Investissement bourse est ce haram??

Salam alaykoum l'investissement en bourse est il haram,baraklaoufik

Question :
De nombreux musulmans investissent dans la bourse des actions. Et ils se disent pourquoi pas le faire étant donné l’existence d’un risque inhérent à l’égale probabilité de gagner ou de perdre, et vu que ce type d’investissement relève des actes commerciaux et ne comprend pas l’échange partiel des actions ni l’engagement d’investissements assortis d’intérêts... Nous espérons recevoir un éclaircissement portant sur les limites de l’acceptable en matière d’investissement à la bourse des actions. Est-il interdit ? Pourquoi ?

Réponse :
Louange à Allah
Il n’y a aucun mal à vendre ou à acheter des actions, s’il s’agit d’actions détenues par des sociétés dont les opérations sont licites. S’il s’agit d’une société agricole, par exemple, qui s’occupe du développement de la production agricole, on peut lui acheter ou vendre des actions. Il en est de même pour les sociétés immobilières, industrielles et similaires. Il est permis d’acheter les actions des autres, pourvu de leur en remettre le prix séance tenante, afin d’éviter que l’opération ne devienne un transfert de dettes. Au contraire, si les activités de la société s’étendent à la vente de vins, du tabac et de cassettes musicales, il n’est pas permis d’y être actionnaire ou de lui acheter des actions.
Si la société mène publiquement des transactions usurières, il n’est pas permis de traiter avec elle. Mais si les sociétés industrielles, agricoles et commerciales se trouvent dans l’obligation de déposer leurs capitaux dans les banques pour les mettre à l’abri de la perte et du vol, il est alors permis, compte tenu de la nécessité, de traiter avec elles. Les responsables de ces sociétés doivent toutefois se débarrasser des intérêts usuriers que les banques leurs versent en retour de leurs dépôts. Les sociétés doivent encore s’abstenir de faire fonctionner leurs usines et chaînes de production par grâce à des emprunts assortis d’intérêts. Elles doivent en revanche, avoir recours à leurs propres liquidités et aux fonds des actionnaires. Allah est le garant de l’assistance.

www.islam-qa.com

Le Jugement Concernant les Actions dans les Sociétés et les Banques.



Question : Quel est le jugement sur le fait d'avoir des parts (des actions) dans des sociétés et des banques ? Et est-ce que c'est permis pour un actionnaire (dans une société ou une banque) de vendre des parts (des actions), spécifiquement après qu'il soit devenu lui-même un actionnaire, aux bureaux s'occupant d'acheter et de vendre (les courtiers en bourse) ? Et de cela ce qui devient possible est leur vente (des actions) pour une somme qui est plus élevée que le prix que l'actionnaire a payé. Ainsi quel est le jugement au sujet du bénéfice que l'actionnaire fait chaque année de la valeur des parts achetées ?

Réponse : Avoir des parts dans des banques et des sociétés qui négocient/commercent dans le ribaa n'est pas permis. Et si l'actionnaire veut se débarrasser de n'importe quel ribaa dans sa part du capital (son actionnariat), alors il doit vendre ses actions à la valeur marchande et prendre l'investissement initial seulement. Le reste il doit le donner en aumône et il n'est pas permis pour lui de prendre quoi que ce soit des profits de son actionnariat ou intérêt. Cependant, si l'actionnariat était dans une société qui ne commerce pas dans le ribaa, alors ces profits sont halaal.

Et avec Allah se trouve tout le succès, prières et salutations d'Allah sur notre Prophète :saws: sa famille et ses compagnons.

Le Comité Permanent pour la Recherche Islaamique et la Fatwa,
comprenant :
Président: Shaykh 'Abdul 'Azeez ibn Abdullaah ibn Baaz;
Membre: Shaykh 'Abdullaah ibn Ghudayyaan;
Membre: Shaykh 'Abdullaah Ibn Qu'oud
Fataawa al-Lajnah ad-Daa.imah lil-Buhouth al-'Ilmiyyah wal-Iftaa. - Volume 13, Page 508, Fatwa No.8996
abou mohamed

BARAKLAOUFIK UHTI

oifiki oukhti...

Les restrictions portent sur les jeux de hasard, le casino, les paris. Investir bourse actions font parti d'un vocabulaire associé à une pratique professionnelle presque commerciale. Il s'agit finalement de gagner sa vie dans un commerce où le produit est l'argent lui même. Rien de prohibé la dedans. Sauf l'excès et le non sens bien sûr.