question difficile a repondre, c'est une grosse epreuve que de perdre un être cher a nos yeux, et la recompense est tellement grande face a cette douleur lorsque nous l'endurons...
je vais essayer de donner mon avis inchaALlah:
un parent c'est irremplacable, puisque nous n'avons qu'une mere et qu'un pere...
je pense que cette epreuve est plus douloureuse en soi, puisque ce sont nos geniteurs qui nous ont apporté de l'affection, de la compassion et de l'amour depuis notre plus tendre enfance...
un enfant, s'il est perdu en bas age, on peut finir par "oublier" plus aisement sa disparition, et c'est sans doute un kheir s'il meurt... et une mere peut compenser sa perte en enfantant d'autres enfants a qui elle pourrait donner le nom de celui qui est decedé, en hommage a lui...
parfois Allah prend la vie d'un jeune enfant lorsqu'Il sait que celui ci deviera du droit chemin, et c'est un kheir pour les parents, plutot que de savoir que cet enfant a l'age adulte pourrait commettre les pires pechés particulierement le chirk!...
de plus, une mere qui perd un enfant a la possibilité d'enfanter encore oi elhamdullillah....
D'après Abu Hurayra, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :
"
Aucun musulman qui perd trois enfants, n'ayant pas atteint la majorité, ne sera touché par le Feu de l'Enfer serait-ce pour le temps infime d'honorer le Serment."
[ Hadith rapporté par Bukhari et Muslim ]
Abu Hassan rapporte :
"Deux de mes enfants étant décédés, je dis à Abu Hurayra : "As-tu entendu du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم un hadith à nous rapporter qui puisse nous consoler de la mort de nos proches ?"
"Oui, le voici :
"Leurs enfants [morts] seront "les fretins" (enfants bienheureux) du Paradis.
Quand l'un d'eux rencontrera son père, [ou a-t-il dit : ses père et mère], il le saisira par le bout de son habit ou le mènera par la main, tout comme je te tiens par le bout de ton habit, et ne le quitte point jusqu'à le faire entrer au Paradis" "
[Hadith rappporté par Muslim]
D’après Abou Said (P.A.a) les femmes ont dit au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Consacrez-nous un jour ». Et puis il les a sermonnées et dit : « toute femme qui perd trois de ses enfants les aura comme barrière contre l’enfer ».
– « et celle qui perd deux enfants » Dit une femme ?
– « Et deux enfants » Ajoute le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) (rapporté par Al-Boukhari, n° 99 et par Mouslim, 4786).
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La récompense de celui qui observe la patience devant la perte d’un de ses enfants.Quelle est la récompense réservée aux pères et mères qui restent patients et reconnaissant envers Allah en dépit de la perte d’un nouveau-né ?
Louanges à Allah
Le livre et la Sunna renferment beaucoup de textes qui indiquent le mérite et la grande récompense réservée à ceux qui observent la patience (dans les épreuves) et révèlent qu’Allah leur prodiguera une rétribution incommensurable.
Ceci s’applique au cas de toute personne qui endure une épreuve. Or, il est indubitable que la perte d’un enfant fait partie des grands malheurs pour celui qui la subit. Celui qui y oppose patience et satisfaction du jugement et du décret divin, recevra une énorme récompense due à la générosité divine.
Voici une partie desdits textes. Peut-être y trouverez-vous une source de consolation :
Allah le Très Haut a dit : «
Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, - qui disent, quand un malheur les atteint: "Certes nous sommes à Allah, et c' est à Lui que nous retournerons. - Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés.» (Coran, 2 : 155, 156 et 157)
Le Transcendant dit encore : «-
Combien de prophètes ont combattu, en compagnie de beaucoup de disciples, ceux-ci ne fléchirent pas à cause de ce qui les atteignit dans le sentier d' Allah. Ils ne faiblirent pas et ils ne cédèrent point. Et Allah aime les endurants. » (Coran, 3 : 146).
Le Majestueux dit : «
La terre d' Allah est vaste et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. » (Coran, 39 : 10). Beaucoup de versets abondent dans ce sens.
Quant aux hadiths, ils sont nombreux. En voici quelques uns :
D’après Souhayb, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : "
Que le sort du croyant est étonnant ! En effet, son sort n’est que du bien – situation dont ne jouit que le croyant - ; s’il remercie Allah pour un bien qu’il acquiert, il en est récompensé, et s’il endure un malheur qui le frappe, il en est encore récompensé : tout jugement divin qui concerne le musulman lui fait du bien". Ceci concerne le mérite de la patience en général.
D’autres hadiths concernent spécifiquement la patience opposée à la perte d’un enfant. En voici quelques uns :
At-Tirmidhi a rapporté (942) qu’Abou Sinan a dit : « J’ai enterré mon fils Sinan en présence d’Abou Talha al-Khawlani qui était assis au bord de la tombe.. Quand j’ai voulu quitter les lieux, il m’a dit :
« Voulez-vous que je vous apporte une bonne nouvelle, ô Abou Sinan ! »
– « Si »
– « Adh-Dhahak ibn Abd Rahman ibn Azrab m’a rapporté d’après Abou Moussa al-Achari que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «
Quand l’enfant d’un fidèle serviteur meurt, Allah dit à Ses anges : « Vous avez saisi l’âme de l’enfant de Mon serviteur ? »
– « Oui »
– « Vous vous êtes donc emparés du fruit de son cœur ? »
– « Oui »
– Qu’est-ce que Mon serviteur a dit ? »
– « Il T’a loué et a prononcé l’istirdja (confirmation de sa totale résignation)
– «
Construisez-lui une maison au paradis et appelez-la « Maison de Louanges » (déclaré « beau » par al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha (1408).
Les Deux Sahih rapportent une récompense spéciale attribuée à celui qui, malgré la perte de plus d’un enfant, observe la patience (pour complaire à Allah).
D’après Abou Said (P.A.a) les femmes ont dit au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Consacrez-nous un jour ». Et puis il les a sermonnées et dit : «
toute femme qui perd trois de ses enfants les aura comme barrière contre l’enfer ».
– « et celle qui perd deux enfants » Dit une femme ?
– « Et deux enfants » Ajoute le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) (rapporté par Al-Boukhari, n° 99 et par Mouslim, 4786).
Un autre hadith cité par al-Boukhari (n° 1292) affirme que selon Anas ibn Malick (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «
Tout musulman qui perd trois enfants mineurs accèdera au paradis grâce à la miséricorde qu’Allah leur accordera ».
Ces hadith indiquent que celui qui perd deux enfants ou plus et reste patient sera sauvé de l’enfer et accèdera au paradis.
Notre Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a appris une prière que nous récitons à l’avènement d’un malheur ; prière qui recèle un grand mérite et attire une énorme récompense. Elle est comprise dans le hadith de Mouslim (1525) rapporté d’après Umm Salama qui a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah dire « chaque fois qu’un musulman frappé par un malheur dira se conformera à l’ordre d’Allah et dira : «
Certes, nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournerons. Mon Seigneur ! Récompense-moi pour mon malheur et donne-moi meilleure compensation » Allah lui donnera une compensation meilleure (que ce qu’il a perdu).
« Quand Abou Salamata mourut, je me dit qui est le musulman qui pût être meilleur que lui puisqu’il fut le premier chef de famille à avoir immigré vers le Messager d’Allah. Et puis je prononçai la prière recommandée. Et Allah m’a donné le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) comme mari en compensation de ma perte. »
Nous demandons à Allah de vous inspirer la patience dans le malheur et de faire une compensation meilleure. Allah le sait mieux.
Islam Q&A