- linda1 a écrit:
- salam merci pour ta reponse et je voulais te demandé quant je fait ma prier qelle invocation je peu demandé a allah pour mes parent et mon frére merci encore
salam alaiki
Par ailleurs ibn Mâja rapporte que le Prophète a dit :
« Parmi les actes et les bonnes œuvres qui suivent le croyant après sa mort, il y a une science qu'il aura enseignée et divulguée,
un enfant pieux qu'il aura laissé après lui,
Quant aux actes d'
un enfant pieux qu'il aura laissé après lui, dont bénéficie le défunt, :
Invoquer Dieu et implorer Son Pardon pour le défunt Faire l'aumôneAl-Hasan rapporte que Sa'd Ibn 'Ubâda a dit :
« Lorsque ma mère décéda, je dis au Prophète :
"Ô Envoyé de Dieu ma mère est décédée, puis-je faire l'aumône à son intention ?"
- "Oui" répondit le Prophète.
- "Quelle aumône est la meilleure?" , m'enquis-je auprès de lui.
- "Offrir de l'eau à boire", me répondit-il.
JeûnerA ce sujet, Al-Bukhârî et Muslim rapportent d'après Ibn 'Abbas qu'un homme vint trouver le Prophète et lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, ma mère est morte ayant à charge le jeûne (obligatoire) d'un mois, puis-je l'accomplir pour elle ?
-"Si ta mère avait contracté une dette, aurais-tu remboursé cette dette", lui demanda le prophète ?
-"Certes", répondit l'homme.
-"Et bien ! Sache que la dette qu'elle a envers Dieu est plus digne d'être remboursée", lui dit le Prophète.»
La récitation du CoranC'est le point de vue de la majorité des Sunnites. An-Nawawi dit : « La doctrine d’Ash-Shâfi 'î est que la récitation du Coran ne parvient pas au mort.
Cependant, Ahmad Ibn Hanbal et un groupe de partisans d'Ash-Shafi'i affirment le contraire. Il suffira seulement, disent-ils, que celui qui récite le Coran dise après avoir achevé sa récitation : « Seigneur, fais que la récompense qui découle de ma récitation aille à Untel.»
Dans « Al-Mughni », Ibn Qudama rapporte : « Ahmad Ibn Hanbal a dit : « Toute bonne œuvre parvient au défunt. Conformément aux textes rapportés à ce sujet.»
Ceux qui soutiennent que la condition de la récompense découlant de la récitation du Coran parvient au défunt posent la condition que celui qui le récite ne soit pas payé. S'il perçoit une quelconque rémunération pour sa récitation, lui et celui qui paye commettent un acte illicite et nulle récompense ne parvient alors au défunt.
Ibn AI-Qayyim a dit : « Les pratiques cultuelles sont de deux sortes : matérielles et physiques : or, en faisant parvenir au mort le bénéfice d'une aumône, le Législateur témoigne que le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles matérielles parvient au défunt. De même, en lui faisant parvenir le bénéfice qui découle d'un jeûne, le Législateur témoigne que la récompense relative aux autres pratiques cultuelles physiques parvient au défunt. Mieux encore, si la récompense découlant des pratiques cultuelles du pèlerinage - lesquelles sont soit matérielles soit physiques - parvient au défunt, cela implique le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles composées de physique et de matériel, parvient au mort. En somme, l'efficience des trois types de récompense est prouvée par les énoncés scripturaires et l'analogie. »
Les meilleures actions à offrir au défuntIbn Al-Qayyim a dit :
« Les meilleurs actions sont celles qui lui sont les plus utiles. De fait, affranchir un esclave et faire l'aumône sont par exemple meilleurs que de jeûner pour lui. Cela étant, la meilleure aumône est celle qui répond à un besoin constant chez celui à qui on l'offre. C'est dans ce sens que le Prophète a dit :
« La meilleure aumône consiste à offrir de l'eau à boire »,
et ce dans un lieu où l'eau est rare de sorte que les gens souffrent de la soif.
Quant à offrir à boire là où les sources et les rivières sont abondantes, cela n'est point meilleur que d'offrir à manger à ceux qui en ont besoin. De même que l'invocation sincère de Dieu et l'imploration de Son pardon avec humilité lors de la prière mortuaire sont des pratiques qui surpassent l'aumône offerte à l'intention du mort. Somme toute, l'affranchissement d'un esclave, l'aumône, l'invocation, l'imploration du pardon et l'accomplissement du pèlerinage pour le mort sont les meilleurs actes à offrir à l'intention du défunt. »
Offrir la récompense de son acte au Prophète
Ibn Al-Qayyim a dit : « Certains jurisconsultes parmi les Successeurs le considèrent louable; d'autres ne le voient pas ainsi et le prennent pour une innovation, car les Compagnons n'y procédèrent pas. Par ailleurs, le Prophète bénéficie de la récompense découlant de toute bonne oeuvre accomplie par les membres de sa Communauté, sans que cela diminue en rien leur part ladite récompense, car c'est lui qui les a guidés à toutes les bonnes oeuvres et les y a exhortés.
Or, quiconque incite à une bonne voie bénéficie d'une récompense égale à celle de tous ceux qui, après lui, l'emprunteront, sachant que cela ne diminue en rien leur récompense. En somme, étant le précurseur et le guide de la communauté en toute bonne voie et en toute science utile, le Prophète bénéficie de la même récompense que celle de quiconque l'aura suivi en cela, qu'on la lui ait offerte ou non. »
Les enfants des musulmans et ceux des impies
Quiconque parmi les enfants des musulmans meurt avant d'atteindre la puberté entrera au Paradis. A ce propos, Al-Bukhârî rapporte d'après 'Adî Ibn Thabit qu'il entendit AI-Barâ' dire :
« Lorsque Ibrâhîm décéda, le Prophète dit : « Il a une nourrice au Paradis ».
En rapportant ce hadîth dans ce chapitre, Al-Bukhârî vise à mettre en évidence qu'ils sont au Paradis.
Par ailleurs, Anas Ibn Mâlik rapporte que le Prophète a dit :
« Dieu fera entrer au paradis tout musulman qui aura perdu trois enfants non encore pubères,
grâce à Sa Miséricorde pour eux. »
Alléguer ce hadith, signifie que celui grâce auquel on entre au paradis en est bien plus digne, car étant la raison et la source de la miséricorde Divine.
Quant aux enfants des impies, ils entreront au Paradis, au même titre que les enfants des musulmans.
An-Nawawî souligne que c'est l'opinion authentique approuvée par tous les critiques, conformément au propos de Dieu:
« Nous n'avons jamais sévi avant d'avoir envoyé un messager. »
[ Sourate 17 – Verset 15 ]
En effet, si l'homme ayant atteint l'âge de la raison ne subit le châtiment divin que s'il a été averti, à fortiori celui qui n'a pas encore atteint cet âge ne saurait le subir.
A ce sujet, Ahmad rapporte d'après Khansâ' Ibn Mu'âwiya Ibn Sarîm, que sa tante déclare avoir demandé au Prophète :
- « Ô Envoyé de Dieu, qui est au Paradis ? »
- « Le Prophète est au Paradis, le martyr est au Paradis et le bébé est au Paradis », lui répondit-il.
Al-Hâfidh a dit que sa chaîne de transmission était bonne.