carence en fer et fatigue....

Manque de fer : gare à l’anémie !

De nombreux Français souffrent de carences en fer. Fatigue, pâleur… sont les symptômes de ce manque. Mais lorsque le problème devient trop important, le sang n’est plus suffisamment oxygéné et la santé est menacée : c’est l’anémie liée au manque de fer. Le point sur un mal très répandu…

L’anémie peut avoir différentes causes. Mais la principale raison est souvent le manque de fer.

Des symptômes plus ou moins graves

Le fer est essentiel à de nombreuses protéines et enzymes de notre organisme. C’est notamment un composé essentiel de l’hémoglobine, protéine utilisée par les globules rouges pour transporter l’oxygène. C’est pourquoi les premiers signes de carence sont liés à ce manque d’approvisionnement en air de nos organes : pâleur extrême, notamment du visage ; fatigue anormale ; augmentation du rythme cardiaque… sont quelques-uns des signes de ce manque. Le fer est également nécessaire aux muscles, entrant dans la composition d’une protéine appelée la myoglobine. Là encore, la carence entraîne différents symptômes : fatigabilité plus grande, baisse des capacités physiques… Enfin, les baisses d’activité de certaines enzymes entraînent une moins bonne résistance aux infections. L’anémie est en quelque sorte la forme la plus grave de la carence en fer. Elle correspond à la baisse sous certains seuils de paramètres du sang, traduisant un manque de globules rouges. Les symptômes des carences vont être exacerbés, et c’est la santé des organes les plus gourmands en oxygène qui est menacée : coeur et cerveau principalement.

Pas d’anémie lors de la grossesse !

Au cours de la grossesse, les besoins en fer sont fortement augmentés. Car la future maman produit un nombre plus important de globules rouges jusqu’à l’accouchement. De plus, le foetus va demander de plus en plus de ce minéral pour se constituer. Sans compter que la fabrication du placenta nécessite également du fer en grandes quantités. Ces besoins croissent régulièrement :
De 0 à 3 mois : 1 mg/j ;
De 3 à 6 mois : 4,4 mg/j ;
De 6 à 9 mois : 6,3 mg/j.
Aujourd’hui en France, de nombreuses femmes enceintes connaissent pourtant des carences en fer. Certaines souffrent d’anémie, lors de la grossesse. Elles s’exposent ainsi à un risque de prématurité plus important. Le bébé risque quant à lui d’avoir un poids de naissance plus petit.

Comment prévenir ?

Pour prévenir l’anémie, il faut équilibrer ses apports et ses besoins. Il faut donc manger des aliments riches en fer, surtout si l’on a des besoins plus importants que le reste de la population. C’est ainsi particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents, les femmes en âge de procréer et celles qui sont enceintes en particulier. Mais certaines personnes sont également à risque sans le savoir : les femmes qui ont des règles abondantes, celles qui ont un stérilet, les sportifs, les donneurs de sang et tous ceux qui souffrent de maladies s’accompagnant de saignements répétés (hémorroïdes, saignements des gencives, digestifs..).
Alain Sousa

 

UP

Salam aleykoum


Le fait d'être atteint d'un mal occulte joue sur la fatigue et le fait de mal s'alimenter,même si ton apport en fer est bon et que tu n'as pas de carence tu es fatigué à longueur de journée.
Manger bio,même si c'est pas vraiment bio c'est toujours mieux que tout se qu'on mange de chimique et cancéreux sa nous tue plus la santé qu'autre chose et sa cause beaucoup de dégâts à l'estomac,au foie au reins et à la digestion Etc.....

salam aylikoum

merci pour les conseils frere zou...

Quelle que soit la cause, l’anémie entraine une pâleur de la peau, des muqueuses, particulièrement bien visibles aux conjonctives et au ongles, parfois des douleurs au niveau du cœur, dyspnée d’effort (difficulté respiratoire) avec tachicardie et si l’anémie est importante céphalée, voire perte de la conscience. Une hémoglobine inférieure à 5g /I00ml exige un traitement urgent par transfusion.
 
Causes :
 
-anémies par perte ou destruction accélérée des globules rouges suite à des hémorragies, que la perte sanguine ait été importante, aigue ou répétée ou hémolytiques : les globules rouges ne sont pas détruits à l’extérieur, mais précocement détruits par l’organisme.
 
-anémies par défaut des productions des G.R., elles peuvent être secondaires à la destruction de la moelle osseuse, par un processus toxique ou physique (irradiation) ou résulter d’un envahissement de la moelle, par des cellules pathologiques (cancer, leucémie), elles peuvent résulter aussi d’un trouble  métabolique (anémie nutritionnelle).
 
-anémies mixtes : elles associent une hémolyse modérée et une insuffisance modulaire relative (insuffisance rénale, cirrhose)
 
-anémie infantiles : elles se classent en anémies hyper ou hypochrome (trop ou peu d’hémoglobine), hémolytiques, constitutionnelles, acquises, carentielles, isolées, leur diagnostic précis repose sur des examens de laboratoire multiples.
 
-anémies néo-natale : fœtus maternel dû à une incompatibilité rhésus ou A.B.O (groupage sanguin). L’étude du groupage sanguin de la mère et de l’enfant permet de l’affirmer pour en apprécier la gravité.
 
-l’anémie peut être également dû à une infection grave (septicémie), d’un processus malin (sarcome, leucémie), d’une intoxication (champignons, fluor, plomb, médicaments antipaludéens ou antiépileptiques), d’insuffisance glandulaire (hépatites, hypothyroidie)
 
-Enfin certaines anémies sont particulières à certains pays, à certaines populations ou à certaines habitudes alimentaires.
 
-anémies sévères dans les grossesses gémélaires ou l’un des jumeaux transfuse son frère, et des hémorragies du fœtus dans le placenta, le cordon ou la cavité amniotique.
 
Traitements des anémies :
                                                Il faut surtout en traiter la cause.
 
-vitamine B12, si c’est l’anémie pernicieuse,

-acide folique s’il y a carence en cette substance,

-fer s’il s’agit d’anémie hypochrome,

-transfusion lorsque la réparation de l’anémie ne peut être possible par l’organisme du malade.
 
Les traitements prétendus anti-anémiques pratiqués en l’absence de diagnostic précis, est à proscrire.