La personne atteint d'un mal quelconque doit savoir qu'avec un peu de patience et de la volonté.En suivant un traitement bien spécifique à cette maladie.Elle débouchera bien un jour à une amélioration et fera son mal disparaitre.Beaucoup de personnes oublient certains versets Coranique qui incite à la patience.
Allah dit :"Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants,
qui disent, quand un malheur les atteint: ‹Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons›. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés".(2/155).
Allah dit :" Et Youness quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N'allions pas l'éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l'appel que voici: ‹Pas de divinité à part Toi! Pureté a Toi! J'ai été vraiment du nombre des injustes›. Nous l'exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c'est ainsi que Nous sauvons les croyants".(21/87).
Allah dit :". Certes ceux auxquels l'on disait: ‹Les gens se sont rassemblés contre vous; craignez-les› - cela accrut leur foi - et ils dirent: ‹Allah nous suffit; Il est notre meilleur garant›.
Ils revinrent donc avec un bienfait de la part d'Allah et une grâce. Nul mal ne les toucha et ils suivirent ce qui satisfait Allah. Et Allah est Détenteur d'une grâce immense.
C'est le Diable qui vous fait peur de ses adhérents. N'ayez donc pas peur d'eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants".(3/173).
Allah dit :". Et Ayoub, quand il implora son Seigneur: ‹Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux› !. Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendîmes les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs".(21/83).
Ce que l'homme ne choisit pas et doit accepter, comme la mort des gens qu'il aime, la perte de sa fortune, la maladie, la perte de la vue etc.. Tout cela nécessite bien entendu une grande patience. Dans ce genre d'épreuves difficiles, il faut patienter et éviter tout excès .
Il a été rapporté que Umm Sulaym « un de mes fils est mort alors que mon mari Abû Talhah était absent (à l'extérieur de la maison). Quand il revint, je lui ai préparé à manger. Pendant qu'il mangeait, il me demanda « Comment va notre fils ? », je lui répondis : « Il va bien grâce d'Allah. Depuis sa maladie, il n'a jamais été aussi bien que ce soir ». Je me suis embellie pour lui de la meilleure façon. Quand il eut assouvit ses désirs en moi, je lui ai alors dit : « N'as tu pas vu ce que nos voisins ont fait ? » Il dit : « Qu'y a-t-il ? ». Je lui dis « Je leur avais prêté quelque chose, et lorsque je l'ai reprise, ils se sont fâchés. », Abû Talhah dit : « Quelle mauvaise attitude de leur part ! ». Je lui dis « Tel est notre fils, Dieu nous l'avait confié et Il l'a repris ». Abû Talhah loua Allah, Lui demanda pardon et partit voir le prophète pour l'en informer. Le prophète dit « Ô Allah bénis leur ce qui fût dans leur nuit ». » Celui qui rapporta le Hadîth dit : "Je vis par la suite sept de leurs enfants dans la mosquée, ils avaient tous une bonne connaissance du Coran."
Il est tout à fait humain que des larmes coulent des yeux et que le cœur ressente une douleur et cela ne sort pas la personne du nombre des endurants. D'ailleurs, quand Ibrâhîm, le fils du prophète, mourut , les larmes coulèrent des yeux du prophète .Quand on l'interrogea à ce sujet, il répondit : « c'est une miséricorde d'Allah n'englobe dans Sa Miséricorde que ses serviteurs miséricordieux. ».