu’ils n’agréent pas.
Le hadith stipule à cet égard : « Trois catégories de gens ne voient pas leur prière s’élever d’un empan au-dessus de leur tête. » [2] La première catégorie citée est : « Un imam qui officie à la prière devant des gens qui le détestent. » [3]. Ceci concerne la prière, alors que dire lorsqu’il s’agit des affaires de la vie et de la politique ? Le hadîth authentique stipule : « Les
meilleurs parmi vos imams — au sens de dirigeants — sont ceux que vous
aimez et qui vous aiment, et pour lesquels vous priez et qui prient
pour vous. Les pires parmi vos imams sont ceux que vous haïssez et qui
vous haïssent, et que vous maudissez et qui vous maudissent. » [4]

Le Coran condamne les gouverneurs qui se posent en dieux sur terre



Le Coran a mené une campagne très dure contre les
gouverneurs qui se posent en dieux sur terre, et qui asservissent les
serviteurs de Dieu, tels que Nemrod à propos duquel le Coran relate le
face à face qui l’a opposé à Abraham en ces termes : « N’as-tu
pas vu celui qui, parce que Allâh l’avait fait roi, argumenta contre
Abraham au sujet de son Seigneur ? Abraham ayant dit : "J’ai pour
Seigneur Celui qui donne la vie et la mort", "Moi aussi, dit l’autre,
je donne la vie et la mort." Alors dit Abraham : "Puisqu’Allâh fait
venir le soleil du Levant, fais-le donc venir du Couchant." Le mécréant
resta alors confondu. Allâh ne guide point les gens injustes. » [5]
Ce tyran, qui affirmait donner la vie et la mort, tout comme le
seigneur d’Abraham — le Seigneur des Mondes — donne la vie et la mort,
exigeait que les gens lui vouent un culte comme ils vouaient un culte
au seigneur d’Abraham. L’impudence de cet homme était telle qu’il a
choisi au hasard deux passants dans la rue et les a condamné à mort. Il
a fait exécuter l’un d’eux en disant : « Voilà, je lui ai donné la
mort. » Puis, il a amnistié l’autre en disant : « Voilà, je lui ai
donné la vie » et de demander : « N’est-il pas vrai que je donne la vie
et la mort ? » Dans la même veine, il y a Pharaon qui a fait annoncer à
son peuple : « Je suis votre Seigneur le Très-Haut. » [6], ajoutant avec outrecuidance : « Ô mon peuple, je ne vous connais guère d’autre dieu que moi. » [7]


Le Coran a aussi fait le jour sur une alliance impure de trois parties perverses :


  1. Le gouverneur se posant en dieu sur
    terre, dominant la terre de Dieu et sévissant contre les serviteurs de
    Dieu, à l’instar de Pharaon.
  2. L’homme politique arriviste qui met son
    intelligence et son expérience au service d’un tyran afin d’asseoir son
    pouvoir et assujettir les masses, à l’instar de Hâmân.
  3. Le capitaliste qui profite du pouvoir du
    tyran ; il soutient ce dernier par sa fortune pour récolter une fortune
    encore plus grande qu’il suce dans la sueur et le sang du peuple, à
    l’instar de Qârûn (Coré).


Le Coran a mentionné cette troïka alliée autour du
péché et de la transgression, et comment elle s’est opposée au message
de Moïse, jusqu’à ce que Dieu s’en saisisse avec force : « Nous
envoyâmes effectivement Moïse avec Nos signes et une preuve évidente, §
vers Pharaon, Hâmân et Coré. Mais ils dirent : "Magicien ! Grand
menteur !" » [8] « De
même (Nous détruisîmes) Coré, Pharaon et Hâmân. Alors que Moïse leur
apporta des preuves, ils s’enorgueillirent sur terre. Et ils n’ont pas
pu (Nous) échapper. » [9]


Le plus étonnant c’est que Coré faisait partie du
peuple de Moïse, et non pas du peuple de Pharaon, mais il a été injuste
envers son peuple et a rejoint le camp ennemi. Pharaon l’a admis à ses
côtés, ce qui prouve qu’ils étaient liés par des intérêts matériels
communs, malgré leurs différences d’origine et de lignée.
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 21:10

Le Coran établit une relation entre la tyrannie et la corruption



De par son génie, le Coran a établi une relation entre
la tyrannie et la propagation de la corruption qui entraîne le péril et
la destruction des nations. Le Très-Haut dit en effet : « N’as-tu
pas vu comment ton Seigneur a agi avec les `Âd § (avec) Iram, (la cité)
à la colonne remarquable, § dont jamais pareille ne fut construite
parmi les villes ? § et avec les Thamûd qui taillaient le rocher dans
la vallée ? § ainsi qu’avec Pharaon, l’homme aux épieux ? § Tous,
étaient des tyrans dans (leurs) pays, § et y avaient semé beaucoup de
corruption. » [10] Parfois, le Coran désigne la tyrannie en parlant « d’élévation » (`uluww),
qui correspond à un sentiment de supériorité et le fait de sévir contre
les gens en les humiliant et en les écrasant. Ainsi le Très-Haut dit de
Pharaon : « Pharaon qui était hautain et outrancier » [11] « Pharaon
était hautain sur terre ; il répartit en clans ses habitants, afin
d’abuser de la faiblesse de l’un d’eux : Il égorgeait leurs fils et
laissait vivantes leurs femmes. Il était vraiment parmi les fauteurs de
corruption. » [12] Ainsi voit-on que le sentiment de supériorité va toujours de pair avec la corruption.

Le Coran critique les peuples qui se soumettent aux tyrans



Le Coran n’a pas limité sa condamnation aux individus
qui se prennent pour des dieux uniquement, il a étendu sa critique à
leurs peuples qui ont obéi à leur commandement, leur ont emboîté le pas
et leur ont confié leur sort. Le Coran leur a attribué une part de
responsabilité. Le Très-Haut dit à propos du peuple de Nûh (Noé) : « Noé
dit : "Seigneur, ils m’ont désobéi et ils ont suivi celui dont les
biens et les enfants n’ont fait qu’accroître la perte. » [13] Il dit — Exalté soit-Il — à propos des `Âd, le peuple de Hûd : « Voilà
les `Âd. Ils avaient nié les signes de leur Seigneur, désobéi à Ses
messagers et suivi le commandement de tout tyran entêté. » [14] Il dit aussi — Exalté soit-Il — à propos du peuple de Pharaon : « Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers. » [15] et « Mais
ils suivirent l’ordre de Pharaon, bien que l’ordre de Pharaon n’était
point avisé. § Il précédera son peuple, au Jour de la Résurrection. Il
les mènera à l’aiguade du Feu. Et quelle détestable aiguade ! » [16]
Il a fait porter aux peuples une part de responsabilité car ce sont les
peuples qui fabriquent les pharaons et les tyrans. C’est ce que les
gens expriment dans l’adage : « On a demandé à Pharaon : “Qu’est-ce qui
a fait de toi un despote ?” Il a répondu : “Personne ne m’a arrêté !” »

Les soldats du tyran et ses instruments partagent son péché



En sus des tyrans eux-mêmes, la responsabilité (des
méfaits) repose sur les « instruments du pouvoir », que le Coran
désigne par le terme « soldats », et qui correspondent à la force
militaire qui constitue la force de frappe du pouvoir politique
destinée à mâter les populations si d’aventure elles se rebellaient ou
songeaient à se rebeller. Le Coran dit à ce sujet : « Pharaon, Hâmân et leurs soldats étaient fautifs. » [17] et « Nous le saisîmes donc, ainsi que ses soldats, et les jetâmes dans le flot. Regarde donc ce qu’il est advenu des injustes ! » [18]

La Sunnah fustige les princes injustes



La tradition prophétique a également fustigé les
princes injustes et les tyrans, qui mènent leurs peuples au martinet,
et lorsqu’ils se prononcent personne n’ose les reprendre. Ceux-là sont
« ceux qui se précipitent dans le feu tels des papillons de nuit ».
Elle a également fustigé leurs auxilliaires, qui les entourent et les
encensent. La tradition prophétique critique aussi les peuples qui se
laissent imprégner par la peur au point que personne ne puisse appeler
un tyran un tyran.


Selon Abû Mûsâ, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « La Géhenne contient une vallée dans laquelle se trouve un puits du nom de Habhab. Dieu y a destiné tout tyran obstiné. » [19]


Selon Mu`âwiyah, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Après
moi viendront des gens qui se prononceront sans que personne n’ose les
reprendre, ils feront la grimace dans le Feu comme des singes. » [20]


D’après Jâbir, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit à Ka`b Ibn `Ajrah : « “Que Dieu te préserve du pouvoir des princes indigents, ô Ka`b.”


— “Qui sont les princes indigents ?”, s’enquit ce dernier.


— “Ce sont des princes qui viendront après moi, qui ne suivent pas
ma guidance et n’appliquent pas ma tradition. Ceux qui approuveront
leurs mensonges, ou les soutiendront dans leurs injustices, ne sont pas
des miens et je ne suis pas des leurs et ils ne boiront pas à mon
Bassin. Ceux qui ne les approuveront pas ni ne les soutiendront dans
leurs injustices, sont des miens et je suis des leurs et ils boiront à
mon Bassin.” » [21]


D’après un récit attribué au Prophète (marfû`) selon Mu`âwiyah : « Toute
nation où l’on ne rend pas la justice et où le faible n’arrache pas ses
droits au fort sans peine ne sera point sanctifiée. » [22]


D’après un récit attribué au Prophète (marfû`) selon `Abd Allâh Ibn `Amr : « Si tu vois ma nation craindre d’appeler un injuste un injuste, alors plus rien n’est à espérer d’elle. » [23]

La concertation, le conseil, l’injonction du convenable et l’interdiction du blâmable



L’islam a érigé la concertation (Ash-Shûrâ) en règle
dans la vie islamique. Il a enjoint au gouverneur de consulter et a
enjoint à la communauté de prodiguer le conseil, au point que la
religion toute entière a été assimilée au conseil... Or, le conseil
inclut le conseil donné à la communauté musulmane, dont les princes et
les gouverneurs.


De même, l’islam a élevé l’injonction du convenable et
l’interdiction du blâmable au rang de l’obligation ferme. Mieux encore
il a décrété que la forme de jihâd la plus méritoire consiste à dire
une parole juste face à un despote. Ceci signifie que l’islam considère
que la résistance à la tyrannie et à la corruption intérieure est plus
importante encore aux yeux de Dieu que la résistance à l’invasion
extérieure. Car la tyrannie est souvent la prémice de l’invasion
extérieure.

Le regard de l’islam sur les gouverneurs



L’islam considère le gouverneur comme un mandataire de
la nation, ou un employé chez elle. Or, la source a le droit de
demander des comptes à son mandataire, et de lui retirer son mandat,
notamment s’il n’honore pas sa charge.


En islam, le gouverneur n’exerce pas un pouvoir
infaillible. Au contraire, c’est un homme susceptible de voir juste et
de se tromper, de faire justice et de commettre l’injustice ;
l’ensemble des musulmans ont le droit de le corriger lorsqu’il se
trompe et de le rectifier lorsqu’il dévie.


C’est ce qu’ont déclaré les plus grands gouverneurs
musulmans, après le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — :
les Califes Bien-Guidés, dont nous avons reçu l’ordre de suivre la
tradition, et de nous y attacher en tant que prolongement de la
tradition de notre premier maître, Muhammad — paix et bénédictions sur lui —.


Le premier Calife, Abû Bakr, a dit dans son discours
d’investiture : « Ô gens, j’ai été nommé à votre tête, mais je ne suis
pas le meilleur d’entre vous. Si vous me voyez dans le vrai, aidez-moi.
Et si vous me voyez dans le faux, corrigez-moi. Obéissez-moi aussi
longtemps que j’obéis à Dieu à votre égard. Mais si je Lui désobéis,
aucune obéissance de votre part ne m’est due. »


Le deuxième Calife, `Umar, a dit : « Que Dieu fasse
miséricorde à toute personne qui me fait cadeau de mes défauts. » Il a
dit aussi : « Ô gens, quiconque parmi vous voit en moi quelque déviance
qu’il me rectifie. » Ce sur quoi un homme dans le public a répondu :
« Par Dieu, fils d’Al-Khattâb, si nous voyons en toi quelque déviance nous la rectifierons du tranchant de nos épées ! »


À une autre occasion, une femme a rejeté son opinion
alors qu’il se tenait sur le minbar, sans qu’il ne s’en offusque. Au
contraire, il a commenté : « Une femme a vu juste, et `Umar s’est
trompé ! »


De même, `Alî Ibn Abî Tâlib — que Dieu honore sa
face — a dit à un homme qui s’était opposé à lui dans une affaire :
« Tu as raison et j’ai tort. "Certes au-dessus de chaque savant il y a
Plus Connaisseur." [24] »

L’islam est un pionnier



L’islam a été prompt à établir les principes
démocratiques, tout en laissant les détails pratiques à l’appréciation
des musulmans, selon les fondements de leur religion, et en harmonie
avec les besoins de leur vie, et l’évolution de leur vie dans le temps
et dans l’espace, et selon le progrès de l’humanité.

L’intérêt de la démocratie



Le principal intérêt de la démocratie réside dans le
fait qu’elle a réussi à trouver — au prix d’une longue lutte contre les
tyrans et les despotes, toutes sortes de Ptolémées, de rois et de
princes — des formules et des moyens, considérés à ce jour comme
fournissant aux peuples les meilleures garanties contre le despotisme
des tyrans.


Naturellement, rien n’interdit à l’humanité, à ses
penseurs et ses leaders, de réfléchir à d’autres formules et d’autres
moyens susceptibles de réaliser de meilleurs résultats. D’ici là et
jusqu’à ce que cela se transforme en réalité concrète dans la vie des
gens, nous nous voyons dans l’obligation de nous inspirer des méthodes
de la démocratie et d’y puiser ce dont nous avons besoin pour réaliser
la justice, la concertation, le respect des droits de l’homme, et la
lutte contre les tyrans orgueilleux.


Or, parmi les principes juridiques unanimement reconnus, on cite : « Ce qui est indispensable à la réalisation d’une obligation est à son tour une obligation. » Corollairement, les moyens requis pour réaliser les finalités de la sharî`ah acquièrent le même statut que ces finalités.


Il n’existe aucun obstacle juridique au fait
d’emprunter une idée théorique ou une solution pratique aux
non-musulmans. Ainsi le Prophète — paix et bénédictions sur lui —
a-t-il adopté l’idée de creuser une tranchée lors de la bataille des
Coalisés, sachant qu’il s’agit d’une technique persane. De même, il a
profité des prisonniers de guerre capturés lors de la bataille de Badr
— les lettrés d’entre eux — dans l’enseignement de l’écriture aux
enfants musulmans, malgré leur mécréance. Car le croyant est en quête
de sagesse, quelle que soit sa provenance, il en est le plus ardent
aspirant.


J’ai indiqué dans l’un de mes écrits que nous avons le
droit d’emprunter aux autres les idées et les méthodes qui servent nos
intérêts, dès lors que cela ne s’oppose pas en l’espèce à un texte
explicite ni à une règle juridique établie. Il nous appartient de
transformer ce que nous empruntons, de l’augmenter et d’y laisser notre
empreinte, de manière à nous l’approprier et à estomper son
appartenance d’origine. [25]

Le vote fait partie du Témoignage



Si nous méditons au sujet du système électoral et du
vote, on s’aperçoit que cela revient d’un point de vue islamique à
porter témoignage sur la compétence d’un candidat. Il convient donc que
le votant remplisse les conditions requises concernant les témoins
devant la justice, à savoir la droiture et la bonne réputation. Le
Très-Haut dit en effet : « et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins » [26] ; « d’entre ceux que vous agréez comme témoins » [27].


Quiconque se porte témoin de la compétence d’un
incompétent se rend coupable d’un péché majeur, le faux témoignage,
chose que Dieu — Exalté soit-Il — a cité conjointement avec
l’associationnisme : « Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères. » [28]
Quiconque témoigne de la compétence d’un candidat seulement parce qu’il
appartient à la même famille où à la même origine, ou en vue d’obtenir
une faveur future, aura désobéi au commandement de Dieu — Exalté
soit-Il — : « Et acquittez-vous du témoignage envers Dieu. » [29]


Quiconque fait défaut à l’accomplissement de son devoir
électoral, au point de faire échouer le candidat le plus apte et le
plus loyal et de donner la victoire à celui qui n’en est pas digne,
aura tu le témoignage dont la oumma a grandement besoin. Or le
Très-Haut dit : « Et que les témoins ne refusent pas si on les requiert. » [30] « Et ne taisez pas le témoignage : quiconque le tait a, certes, un cœur pécheur. » [31]


L’on peut tenir un discours similaire à propos des
critères que doivent remplir les candidats, à plus forte raison. En
ajoutant ces critères et ces directives au système électoral, nous en
faisons un système islamique au bout du compte, bien qu’il soit à
l’origine emprunté à autrui.La souveraineté du peuple et la souveraineté de Dieu



Il convient de souligner de nouveau le principe annoncé
en préambule, à savoir que l’essence de la démocratie est en accord
avec l’essence de l’islam, si nous la puisons dans ses références
fondamentales et dans ses sources limpides que sont le Coran, la Sunnah
et l’œuvre des Califes Bien-Guidés, non pas dans l’histoire des princes
de la tyrannie, ni des rois malfaisants, ni des verdicts des savants à
la solde des sultans, ni des sincères trop hâtifs n’appartenant pas à
la catégorie des savants au pied ferme.


L’affirmation selon laquelle la démocratie signifie le
gouvernement du peuple par le peuple et que cela implique le rejet du
principe de la souveraineté de Dieu est une affirmation disputable. Car
la promotion de la démocratie n’implique pas le rejet de la
souveraineté de Dieu vis-à-vis des hommes. La plupart des promoteurs de
la démocratie ne pensent pas à cela. Ils visent et veillent avant tout
au rejet de la dictature, au refus de voir les despotes et autres
potentats présider au destin des peuples.


En vérité, tout ce que ces gens visent par la
démocratie c’est de voir le peuple choisir ses dirigeants comme il lui
plaît, d’être en mesure de leur demander des comptes, de ne point leur
obéir s’ils bravent la constitution de la nation — ou selon la formule
islamique : lorsqu’ils enjoignent un péché —, et de pouvoir les
destituer lorsqu’ils dévient et tombent dans l’injustice, tout en
restant sourds aux conseils et aux mises en garde.
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genna
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 21:11

Le principe de la souveraineté de Dieu et son sens



À ce stade, je voudrais rappeler que la souveraineté de
Dieu est un principe islamique fondamental, établi par tous les
spécialistes des fondements dans leurs travaux concernant la
gouvernance légale et le gouverneur. Ils sont unanimes sur le fait que
Dieu — Exalté soit-Il — est le Souverain et que le Prophète a pour
mission de transmettre de Sa Part. Dieu — Exalté soit-Il — est Celui
Qui ordonne et interdit, déclare le licite et l’illicite, gouverne et
légifère.


L’affirmation des Kharijites que « le jugement
n’appartient qu’à Dieu » est vraie en elle-même, mais on leur reproche
d’en user à mauvais escient lorsqu’ils y voient une preuve permettant
de rejeter l’arbitrage des hommes dans les litiges, car cela est
contraire aux énoncés du Coran entérinant, plus d’une fois, l’arbitrage
des hommes, notamment l’arbitrage entre les époux en cas de conflit
matrimonial. C’est pourquoi le Commandeur des Croyants `Alî — qu’Allâh
l’agrée — leur a répliqué : « Voici une parole de vérité visant une
fausseté ». Il a décrit leur parole comme étant une parole de vérité,
mais leur a reproché de s’en servir pour des visées fausses. Comment
pourrait-on dire que ce n’est pas une parole de vérité alors qu’elle
est empruntée à la lettre du Coran : « Le jugement n’appartient qu’à Dieu » [32] ?


La souveraineté de Dieu — Exalté soit-Il — vis-à-vis des hommes est établie de manière certaine et se décline en deux sortes :


  1. Une souveraineté universelle et de
    destinée, c’est-à-dire que Dieu dispose de l’univers selon Son bon
    vouloir, qu’Il régit les destinées, qu’Il gouverne le monde selon des
    lois immuables, fussent-elles connues ou inconnues, à l’instar de ce
    qu’énonce le verset : « C’est Dieu Qui juge et personne ne peut s’opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes. »
    À l’évidence, ce que l’on entend ici c’est la souveraineté vis-à-vis de
    l’univers et des destinées, et non pas la souveraineté légale
    injonctive.
  2. Une souveraineté légale injonctive,
    c’est-à-dire la souveraineté du commandement, de l’injonction et de
    l’interdit, celle de l’obligation et du choix, celle qui s’est
    manifestée dans les messages transmis de la part de Dieu par les
    prophètes, qui a été consignée dans Ses Livres, mise en vigueur par Ses
    lois, et comprend ce qu’Il a rendu licite ou illicite.


Ce second type de souveraineté ne peut guère être
rejeté par un musulman ayant agréé Dieu comme Seigneur, l’islam comme
religion et Mohammad — paix et bénédictions sur lui — comme prophète et messager.


Le Musulman qui fait la promotion de la démocratie y
voit une forme de gouvernement permettant de concrétiser les principes
politiques de l’islam relatifs au choix du dirigeant, à la concertation
et au conseil, à l’injonction du bien et à la réprobation du mal, à la
résistance à l’injustice et au refus des transgressions, notamment
lorsque cela atteint le niveau de la mécréance manifeste (Al-Kufr Al-Bawwâh) sur des sujets tranchés par des preuves divines.


Ceci est confirmé par le fait que la constitution
stipule, en sus de l’attachement à la démocratie, que l’islam est la
religion de l’État et que la législation islamique est la source des
lois. Or, ceci réaffirme la souveraineté de Dieu, c’est-à-dire la
souveraineté de Sa loi, et qu’elle a le dernier mot. Il est également
possible d’ajouter à la constitution un article explicite, stipulant la
nullité de toute loi ou régulation contraire aux principes indisputés
de la Sharî`ah et ce, en guise de réaffirmation de ce principe et non
en tant qu’énoncé original d’un fondement nouveau.


Il ne découle donc pas de la promotion de la démocratie
que la souveraineté du peuple s’oppose nécessairement à la souveraineté
de Dieu, car les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. Mais, à
supposer que ce raisonnement soit correct, l’opinion retenue par les
spécialistes parmi les savants musulmans stipule que les prérequis
d’une doctrine ne font pas partie de la doctrine et, partant, qu’il
n’est pas permis de jeter l’anathème sur les gens, ni de les accuser de
perversion, au vu des prérequis de leur doctrine. Car il est possible
qu’ils n’adhèrent pas à ces prérequis, voire qu’ils n’y pensent même
pas.

L’arbitrage de la majorité est-il contraire à l’islam ?



Parmi les arguments avancés par cette frange
d’islamistes prouvant que la démocratie est une valeur importée dénuée
de tout fondement islamique, il y a le fait qu’elle est fondée sur le
recours à la majorité, et le fait de conférer à cette dernière
l’autorité dans le choix du dirigeant, dans la direction des affaires
et dans l’arbitrage entre les opinions divergentes. En démocratie, le
vote sert d’arbitre et de référence. Toute opinion jouissant de la
majorité absolue, ou parfois d’une majorité restreinte, est adoptée,
fût-elle erronée ou fausse.


À cela ils ajoutent que l’islam ne reconnaît pas la
majorité comme un moyen de départager deux opinions ; il considère
l’opinion en elle-même, est-elle juste ou erronée ? Si elle est juste,
elle est adoptée, fût-elle soutenue par une seule voix, ou par aucune
voix. Si elle est erronée, elle est rejetée, fût-elle soutenue par 99 %
des voix !


Ils affirment aussi que les versets coraniques
indiquent même que la majorité est toujours alignée sur l’erreur et la
tyrannie, comme cela apparaît dans les versets : « Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier de Dieu » [33] « Seulement la plupart des hommes, même si tu t’y évertuais, ne seraient pas croyants » [34] On trouve cette idée également dans la terminaison de nombreux versets comme : « Mais la plupart des hommes ne le savent pas... » [35] « Mais la plupart d’entre eux ne raisonnent pas. » [36] « Mais la plupart des gens ne croient pas » [37] « Mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants » [38] Les versets indiquent aussi que les gens bienfaisants sont minoritaires, comme par exemple : « Il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants » [39] « sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres — cependant ils sont peu nombreux. — » [40]


Cette opinion est réfutable et se fonde sur un
argumentaire spécieux. Car, à la base, nous parlons d’une société
musulmane où la majorité des gens savent, raisonnent, croient et sont
reconnaissants. Notre propos ne porte pas sur une société de négateurs
et d’égarés de la voie de Dieu. De plus, il y a des questions qui ne
sont pas soumises au vote, car elles font partie des valeurs immuables,
qui n’admettent aucun changement, à moins que la société elle-même
change et cesse d’être musulmane.


Il n’y a pas lieu de voter sur les choses tranchées
explicitement par la Sharî`ah, ni les fondements de la religion ou les
choses qui en sont connues par nécessité. Mais l’on recourt au vote
dans les questions sujettes à l’ijtihâd, qui admettent plusieurs
opinions, et vis-à-vis desquelles les gens sont susceptibles de
diverger, comme le choix d’un candidat pour une fonction, fût-ce la
fonction présidentielle, ou l’édiction d’une loi régissant la
circulation et le trafic routier, ou organisant la construction des
commerces, des installations industrielles, ou des hôpitaux, ou toute
autre chose rentrant dans le cadre de l’intérêt général, désigné par
les juristes sous le titre de Al-Masâlih Al-Mursalah.
Entrent aussi dans ce cadre les déclarations de guerre ou pas,
l’imposition d’un certain type de taxe ou pas, la déclaration de l’état
d’urgence ou pas, la détermination de la durée du mandat présidentiel,
sa rééligibilité ou non, et dans quelles limites etc.


Si les opinions venaient à diverger sur ces questions,
doit-on les laisser en suspens ou les trancher ? Peut-on concevoir un
arbitrage sans arbitre ? Ou bien faut-il un arbitre ?


La raison, la législation et la réalité reconnaissent
la nécessité d’un arbitre. Or, l’arbitre en cas de divergence
d’opinions n’est autre que la majorité, car l’opinion partagée par deux
personnes est plus susceptible d’être juste que celle d’une personne
seule, comme en témoigne le hadith : « Le diable accompagne l’individu seul, et il est plus éloigné d’un groupe de deux. » [41]


Il est également établi que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit à Abû Bakr et `Umar : « Si vous tombiez d’accord sur un avis, je n’en départirais pas. » [42]


Nous avons également vu le Prophète — paix et bénédictions sur lui — suivre l’avis de la majorité lors de la bataille de Uhud
consistant à combattre les mécréants à l’extérieur de Médine, alors
qu’il penchait personnellement, ainsi que les grands Compagnons, pour
un combat dans les rues de Médine. Cela est encore plus manifeste dans
la position de `Umar vis-à-vis du collège de six individus désignés
pour choisir à la majorité l’un d’entre eux pour la fonction de Calife,
à charge pour les autres d’écouter et d’obéir ; si le vote débouchait
sur une égalité à trois contre trois, ils choisiraient un arbitre
extérieur en la personne de `Abd Allâh Ibn `Umar, et s’ils ne voulaient
pas de lui comme arbitre, la troïka comportant `Abd Ar-Rahmân Ibn `Awf choisirait un arbitre.


De plus, le hadith a consigné la mention du « plus grand nombre » (As-Sawâd Al-A`dham)
et ordonné de le suivre. Le plus grand nombre désigne la majorité des
gens, le plus grand nombre des gens du commun. Ce hadith a été rapporté
par des voies multiples, dont certaines sont solides. [43]


De manière comparable, l’Imâm Al-Ghazâlî arbitre en
faveur de l’opinion suivie par le plus grand nombre dans certains de
ses écrits, lorsque deux opinions rivales se valent au plan de la
force. [44]


Quant à la thèse consistant à dire que seule l’opinion
correcte doit être suivie même si personne n’y est favorable et que
l’erreur doit être rejetée même si elle est soutenue par 99 % des gens,
cela ne vaut que lorsqu’il existe dans la Législation un texte
authentique et explicite qui règle le différend de manière décisive et
n’admet aucune opposition. Or, ceci est très rare. Et c’est à ce sujet
que l’on a dit : « Le groupe correspond à ce qui coïncide avec la
vérité, même si tu te retrouves tout seul. »
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-11, 21:11

Le despotisme politique est la cause première des catastrophes passées et présentes



Les ennuis de la communauté musulmane ont commencé, historiquement parlant, par l’abandon du principe de concertation (Ash-Shûrâ)
et la transformation du califat bien-guidé en monarchie héréditaire
qui, d’après certains Compagnons, avait trait au pouvoir persan ou
byzantin. Autrement dit, la contagion du despotisme impérial a été
transmise aux Musulmans depuis les royaumes voisins que Dieu leur a
dévolus. Or, il leur incombait d’en tirer une leçon, et d’éviter les
transgressions et les tares qui ont conduit à la disparition de ces
royaumes.


L’islam, sa oummah, et son message n’ont été accablés
dans l’ère moderne que par la férule du despotisme politique. La
Sharî`ah n’a été gelée, le laïcisme imposé et l’occidentalisme forcé
que par la contrainte et la tyrannie, par le fer et le feu. La
prédication islamique et le mouvement islamique n’ont été frappés, ses
prédicateurs et ses enfants n’ont été pourfendus et tyrannisés que par
la férule du pouvoir despotique qui, tantôt se dévoile ouvertement, et
tantôt s’enrobe de prétentions démocratiques factices, un pouvoir qui
est commandé par des forces hostiles à l’islam parfois ouvertement, et
parfois depuis les coulisses.

La liberté politique est notre premier besoin



L’islam ne s’est revigoré, ses enseignements ne se sont
répandus, son éveil n’a pris de l’ampleur que grâce au peu de liberté
qu’on lui a donné, et qui lui donne l’occasion d’interagir avec les
dispositions naturelles d’une humanité assoifée, de faire retentir
l’adhân dans des oreilles qui ont longuement patienté, et de convaincre
des raisons avides.


Le premier combat que doivent mener la prédication,
l’éveil et l’activisme islamiques est le combat pour la liberté. Tous
ceux qui se sentent concernés par le devenir de l’islam doivent faire
front commun dans la promotion et la défense de la liberté car elle est
indispensable et irremplaçable.


Je voudrais ici rappeler que je ne suis pas friand de
l’usage de termes issus de langues étrangères tels que « démocratie »
etc. pour exprimer des notions islamiques. Mais lorsqu’un vocable se
banalise et s’emploie communément par les gens, nous ne pouvons rester
sourds aux usages. Au contraire, nous devons comprendre sa
signification, afin d’éviter toute méprise et exagération, et pour ne
pas lui donner un sens différent de ce qu’entendent ceux qui en parlent
ou le prônent. Cela garantit que notre jugement sera juste et
équilibré. Il n’est pas gênant que ce terme soit d’origine étrangère,
car le jugement ne porte guère sur le titre et le signifiant, mais sur
le fond et le signifié.


De nombreux islamistes réclament la démocratie en tant
que forme de pouvoir, garante des libertés et en tant que mécanisme de
protection contre le despotisme du gouverneur, à condition qu’il
s’agisse d’une démocratie réelle représentant la volonté de la nation,
non pas la volonté du gouverneur et de son sérail. Car il ne suffit pas
de faire de la démocratie un slogan, tout en l’étouffant, par
l’ouverture des prisons, le claquement des fouets, et des lois
d’urgence qui persécutent tout libre-penseur, ou toute personne
demandant des comptes au gouverneur, ou s’opposant à ses vues.


Je fais moi-même partie des gens qui réclament la
démocratie comme étant le moyen le plus simple, et le plus éprouvé,
pour parvenir à notre objectif de vie digne, dans laquelle nous avons
la possibilité de prêcher librement le message de Dieu et d’appeler à
l’islam, conformément à notre croyance, sans être jetés dans les
ténèbres de quelque prison politique, ou destinés à être pendus à
quelque potence .

La Shûrâ est contraignante et non pas consultative



Avant de clore ce propos, je dois aborder l’opinion de
certains savants, y compris de nos jours, selon qui la concertation
(Ash-Shûrâ) est un mécanisme consultatif non contraignant et que le
gouverneur doit consulter mais n’est pas tenu de suivre l’opinion de
ses conseillers, ceux qu’on qualifie de Ahl Al-Hall wal-`Aqd (ceux qui tranchent dans les affaires).


J’ai déjà répondu à cette thèse à une autre occasion,
expliquant que la Shûrâ n’a aucun sens, si le gouverneur, après avoir
consulté, ne fait que ce qu’il lui plaît à lui et à son sérail, sans
aucune considération pour l’avis du Conseil de Shûrâ. Comment les
membres de ce conseil seraient-ils « ceux qui tranchent dans les
affaires », comme on les qualifie dans notre tradition, alors qu’en
réalité ils n’ont pas la faculté de trancher dans quelque affaire que
ce soit ?


Ibn Kathîr a raporté dans son exégèse, d’après Ibn
Mardaweih, que l’on a interrogé `Alî — qu’Allâh l’agrée — sur le sens
de la résolution mentionnée dans le verset : « Et consulte-les à propos des affaires ; puis une fois que tu t’es résolu, confie-toi donc à Dieu » [45] Il a expliqué : « Il s’agit de consulter les gens avisés et de suivre leurs recommandations. »


Si cette question admet deux opinions, les calamités
qui ont frappé notre oummah, et se poursuivent de nos jours, sous la
férule du despotisme, appuient l’opinion affirmant le caractère
contraignant de la concertation.


Quoiqu’il en soit, si la oummah ou une partie d’entre
elle était d’avis que la concertation est obligatoire, il convient de
lever le différend, et il devient obligatoire de s’en tenir à l’accord
trouvé, car les Musulmans doivent honorer leurs contrats. Si l’on
choisit un président ou un prince sur cette base, il n’a pas le droit
de rompre ce contrat et de suivre l’opinion inverse. Car les Musulmans
doivent honorer leurs contrats et les promesses doivent obligatoirement
être tenues.


Lorsqu’on a proposé à notre maître `Alî — qu’Allâh
l’agrée — de gouverner d’après le Coran, la Sunnah et l’œuvre des deux
premiers Califes — Abû Bakr et `Umar —, il a refusé de s’engager à
suivre l’œuvre de ses prédécesseurs, car en acceptant cette clause, il
aurait été tenu de la respecter.


Ainsi la Shûrâ islamique se rapproche-t-elle de
l’esprit de la démocratie, ou bien dirions-nous que l’essence de la
démocratie se rapproche de l’esprit la Shûrâ islamique.


Louange à Allâh le Seigneur des Mondes.


Et Allâh est le plus Savant.
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Abdallah
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-12, 09:33

salam aleykoum,

"Naturellement, rien n’interdit à l’humanité, à ses
penseurs et ses leaders, de réfléchir à d’autres formules et d’autres
moyens susceptibles de réaliser de meilleurs résultats. D’ici là et
jusqu’à ce que cela se transforme en réalité concrète dans la vie des
gens, nous nous voyons dans l’obligation de nous inspirer des méthodes
de la démocratie et d’y puiser ce dont nous avons besoin pour réaliser
la justice, la concertation, le respect des droits de l’homme, et la
lutte contre les tyrans orgueilleux."

pourquoi ne pas puiser dans le coran et la sounna?

La démocratie est devenue un système politique (et non plus un simple régime)dans lequel la souveraineté est attribuée au peuple qui l'exerce de façon :

-directe: régime dans lequel le peuple adopte lui-même les lois et décisions importantes et choisit lui-même les agents d'exécution. (Cf suffrage , démocratie directe)

-indirecte: régime dans lequel le rôle du peuple se borne à élire des représentants.(démocratie représentative).

-semi-directe: variété de la démocratie indirecte dans laquelle le peuple est cependant appelé à statuer lui-même sur certaines lois. (Cf référumdum, véto populaire,initiative populaire)

Alors maintenant est ce qu'on parle de la démocrati en générale ou alors on ne prend que certains points positifs de la démocratie?
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MessageSujet: Re: déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra   déviances de certaines sectes dérivées de Takfir wa al-Hijra Empty2008-02-12, 15:02

d abord salam alaykoum
qardawi n est pas ma reference ,certes il y a des choses que jaime chez lui et d autre non, mais c pas pour cette raison que je l insulte, car seul allah jugera cette homme , ce qui m exaspere c la facon de medire sur ce savant .
ton but ? EVITER que les gens lecoute car c un innovateur soit disant .. bref
il a quand meme une emission sur al jazeera ce mecreant comme tu as dit, starfillah.
je vais pas polemiquer la dessus.
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