Fatwas : Je me pose des questions

Salam aleykoum

Du temps du califat d'Omar Ibn Al-Khattab, ce glorieux et juste compagnon s'inquietait de la situation socio-économique des croyant(es) et de leur sort. La tradition met en relief ses inquiétudes quant à l'état des routes, se sentant personnellement responsable si une mule trebuchait au "cham", comme également il avait pétri et cuit de ses propres mains du pain pour une famille dont il avait entendu un enfant en bas âge pleurer de faim.

Il ne se torturait pas l'esprit sur le "comment" devait se coiffer la femme, en reflechissant sur le port du chignon ou de quel côté devait partir la raie des cheveux, de l'épineux "probleme" du talon à aiguille.

De nos jours, les "savants", notamment saoudiens, à partir de residences luxueuses mises à leur disposition par les gouvernants despotes et les roitelets, excellent dans la production de fatwas s'apparentant de près à des fatwas-bidons pour justifier leurs honoraires.

Les pays arabo-musulmans regorgent de richesses, de ces revenus, les potentats les exhibent dans des exentricités tels que construction de tours de centaines de mètres pour rivaliser entre eux, achat d'armement pour des milliards de dollars qui finira dans la rouille, etc... alors que des musulmans dans d'autres pays (Somalie, Bangladesh) meurent de faim. Où est la solidarité musulmane, où a été rangé le hadith qui dit : "Nul d'entre vous n'est croyant s'il n'aime pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même" ?

Pourquoi ces "oulémas" demeurent muets devant une telle injustice ? Craignent-ils un châtiment "royal" plus que celui d'Allah ? Dans ce cas, comment leur accorder le moindre crédit ? Ou bien sont-ils encore toujours penchés sur la question du sexe de l'araignée qui avait recouvert de sa toile l'ouverture de la grotte dans laquelle étaient cachés le Prophète (saws) et Abou-Bakr, à défaut de s'en prendre ouvertement à la femme qui semble leur causer également un souci ?

Ce sont de telles questions qui rongent mon âme et qui font que je n'accorde pas une grande importance à ce qu'on veut nous servir pour nous "guider" dans notre cheminement religieux. L'époque des moutons de Panurge est bel et bien révolue, Allah nous demande reflechir, reflechissons, sans pour autant nous prendre pour des érudits en matière de religion !

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vous avez raison...
je n'ai pas veritablement de reponses... kheir inchaAllah...
il y'a pour certains avis de savants un effort de reflexion afin de ne pas se compliquer la vie, la religion est la facilité ...

"Rendez les choses faciles aux gens, ne les rendez pas difficiles, rassurez-les par de bonnes nouvelles et ne les repoussez pas." (boukhari)

Aïcha (P.A.a) a dit : « Chaque fois que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) était invité à choisir entre deux choses, il prenait ce qui était plus facile sauf s’il impliquait un péché. Dans ce cas, il s’en éloignait très bien. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ne s’était jamais vengé pour sa propre personne, à moins qu’on violât un interdit d’Allah. Dans ce cas, il se vengeait » (rapporté par al-Boukhari, 3367 et par Mouslim, 2327).

ne vous tracassez pas frere ayman...

fi amanillah...