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ton mari pretend te juger apres que tu lui ais tout revelé, et lui s'oublie? il est dans péché manifeste que d'avoir reprit contact avec son ex, et qui plus est, s'est inscrit dans un site de rencontres! a mon avis, il trouve des pretextes pour pouvoir vivre sa vie a sa convenance et se "liberer" de toi!! oi Allahoualam...
il a le droit de divorcer mais certes le pardon est meilleur:
Qu'ils pardonnent et absolvent ! N'aimez-vous pas que Dieu vous pardonne ? Et Dieu est pardonneur et très miséricordieux ! (Coran, 24 : 22)
…
Mais si vous [les] excusez, passez sur [leurs] fautes et [leur] pardonnez, sachez que Dieu est pardonneur, très miséricordieux. (Coran, 64 : 14)
Il a aussi été révélé dans le Coran, que le pardon occupe une position morale supérieure : "
Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution des affaires." (Coran, 42 : 43) Pour cette raison, les croyants sont des gens qui pardonnent, compatissants et tolérants, comme le révèle le Coran, "
qui dominent leur rage et pardonnent à autrui" (Coran 42 : 43).
voici une fatawa interessante:
L’adultère commis par l’épouse, rend-t-il le divorce obligatoire ? Cheikh Mohamed Ali Ferkous ( Qu' Allah le préserve)
La question :
Quel est le jugement porté sur une femme mariée qui a commis l’adultère ? Et son mari, est-il enjoint de la divorcer dès qu’il soit au courant du fait ?
Dans le cas où il refuserait, est-ce qu’elle restera avec lui alors qu’elle le hait et ne supporte pas de cohabiter avec lui ?
La réponse :
Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :
Dans la Charia, il est connu que si l’un des deux époux commet l’adultère, il sera obligatoirement lapidé. Néanmoins, si la lapidation n’est pas exécutée, faute de conditions, alors
l’acte de mariage ne s’annule pas à cause de l’adultère que commet l’un des deux époux. En effet, un péché pareil ne rend pas l’annulation de l’acte de mariage obligatoire,
qu’il soit commis avant ou après la consommation du mariage ; ceci est l’opinion adoptée par tous les ulémas.
De plus, ce péché n’est pas comme El-Li`âne[1] qui nécessite que la femme soit séparée de son mari si celui-ci l’accuse d’avoir commis l’adultère, car El-Li`âne implique l’annulation du contrat de mariage sans que l’adultère ne soit commis.
Et ce qui prouve que l’adultère n’est pas confirmée [dans le cas d’El-Li`âne] est que la femme est ordonnée de faire l’attestation [qu’elle en est innocente].
En outre, l’adultère n’est pas un péché comme l’apostasie qui nécessite l’annulation du contrat de mariage, mais il est plutôt un péché dont l’auteur ne sort pas de l’enceinte de l’Islam ; l’adultère est alors un péché semblable à la consommation du vin et au vol…etc., puisque ceux qui commettent des péchés pareils, n’auront pas leurs contrats de mariage annulés à cause de ces péchés.
Par ailleurs, il est recommandé à l’homme de se séparer de sa femme si elle commet l’adultère en la divorçant, de peur qu’elle ne porte atteinte à son honneur en lui attribuant un enfant qui n’est pas le sien.
Cependant, s’il décide de la garder, il ne doit pas avoir des rapports avec elle qu’après s’être assurée de la vacuité de son utérus (c’est-à-dire une fois qu’elle a ses règles), suivant ainsi le hadith dans lequel le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit : « Il est interdit à celui qui croit en Allah et au Jour Dernier d’avoir des rapports avec une femme enceinte d’un autre homme »[2].
Du reste,
si la femme ne supporte plus de cohabiter avec son mari à cause de l’aversion et de la haine qu’elle lui éprouve, et voit que l’atmosphère dans laquelle ils vivent ne cesse de s’envenimer à cause de la discorde qui rend leur vie conjugale inarrangeable, et craint qu’elle pourrait désobéir à Allah à l’égard de son mari ; pour toutes ces raisons, elle pourra se séparer de lui en lui octroyant un don ; c’est-à-dire qu’elle se délivre de lui en restituant ce qu’elle avait pris de lui au nom du mariage pour qu’il mette fin à leur relation ; ceci est connu dans la terminologie de la Charia par El-Khoul` (la séparation) ou El-Fidia.
Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Alger, le 27 Safar 1419 H
Correspondant au 18 juin 1998 G
[1] El-Li`âne a lieu lorsqu’un mari accuse sa femme d’adultère ; le juge, alors, l’ordonne de faire une quadruple attestation en disant : « J’atteste par Allah que je suis du nombre des véridiques » et à la cinquième [attestation] il dit : « Que la malédiction d'Allah tombe sur moi si je suis du nombre des menteurs ». Puis, le juge ordonne à la femme de faire une quadruple attestation en disant : « J’atteste par Allah qu'il [son mari] est certainement du nombre des menteurs » et à la cinquième attestation, elle dit : « Que la colère d'Allah soit sur moi, s'il est du nombre des véridiques ». Puis, on les sépare. Note du traducteur.
[2] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du « Mariage » (hadith 2157), par Ahmed (hadith 17453) et par El-Bayhaqi (hadith 16002), par l’intermédiaire de Rouwayfi` Ibn Thâbit El-Ansâri رضي الله عنه. El-Albâni l’a jugé Hassane (bon) dans Sahîh El-Djâmi` (hadith 7654).
Source: http://www.ferkous.com
Question :
Un homme m'a touchée avant mon mariage, mais al Hamdoulillah Allah m'a permis d'éviter le grand péché… Je suis encore vierge Al Hamdoulillah, dois-je en parler a celui qui sera mon future mari ?
Rèponse :
Il ne convient pas au musulman de divulguer les péchés qu’Allah a voilés ; il lui convient plutôt de se repentir et cela ne se fait qu’entre le pécheur et son Seigneur.
De même, il n’est pas permis au musulman de pister les faux pas et les secrets d'autrui, il doit plutôt les couvrir. En effet, l’Islam a exhorté le musulman à se couvrir et à couvrir les secrets des autres musulmans. Le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : "
Celui qui couvre (le secret) d'un musulman, Allah couvrira (son secret) ici bas et dans l’au-delà" (rapporté Al Boukhari et Mouslim).
De même, il dit à celui qui vint témoigner auprès de lui contre un homme l'accusant d’adultère : "Si tu l’avais couvert de ton manteau cela aurait été mieux pour toi".
Ainsi il est requis de garder le secret sans dévoiler le péché même si ce dernier est passible d'un châtiment légal. Il incombe donc à celui qui commet un péché de se repentir et de ne pas se dénoncer. I
l ne convient pas non plus d'interroger les autres sur les péchés qu'ils ont commis et qui ont été voilés par Allah. Lorsque le pécheur est interrogé, il n'a pas à donner ces informations. Al Boukhari rapporte dans le chapitre : (De la discrétion du croyant en ce qui le concerne):
Salim ibn Abdullah a dit: J 'ai entendu Abû Houreira dire qu' il a entendu l'Envoyé d'Allah dire: "Tous les musulmans seront absous de leurs péchés sauf ceux qui font parade de leurs fautes. Fait partie de la parade dans ses fautes, le fait qu 'après avoir commis une faute pendant la nuit, on dise le lendemain, alors qu 'Allah n 'a point laissé révéler cela: "Eh, untel, hier j'ai fait telle et telle chose", car Allah avait laissé cela secret toute la nuit, et il vient, le matin rompre le secret gardé par Allah".
Commentant ce hadith, l'imam Ibn Hajar dit:
Mouâfi (traduit par être absous des péchés) : vient du mot (arabe) al-âfiya qui veut dire soit qu'Allah lui a pardonné, soit qu'Allah l'a préservé et qu'il en est épargné.
Al-Moujâhiroun (traduit par ceux qui font parade de leurs fautes): certains exégètes ont dit qu'il s'agit d'une restriction de mouâfi dans le sens de la négation, c'est-à-dire: tous les membres de ma communauté sont absous des péchés sauf ceux qui font parade de leurs fautes. Il s'agit de ceux qui exposent leurs péchés et divulguent leurs fautes qu'Allah a laissées secrètes, en racontant cela. An-Nawawy a indiqué qu'il est permis de parler des péchés de celui qui fait parade de sa perversion ou de son innovation en se limitant à ce qu'il a étalé sans parler de ce qu'il a gardé secret.
Le musulman n'a pas à informer qui que ce soit des fautes et des grands péchés qu'il a commis; plus exactement, il ne lui est pas permis de faire cela, et lui poser la question à ce sujet est une futilité, or, il est ordonné au musulman de se détourner des futilités, et quand il entend cela d'une autre personne, il doit s'en détourner.
Allah le Très Exalté a interdit ce genre de question, Il dit dans le Coran:
((
Ô les croyants, ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient)) [Al Maida, 101].
Le fait qu'un péché soit passible d'un châtiment légal n'oblige pas qu'on le divulgue. Ibn Hajar a dit dans Fathul Bâry, après avoir évoqué le hadith de Mâize et Al Gâmidiya:
Parmi les profits que l'on tire de ce hadith, il y a un énorme mérite pour Mâize ibn Mâlik.
On retient de son affaire qu 'il est préférable pour celui qui commet un tel péché de se repentir à Allah et de garder son secret sans en dire un mot à personne, comme l'avaient conseillé Abu Bakr et Oumar à Mâize; et que celui qui découvre cela le couvre, en raison de ce que nous avons évoqué, ne le dénonce pas et ne le traîne pas devant les autorités, ainsi que l'a dit le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dans ce récit: "Si tu l'avais couvert de ton habit, cela aurait été mieux pour toi". Tel est l'avis de l'imam Ach-Châfiiy (qu'Allah soit satisfait de lui); il dit en effet: "J'aime que celui qui a commis un péché et dont Allah a préservé son secret, garde son secret et se repentisse. Et il a argumenté ce choix par le récit de Mâize avec Abu Bakr et Oumar.
Pour cela, tu n'as pas le droit d'informer ton fiancé des péchés que tu as commis dans le passé, car cela est contraire aux recommandations de l'Islam sur la nécessité de garder son secret et aussi en raison des méfaits que cela provoque, notamment le fait d'ouvrir la porte des hantises et des doutes à ce fiancé.
Et Allah sait mieux.
Réponse formulée par le cheikh Ibrahim Koulaib
Le Pr. Koulaib enseigne à la faculté de théologie du hadith de l'université Mohammed ibn Saoud à Riyadh
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